Le marché du voyage d’affaires a beau être plus résistant que le tourisme de loisir, la crise lui impose néanmoins quelques ajustements significatifs.
Selon le baromètre American Express Voyages d’Affaires (AMEX), réalisé par Coach Omnium auprès de 307 PME-PMI dont le budget voyages oscille entre 250 000 et 3 M€, elle a au moins trois conséquences.
La première est évidemment budgétaire. En 2011, 60 % des entreprises ont réduit leurs dépenses et le nombre de leurs déplacements, faisant la part belle au hébergement moyen de gamme.
Elles ont également fait jouer la concurrence dans 26,3 % des cas, et 12,3 % d’entre elles ont même renégocié leurs contrats fournisseurs.
La France restant la première destination des entreprises, avec environ 50 % des déplacements professionnels, 1/3 des PME-PMI a donc choisi une compagnie aérienne « Low Cost » et 42 % ont préféré le train, surtout en 2ème classe, pour les déplacements de 200 à 350 km.
Pour 2012, curieusement, elles sont 69 % à prévoir une certaine stabilité dans leurs dépenses. Mais dans le même temps, elles sont 56,1 % à penser que leur budget va encore baisser.
De même que 59,6 % d’entre elles envisagent de réduire aussi le nombre de leurs déplacements et que 29,8 % pensent choisir un produit meilleur marché.
Selon le baromètre American Express Voyages d’Affaires (AMEX), réalisé par Coach Omnium auprès de 307 PME-PMI dont le budget voyages oscille entre 250 000 et 3 M€, elle a au moins trois conséquences.
La première est évidemment budgétaire. En 2011, 60 % des entreprises ont réduit leurs dépenses et le nombre de leurs déplacements, faisant la part belle au hébergement moyen de gamme.
Elles ont également fait jouer la concurrence dans 26,3 % des cas, et 12,3 % d’entre elles ont même renégocié leurs contrats fournisseurs.
La France restant la première destination des entreprises, avec environ 50 % des déplacements professionnels, 1/3 des PME-PMI a donc choisi une compagnie aérienne « Low Cost » et 42 % ont préféré le train, surtout en 2ème classe, pour les déplacements de 200 à 350 km.
Pour 2012, curieusement, elles sont 69 % à prévoir une certaine stabilité dans leurs dépenses. Mais dans le même temps, elles sont 56,1 % à penser que leur budget va encore baisser.
De même que 59,6 % d’entre elles envisagent de réduire aussi le nombre de leurs déplacements et que 29,8 % pensent choisir un produit meilleur marché.
80% des PME-PMI ont une politique voyage
Autres articles
-
Qui doit financer le poids de l’innovation ?🔑
-
Voyage d'affaires : toujours pas de ruée vers la Chine🔑
-
Handicap : IBM premier client d'Amex GBT pour sa solution "d’accessibilité globale"
-
Voyage d'affaires : l'hôtel, toujours plus cher en 2024 🔑
-
Les voyageurs d'affaires souhaitent davantage de voyages multimodaux
Une telle distorsion de point de vue montre à quel point les PME-PMI ont une vision plutôt floue de leurs perspectives économiques.
Ce manque de visibilité pousse de plus en plus les entreprises à préparer leur voyage au dernier moment. Un phénomène à la fois facilité par les outils technologiques actuels (SBT, internet, mobile, etc…) et encouragé par la multiplication des tensions politico-sociales ou des accidents sanitaires et climatiques à travers le monde.
La deuxième conséquence de la crise est en fait le corolaire positif de la première. Alors qu’il y a quelques années, seules 20 % des PME-PMI disposaient d’une politique voyage, elles sont aujourd’hui 80 % à s’être fixées des règles plus précises dans la gestion de leurs déplacements.
"À cet égard, les PME-PMI adoptent les mœurs des grands groupes, explique Éric Audouin, le Pdg d’AMEX France, C’est sans doute la preuve d’une certaines maturité, même si elles restent cependant beaucoup plus souples que les grandes sociétés internationales."
60 % des entreprises interrogées par Coat Omnium se contentent ainsi de fixer les grandes orientations budgétaires de leurs déplacements et préfèrent simplement plafonner les dépenses de leurs employés. C’est particulièrement clair dans le cadre des accords corporate.
Deux tiers de PME-PMI en disposent, notamment pour l’hébergement, mais à peine 50 % d’entre elles les imposent vraiment à leur personnel.
Ce manque de visibilité pousse de plus en plus les entreprises à préparer leur voyage au dernier moment. Un phénomène à la fois facilité par les outils technologiques actuels (SBT, internet, mobile, etc…) et encouragé par la multiplication des tensions politico-sociales ou des accidents sanitaires et climatiques à travers le monde.
La deuxième conséquence de la crise est en fait le corolaire positif de la première. Alors qu’il y a quelques années, seules 20 % des PME-PMI disposaient d’une politique voyage, elles sont aujourd’hui 80 % à s’être fixées des règles plus précises dans la gestion de leurs déplacements.
"À cet égard, les PME-PMI adoptent les mœurs des grands groupes, explique Éric Audouin, le Pdg d’AMEX France, C’est sans doute la preuve d’une certaines maturité, même si elles restent cependant beaucoup plus souples que les grandes sociétés internationales."
60 % des entreprises interrogées par Coat Omnium se contentent ainsi de fixer les grandes orientations budgétaires de leurs déplacements et préfèrent simplement plafonner les dépenses de leurs employés. C’est particulièrement clair dans le cadre des accords corporate.
Deux tiers de PME-PMI en disposent, notamment pour l’hébergement, mais à peine 50 % d’entre elles les imposent vraiment à leur personnel.
Le déplacement professionnel une nécessité vital
La troisième conséquence est nettement plus intéressante pour les agences de voyages.
En effet, 80 % des sociétés sondées confient partiellement (30 %) ou intégralement (48 %) leur budget voyages à une agence, spécialisée dans 7 cas sur 10.
Le plus souvent, ce choix est motivé par des raisons pratiques, ou pour l’optimisation de la politique voyage, mais l’accompagnement et le conseil comptent tout autant pour 30 % des entreprises.
Or, justement, après un moment d’austérité sévère, les PME-PMI ont compris que leurs déplacements étaient une nécessité économique, un investissement plutôt qu’un simple coût.
"Malgré les moyens techniques dont elles disposent, les entreprises estiment que les voyages sont vitaux pour assurer leur développement et leur croissance", conclut Éric Audouin en évoquant le poids des exportations dans le chiffre d’affaires des sociétés interrogées.…
Voilà qui devrait placer le marché des PME-PMI dans le collimateur des agences de voyages.
En effet, 80 % des sociétés sondées confient partiellement (30 %) ou intégralement (48 %) leur budget voyages à une agence, spécialisée dans 7 cas sur 10.
Le plus souvent, ce choix est motivé par des raisons pratiques, ou pour l’optimisation de la politique voyage, mais l’accompagnement et le conseil comptent tout autant pour 30 % des entreprises.
Or, justement, après un moment d’austérité sévère, les PME-PMI ont compris que leurs déplacements étaient une nécessité économique, un investissement plutôt qu’un simple coût.
"Malgré les moyens techniques dont elles disposent, les entreprises estiment que les voyages sont vitaux pour assurer leur développement et leur croissance", conclut Éric Audouin en évoquant le poids des exportations dans le chiffre d’affaires des sociétés interrogées.…
Voilà qui devrait placer le marché des PME-PMI dans le collimateur des agences de voyages.