Le projet de "New Coop" présenté par Laurent Abitbol, président de la coopérative Selectour inquiète un partie des adhérents.
Ce qu'ils craignent particulièrement c'est l'ouverture du capital, non plafonnée, de Selectour Entreprise.
Lire : Laurent Abitbol : "On veut détruire mon projet par des mensonges !"
"Nous ne voulons pas de financiers" martèle Marc Boehm, patron d'Altitude Voyages. "la New Coop c'est la capitalisation pour la valorisation et dans ce contexte nous sommes nombreux à dire non !".
Dans un courrier envoyé en fin de semaine dernière à l'ensemble des adhérents, Nathalie Mornas (Daumesnil Voyages, Paris), Marc Boehm (Altitude Voyages), Caroline Bouillot (Travel Connaisseurs Nice), Alain Alvarez (Rueil Voyages) et Nathalie Le Pourhiet (Excellent Voyages) tous candidats aux postes d'administrateurs, ont écrit à l'ensemble des adhérents.
Objectif : les alerter des dangers qui guettent, selon eux, le réseau. Parmi eux : prise de contrôle par un ou plusieurs investisseurs adhérents, perte du pouvoir décisionnel de la coopérative, contrôle des décisions par les seuls actionnaires majoritaires de Selectour Entreprises.
Le maintien du principe du « un homme, une voix » et la minorité de blocage promise par le président ne suffisent pas à les rassurer.
"Une minorité de blocage reste une minorité, à l'arrivée l'actionnaire aura le dessus. Dans le cadre d'une capitalisation, la coopérative doit rester à 51% des voix dans l'entreprise, tout autre proposition n'est pas acceptable. J'entends M. Abitbol dire qu'il n'y aura pas de fonds d'investissement, mais lui-même est soutenu par des fonds, et les autres investisseurs où vont-ils trouver les financements ?" ajoute Marc Boehm.
Ce qu'ils craignent particulièrement c'est l'ouverture du capital, non plafonnée, de Selectour Entreprise.
Lire : Laurent Abitbol : "On veut détruire mon projet par des mensonges !"
"Nous ne voulons pas de financiers" martèle Marc Boehm, patron d'Altitude Voyages. "la New Coop c'est la capitalisation pour la valorisation et dans ce contexte nous sommes nombreux à dire non !".
Dans un courrier envoyé en fin de semaine dernière à l'ensemble des adhérents, Nathalie Mornas (Daumesnil Voyages, Paris), Marc Boehm (Altitude Voyages), Caroline Bouillot (Travel Connaisseurs Nice), Alain Alvarez (Rueil Voyages) et Nathalie Le Pourhiet (Excellent Voyages) tous candidats aux postes d'administrateurs, ont écrit à l'ensemble des adhérents.
Objectif : les alerter des dangers qui guettent, selon eux, le réseau. Parmi eux : prise de contrôle par un ou plusieurs investisseurs adhérents, perte du pouvoir décisionnel de la coopérative, contrôle des décisions par les seuls actionnaires majoritaires de Selectour Entreprises.
Le maintien du principe du « un homme, une voix » et la minorité de blocage promise par le président ne suffisent pas à les rassurer.
"Une minorité de blocage reste une minorité, à l'arrivée l'actionnaire aura le dessus. Dans le cadre d'une capitalisation, la coopérative doit rester à 51% des voix dans l'entreprise, tout autre proposition n'est pas acceptable. J'entends M. Abitbol dire qu'il n'y aura pas de fonds d'investissement, mais lui-même est soutenu par des fonds, et les autres investisseurs où vont-ils trouver les financements ?" ajoute Marc Boehm.
"Le réseau peut très bien vivre sans lui"
Autre motif d'inquiétude, la potentialité d'une vente des parts dans un, deux voire trois ans. "Par exemple, les parts de l'entreprise sont actuellement indivisibles. Selon ce schéma, si un adhérent détient plusieurs millions en actions, lors de son départ, si personne n'est acquéreur dans le réseau, la coopérative se voit dans l'obligation de racheter la globalité des actions." précise t-il.
Le projet adopté par le conseil d’administration sera soumis aux votes des adhérents en décembre prochain. Il devra recueillir 66 % de réponses positives pour passer, a annoncé Laurent Abitbol.
Et pour rallier à sa cause les troupes, il fait comprendre entre les lignes que ce sera son projet ou... son départ voire des départs...
"Dans le réseau, les plus gros touchent le plus et c'est normal, mais ils en veulent encore plus. Il ne faut pas oublier que 80% du volume de la CRF est réalisé par les petites et moyennes structures. Le réseau peut très bien vivre sans lui, d'ailleurs seule une partie de son volume passe par la CRF de Selectour, le reste de son business est négocié en direct auprès des fournisseurs, et cela ne dérange personne", explique Marc Boehm.
Le projet adopté par le conseil d’administration sera soumis aux votes des adhérents en décembre prochain. Il devra recueillir 66 % de réponses positives pour passer, a annoncé Laurent Abitbol.
Et pour rallier à sa cause les troupes, il fait comprendre entre les lignes que ce sera son projet ou... son départ voire des départs...
"Dans le réseau, les plus gros touchent le plus et c'est normal, mais ils en veulent encore plus. Il ne faut pas oublier que 80% du volume de la CRF est réalisé par les petites et moyennes structures. Le réseau peut très bien vivre sans lui, d'ailleurs seule une partie de son volume passe par la CRF de Selectour, le reste de son business est négocié en direct auprès des fournisseurs, et cela ne dérange personne", explique Marc Boehm.
"Il faut respecter les règles de la coopérative"
D'autres sujets préoccupent une partie des adhérents : la base de données mutualisées (BDM), ou le pilotage strict des ventes voulu par le président.
"Nous ne voulons pas être des franchisés. Nous ne voulons pas devenir la copie conforme d'Havas Voyages, nous voulons garder notre liberté. Quant à la BDM qui centralise aussi les données clients, nous demandons simplement qu'elle ne soit pas piloter par le siège mais part une société tierce" ajoute le patron d'Altitude Voyages.
"Le GIE, le côté entrepreneurial... il y a des choses intéressantes, nous disons oui, mais il faut respecter les règles de la coopérative" conclut Marc Boehm.
Comment se positionneront les adhérents ? Réponse le 22 juin prochain lors de l'Assemblée générale ordinaire du réseau qui verra l'élection de 5 administrateurs et du président du réseau.
Selon les résultats, Laurent Abitbol pourrait-il trouver un adversaire sur sa route ? Pour l'instant, il est seul candidat déclaré à sa propre succession...
"Nous ne voulons pas être des franchisés. Nous ne voulons pas devenir la copie conforme d'Havas Voyages, nous voulons garder notre liberté. Quant à la BDM qui centralise aussi les données clients, nous demandons simplement qu'elle ne soit pas piloter par le siège mais part une société tierce" ajoute le patron d'Altitude Voyages.
"Le GIE, le côté entrepreneurial... il y a des choses intéressantes, nous disons oui, mais il faut respecter les règles de la coopérative" conclut Marc Boehm.
Comment se positionneront les adhérents ? Réponse le 22 juin prochain lors de l'Assemblée générale ordinaire du réseau qui verra l'élection de 5 administrateurs et du président du réseau.
Selon les résultats, Laurent Abitbol pourrait-il trouver un adversaire sur sa route ? Pour l'instant, il est seul candidat déclaré à sa propre succession...