Matthias Fekl, le secrétaire d'état chargé du tourisme a inauguré le salon Rendez-vous en France en compagnie de Christian Mantéi, le directeur d'Atout France. DR-LAC
Les allées du salon Rendez-vous en France ressemblent à une petite fourmilière.
Ici pas d'impressionnantes décorations ou de coûteux habillages de stand. Chacun est assis derrière un simple comptoir et travaille.
Près de 750 exposants français ont pris 23 000 rendez-vous avec des professionnels venus de 67 pays.
Et 17 régions se sont mobilisées pour accueillir 420 tour-opérateurs dans le cadre de 36 éductours.
"J'ai trouvé de quoi organiser des visites à vélo et des séjours dans des châteaux originaux pour mes clients" explique Ashish Chitnis, du tour-opérateur indien Mercury Travel. "Mais Paris reste bien sûr une ville incontournable que tout Indien rêve de découvrir"
Un peu plus loin, Simon Sun, du TO chinois BCTS s'intéresse également aux tours à bicyclettes ainsi qu'aux promenades à Paris en 2CV. "La France a toujours une excellente image auprès de ma clientèle. Les gens ne me posent pas de questions sur la sécurité, ils ont encore envie de voyager".
Même constat pour Sachin Varma de l'agence Virtual Holidays, qui opère sur le marché indien. "Les Indiens viennent en France pour faire du shopping sur les Champs Elysées, se divertir au Moulin Rouge. Cela reste un voyage facile à vendre".
Ici pas d'impressionnantes décorations ou de coûteux habillages de stand. Chacun est assis derrière un simple comptoir et travaille.
Près de 750 exposants français ont pris 23 000 rendez-vous avec des professionnels venus de 67 pays.
Et 17 régions se sont mobilisées pour accueillir 420 tour-opérateurs dans le cadre de 36 éductours.
"J'ai trouvé de quoi organiser des visites à vélo et des séjours dans des châteaux originaux pour mes clients" explique Ashish Chitnis, du tour-opérateur indien Mercury Travel. "Mais Paris reste bien sûr une ville incontournable que tout Indien rêve de découvrir"
Un peu plus loin, Simon Sun, du TO chinois BCTS s'intéresse également aux tours à bicyclettes ainsi qu'aux promenades à Paris en 2CV. "La France a toujours une excellente image auprès de ma clientèle. Les gens ne me posent pas de questions sur la sécurité, ils ont encore envie de voyager".
Même constat pour Sachin Varma de l'agence Virtual Holidays, qui opère sur le marché indien. "Les Indiens viennent en France pour faire du shopping sur les Champs Elysées, se divertir au Moulin Rouge. Cela reste un voyage facile à vendre".
Une rallonge au budget d'Atout France
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Pourtant, notre célèbre Tour Eiffel n'est pas toujours suffisante pour convaincre les clients face aux pays concurrents qui n'hésitent pas à aligner des millions d'euros dans d'onéreuses campagnes de communication.
L'an passé, le premier tour-opérateur brésilien CVC a d'ailleurs vendu plus de voyages à Lisbonne qu'à Paris, à la suite d'une importante campagne de publicité du Portugal.
Mais Christian Mantéi, le directeur d'Atout France reste philosophe.
En valeur absolue, la France demeure la première destination européenne des Brésiliens. Elle est même devenue la première pour les Américains.
Il est toutefois conscient de l'environnement ultra-concurrentiel dans lequel il doit évoluer.
"Le tourisme est une économie de l'offre et pas de la demande. Il faut donc des stocks suffisants à vendre aux clients, notamment des chambres d'hôtels".
Pour séduire les touristes, les collectivités locales doivent donc rendre leur territoire attractif afin de trouver des investisseurs qui voudront ensuite s'y implanter et construire les infrastructures nécessaires aux voyageurs.
Un cercle vertueux pas toujours facile à mettre en place pour certaines régions isolées, mais pourrait naître des contrats de destinations, ainsi que de la création de marques.
"Autrefois, chaque région travaillait de son coté, mais désormais, il y a une démarche cohérente et globale sur la marque France" poursuit Christian Mantéi.
Il se réjouit d'ailleurs de l'engagement du ministre Laurent Fabius envers la profession.
Même s'il n'a pas été en mesure d'inaugurer le salon, retenu à Lausanne pour des pourparlers sur le nucléaire iranien, il a offert une rallonge d'un million d'euros pour Atout France, dont le budget était en baisse cette année.
De quoi prouver l'implication du gouvernement dans le secteur, comme l'a rappelé le secrétaire d'état Matthias Fekl venu pour couper le ruban.
"Le tourisme a été trop longtemps négligé, alors qu'il constitue une source d'emplois non délocalisables. Nous allons aujourd'hui accompagner la diversification des territoires et la montée en gamme de l'offre grâce au contrat de destination. Je me réjouis d'avoir aujourd'hui une offre cohérente et lisible".
Afin de traduire ces paroles en actes, Laurent Fabius devrait prochainement faire des annonces concernant la création de marques qui devraient valoriser encore plus les territoires.
L'an passé, le premier tour-opérateur brésilien CVC a d'ailleurs vendu plus de voyages à Lisbonne qu'à Paris, à la suite d'une importante campagne de publicité du Portugal.
Mais Christian Mantéi, le directeur d'Atout France reste philosophe.
En valeur absolue, la France demeure la première destination européenne des Brésiliens. Elle est même devenue la première pour les Américains.
Il est toutefois conscient de l'environnement ultra-concurrentiel dans lequel il doit évoluer.
"Le tourisme est une économie de l'offre et pas de la demande. Il faut donc des stocks suffisants à vendre aux clients, notamment des chambres d'hôtels".
Pour séduire les touristes, les collectivités locales doivent donc rendre leur territoire attractif afin de trouver des investisseurs qui voudront ensuite s'y implanter et construire les infrastructures nécessaires aux voyageurs.
Un cercle vertueux pas toujours facile à mettre en place pour certaines régions isolées, mais pourrait naître des contrats de destinations, ainsi que de la création de marques.
"Autrefois, chaque région travaillait de son coté, mais désormais, il y a une démarche cohérente et globale sur la marque France" poursuit Christian Mantéi.
Il se réjouit d'ailleurs de l'engagement du ministre Laurent Fabius envers la profession.
Même s'il n'a pas été en mesure d'inaugurer le salon, retenu à Lausanne pour des pourparlers sur le nucléaire iranien, il a offert une rallonge d'un million d'euros pour Atout France, dont le budget était en baisse cette année.
De quoi prouver l'implication du gouvernement dans le secteur, comme l'a rappelé le secrétaire d'état Matthias Fekl venu pour couper le ruban.
"Le tourisme a été trop longtemps négligé, alors qu'il constitue une source d'emplois non délocalisables. Nous allons aujourd'hui accompagner la diversification des territoires et la montée en gamme de l'offre grâce au contrat de destination. Je me réjouis d'avoir aujourd'hui une offre cohérente et lisible".
Afin de traduire ces paroles en actes, Laurent Fabius devrait prochainement faire des annonces concernant la création de marques qui devraient valoriser encore plus les territoires.