Pour beaucoup de professionnels, Noël 2005 ne restera pas dans les annales...
Selon le directeur général d’Expedia, la chute des réservations a commencé dès la semaine qui a suivi le début des émeutes. Certains marché ont été les plus sensibles aux images de désolation qu’ont montré les médias étrangers.
Sans surprise, c’est sur les USA que la chute est la plus importante avec un recul de 44 % des réservations. Le Canada vient tout de suite derrière avec – 33 % suivi du Royaume Uni et l’Allemagne avec – 27 %.
« Ce ne sont que des projections et il faut rappeler que nous nous trouvions en basse saison. Il est encore trop tôt pour avoir une idée précise de l’impact réel. Nous ferons une réunion le 8 décembre prochain pour faire un état des lieux précis », explique Marie Christine Duboscq, la présidente du conseil du tourisme d’accueil au Snav.
700 annulation des japonais
Avec la clientèle américaine, manquent aussi à l’appel les japonais. Les principales agences réceptives, JTB et Miki Travel totalisent près de 700 annulations.
« Nous avons eu de la chance dans notre malheur si je puis dire, avec des faits qui se sont déroulés en saison creuse. Je vous laisse imaginer si ça c’était passé en été », explique Michel Barraud, le directeur général de Paris Vision.
Néanmoins, il reconnaît que le mois de novembre ne restera pas dans les annales. « Il y a eu peu d’annulations car nous avons affaire à une clientèle individuelle, et que les annulations étaient soumise à frais. Ce qui est le plus inquiétant, ce sont les réservations à venir, notamment pour les fêtes de fin d’année. Les réservations à 45 jours ont chuté. »
Des russes alarmistes
« Nous avons eu peu d’annulations pendant les troubles. Je dirai 3 ou 4 pas plus » concède-t-on chez CGTT, spécialisé sur la marché russe. Pourtant, dans sa mise en garde, le ministère des affaires étrangères russe n’y était pas allé avec le dos de la cuillère.
Dans une note, celui-ci déclarait le 6 novembre que « la situation, qui jusqu’ici était préoccupante dans les départements de la région parisienne, l’est désormais aussi dans d’autres villes de France et même dans certains quartiers de Paris.»
Pas de quoi tenter le chaland…
« Pour les réveillons à Paris et en France, nous sommes en net recul. Notre clientèle est aisée, et elle recherche avant tout le calme. Si elle ne va pas en France, elle ira ailleurs.»
Selon le directeur d’Expedia, les réservations aurait un peu remonté ces derniers jours mais l’incertitude demeurait sur les vacances d’hiver.
La campagne c'est maintenant qu'il faut la démarrer
Pour relancer la machine, Dominique Perben, ministre des Transports et du Tourisme, a annoncé hier le lancement d'une campagne de communication aux Etats-Unis, au Japon et en Russie.
C’est Maison de la France, sous la direction de Léon Bertrand, le ministre délégué au Tourisme, qui mettra en place cette campagne, en ciblant justement la période des fêtes de fin d'année. Mais aucune date n'a encore été arrêtée.
Que Maison de la France ne tarde pas à la mettre en place car c’est maintenant qu’il faut forcer la décision car, selon le directeur d’Expedia, on commence à voir fleurir les promotions hôtelières.
A l’heure où le secteur reprenait des couleurs, cette incertitude sur la fin de l’année pourrait bien peser lourd dans les comptes.
Sans surprise, c’est sur les USA que la chute est la plus importante avec un recul de 44 % des réservations. Le Canada vient tout de suite derrière avec – 33 % suivi du Royaume Uni et l’Allemagne avec – 27 %.
« Ce ne sont que des projections et il faut rappeler que nous nous trouvions en basse saison. Il est encore trop tôt pour avoir une idée précise de l’impact réel. Nous ferons une réunion le 8 décembre prochain pour faire un état des lieux précis », explique Marie Christine Duboscq, la présidente du conseil du tourisme d’accueil au Snav.
700 annulation des japonais
Avec la clientèle américaine, manquent aussi à l’appel les japonais. Les principales agences réceptives, JTB et Miki Travel totalisent près de 700 annulations.
« Nous avons eu de la chance dans notre malheur si je puis dire, avec des faits qui se sont déroulés en saison creuse. Je vous laisse imaginer si ça c’était passé en été », explique Michel Barraud, le directeur général de Paris Vision.
Néanmoins, il reconnaît que le mois de novembre ne restera pas dans les annales. « Il y a eu peu d’annulations car nous avons affaire à une clientèle individuelle, et que les annulations étaient soumise à frais. Ce qui est le plus inquiétant, ce sont les réservations à venir, notamment pour les fêtes de fin d’année. Les réservations à 45 jours ont chuté. »
Des russes alarmistes
« Nous avons eu peu d’annulations pendant les troubles. Je dirai 3 ou 4 pas plus » concède-t-on chez CGTT, spécialisé sur la marché russe. Pourtant, dans sa mise en garde, le ministère des affaires étrangères russe n’y était pas allé avec le dos de la cuillère.
Dans une note, celui-ci déclarait le 6 novembre que « la situation, qui jusqu’ici était préoccupante dans les départements de la région parisienne, l’est désormais aussi dans d’autres villes de France et même dans certains quartiers de Paris.»
Pas de quoi tenter le chaland…
« Pour les réveillons à Paris et en France, nous sommes en net recul. Notre clientèle est aisée, et elle recherche avant tout le calme. Si elle ne va pas en France, elle ira ailleurs.»
Selon le directeur d’Expedia, les réservations aurait un peu remonté ces derniers jours mais l’incertitude demeurait sur les vacances d’hiver.
La campagne c'est maintenant qu'il faut la démarrer
Pour relancer la machine, Dominique Perben, ministre des Transports et du Tourisme, a annoncé hier le lancement d'une campagne de communication aux Etats-Unis, au Japon et en Russie.
C’est Maison de la France, sous la direction de Léon Bertrand, le ministre délégué au Tourisme, qui mettra en place cette campagne, en ciblant justement la période des fêtes de fin d'année. Mais aucune date n'a encore été arrêtée.
Que Maison de la France ne tarde pas à la mettre en place car c’est maintenant qu’il faut forcer la décision car, selon le directeur d’Expedia, on commence à voir fleurir les promotions hôtelières.
A l’heure où le secteur reprenait des couleurs, cette incertitude sur la fin de l’année pourrait bien peser lourd dans les comptes.