Air Austral ne devrait garder que quatre B-777 long courrier et pour le transport régional, un ATR 72 et deux B-737-800 - DR : Air Austral
La compagnie réunionnaise Air Austral modifie profondément ses opérations sur la métropole avec la suppression programmée en janvier 2013 des vols au départ de Lyon, Nantes, Toulouse et Marseille.
Des lignes déficitaires qui pesaient 21 millions d’euros par an dans les comptes de la compagnie), pour recentrer l’activité sur CDG avec 12 rotations par semaine.
Le vol de nuit historique en six rotations/semaine est donc renforcé par un deuxième vol à raison de six rotations par semaine.
La compagnie réunionnaise à laquelle Air France n’a pas donné suite à sa demande de tarifs de préacheminement, s’est donc entendu avec la SNCF pour s’engager sur 250 000 sièges TGV au départ d’une vingtaine de villes françaises vers CDG.
Les tarifs appliqués sur le tronçon rail seront identiques quelque soit la ville de départ ou d’arrivée à 30 euros le trajet. Et le passage du terminal 2A au 2C plus proche de la gare TGV facilitera encore les transit dès la rentrée de 2013.
Des lignes déficitaires qui pesaient 21 millions d’euros par an dans les comptes de la compagnie), pour recentrer l’activité sur CDG avec 12 rotations par semaine.
Le vol de nuit historique en six rotations/semaine est donc renforcé par un deuxième vol à raison de six rotations par semaine.
La compagnie réunionnaise à laquelle Air France n’a pas donné suite à sa demande de tarifs de préacheminement, s’est donc entendu avec la SNCF pour s’engager sur 250 000 sièges TGV au départ d’une vingtaine de villes françaises vers CDG.
Les tarifs appliqués sur le tronçon rail seront identiques quelque soit la ville de départ ou d’arrivée à 30 euros le trajet. Et le passage du terminal 2A au 2C plus proche de la gare TGV facilitera encore les transit dès la rentrée de 2013.
La page Gérard Ethève est tournée
Le message porté par Jean-Marc Grazzini, directeur général adjoint en charge du commercial est donc clair : la page est tournée sur la gestion de Gérard Ethève et c’est donc un nouveau chapitre qu’écrivent Marie-Joseph Malé et ses équipes depuis le mois de mai dernier.
Les résultats du trimestre juillet/septembre ont été en ligne avec le business plan défini en mai dernier, avec un chiffre d’affaires de 109 millions d’euros et un résultat d’exploitation positif de 5,78 millions.
Il fait suite à une perte de 25 millions enregistrée sur le premier trimestre, la période d’avril à juin.
Le mois de novembre continue sur la lancée de l’été avec un remplissage moyen de 88%. A noter que les passagers pourront bénéficier d’une continuation sur les vols régionaux pour un euro de plus pendant les vacances d’hiver.
Les résultats du trimestre juillet/septembre ont été en ligne avec le business plan défini en mai dernier, avec un chiffre d’affaires de 109 millions d’euros et un résultat d’exploitation positif de 5,78 millions.
Il fait suite à une perte de 25 millions enregistrée sur le premier trimestre, la période d’avril à juin.
Le mois de novembre continue sur la lancée de l’été avec un remplissage moyen de 88%. A noter que les passagers pourront bénéficier d’une continuation sur les vols régionaux pour un euro de plus pendant les vacances d’hiver.
Un retour à l’équilibre d’exploitation sur l’exercice 2013/14
Cette relance commerciale qui permet à Air Austral de regagner sa part de marché de 41% entre la métropole et la Réunion n‘occulte pas la situation financière difficile de la compagnie, lourdement endettée.
Le retour à l’équilibre d’exploitation est prévu sur l’exercice 2013/14.
Entretemps, il faudra continuer à réduire les coûts avec un objectif de 15 millions d’euros. Une partie des contrats fournisseurs a déjà été renégociée dans ce sens, notamment sur le catering et la maintenance.
Si la compagnie tient à amplifier son rôle de transporteur de l’Océan indien avec désormais 65 fréquences sur le réseau régional, la compagnie restreint ses ambitions sur la zone Asie/Pacifique.
Après avoir stoppé l’été dernier sa ligne Sydney-Nouméa et passé un accord avec Air Mauritius pour proposer en alternative le vol mauricien vers Perth, Air Austral maintient la desserte de Bangkok via Chennai, en B-737-800.
Si l’appareil est déjà en place, les dernières autorisations indiennes pour embarquer des passagers au départ de Chennai vers Bangkok reste à confirmer.
Un accord portant sur une dizaine de destinations indiennes en continuation a été signé avec Jet Airways.
Le retour à l’équilibre d’exploitation est prévu sur l’exercice 2013/14.
Entretemps, il faudra continuer à réduire les coûts avec un objectif de 15 millions d’euros. Une partie des contrats fournisseurs a déjà été renégociée dans ce sens, notamment sur le catering et la maintenance.
Si la compagnie tient à amplifier son rôle de transporteur de l’Océan indien avec désormais 65 fréquences sur le réseau régional, la compagnie restreint ses ambitions sur la zone Asie/Pacifique.
Après avoir stoppé l’été dernier sa ligne Sydney-Nouméa et passé un accord avec Air Mauritius pour proposer en alternative le vol mauricien vers Perth, Air Austral maintient la desserte de Bangkok via Chennai, en B-737-800.
Si l’appareil est déjà en place, les dernières autorisations indiennes pour embarquer des passagers au départ de Chennai vers Bangkok reste à confirmer.
Un accord portant sur une dizaine de destinations indiennes en continuation a été signé avec Jet Airways.
Un surplus d’une vingtaine de PNT
Autre point d’inquiétude, les appareils dont la compagnie ne veut plus.
Un B-777-200 est en cours de cession. L’autre B-777 neuf dont la compagnie n’a jamais pris livraison à Seattle, Boeing se charge de lui trouver un nouvel acquéreur.
Quant à la commande de deux A 380 dont la livraison est programmée pour fin 2014, Air Austral est toujours en négociation avec Airbus pour trouver là aussi une solution.
Mais Jean-Marc Grazzini se veut rassurant : toutes les pénalités liées à l’annulation de ces commandes ont été prises en compte dans le business plan.
La compagnie ne devrait donc garder que quatre B-777 long courrier, dont un en pleine propriété tandis que les autres sont en leasing et, pour le transport régional, un ATR 72 et deux B-737-800.
Cette réduction de la flotte provoque le surplus d’une vingtaine de PNT.
Quant à l’arrivée de XL Airways sur l’axe Réunion, Jean-Marc Grazzini minimise son impact : XL Airways proposera 77 000 sièges sur un total de 1,5 million.
Air Austral continuera de jouer la carte du service classique face à un concurrent se positionnant sur le low cost.
Un B-777-200 est en cours de cession. L’autre B-777 neuf dont la compagnie n’a jamais pris livraison à Seattle, Boeing se charge de lui trouver un nouvel acquéreur.
Quant à la commande de deux A 380 dont la livraison est programmée pour fin 2014, Air Austral est toujours en négociation avec Airbus pour trouver là aussi une solution.
Mais Jean-Marc Grazzini se veut rassurant : toutes les pénalités liées à l’annulation de ces commandes ont été prises en compte dans le business plan.
La compagnie ne devrait donc garder que quatre B-777 long courrier, dont un en pleine propriété tandis que les autres sont en leasing et, pour le transport régional, un ATR 72 et deux B-737-800.
Cette réduction de la flotte provoque le surplus d’une vingtaine de PNT.
Quant à l’arrivée de XL Airways sur l’axe Réunion, Jean-Marc Grazzini minimise son impact : XL Airways proposera 77 000 sièges sur un total de 1,5 million.
Air Austral continuera de jouer la carte du service classique face à un concurrent se positionnant sur le low cost.
Air Austral en quelques chiffres
- CA 2011/12 : 405 M€ (+9,5%)
- Un millier d’employés
- Un million de passagers par an dont 15% de tourisme, 35% de business et administration, le reste étant du trafic affinitaire
- Commercialisation : à la Réunion : 45% de ventes directes, 55% de ventes agences ; en France : 1 à 2% seulement de vente directe mais plus de 10% de vente internet (OTA comprises).
- Un millier d’employés
- Un million de passagers par an dont 15% de tourisme, 35% de business et administration, le reste étant du trafic affinitaire
- Commercialisation : à la Réunion : 45% de ventes directes, 55% de ventes agences ; en France : 1 à 2% seulement de vente directe mais plus de 10% de vente internet (OTA comprises).