La polémique sur les retraites chapeaux touche désormais Air France-KLM.
Jeudi 28 novembre 2013, deux syndicats de la compagnie ont dénoncé des pratiques "aussi choquantes" pour les salariés du groupe en restructuration que pour ceux de PSA Peugeot Citroën.
Le Syndicat des pilotes d'Air France (SPAF) estime ainsi qu'en moyenne 15 millions d'euros par an sont provisionnés depuis 2005 pour le régime dit de « retraite complémentaire ». Soit un total de 119 millions d'euros destinés aux retraites chapeaux de 37 cadres dirigeants.
Alexandre de Juniac, Président n'est pas concerné. Le bénéfice de ce régime lui a été rejeté en Conseil d'administration en 2011, précise l'organisation. Ce dernier dénonce des pratiques "parfaitement disproportionnées au regard des difficultés de l'entreprise et des efforts consentis par [les] salariés".
Il indique par ailleurs à l'AFP que les rémunérations des membres du Conseil d'administration auraient plus que doublé en 2012. Il appuie ses affirmations en présentant un document de référence qui prouverait que 2,2 millions d'euros ont été attribués en 2012 contre un million en 2011.
De son côté, Sud Aérien ajoute que Jean-Cyril Spinetta, ancien PDG du groupe, touche, depuis 2009, "une retraite à vie de 350 à 400 000 euros".
La direction du transporteur parle, elle, de chiffres "sans commune mesure avec la réalité". Elle explique que seuls 13 millions d'euros auraient été provisionnés "au total", selon BFMTV.
Le porte-parole ajoute que "ce régime n'est plus financé depuis deux ans". Dénoncé en 2012 par le patron du groupe, il ne serait proposé à aucun nouvel entrant depuis le 1er janvier 2013.
Jeudi 28 novembre 2013, deux syndicats de la compagnie ont dénoncé des pratiques "aussi choquantes" pour les salariés du groupe en restructuration que pour ceux de PSA Peugeot Citroën.
Le Syndicat des pilotes d'Air France (SPAF) estime ainsi qu'en moyenne 15 millions d'euros par an sont provisionnés depuis 2005 pour le régime dit de « retraite complémentaire ». Soit un total de 119 millions d'euros destinés aux retraites chapeaux de 37 cadres dirigeants.
Alexandre de Juniac, Président n'est pas concerné. Le bénéfice de ce régime lui a été rejeté en Conseil d'administration en 2011, précise l'organisation. Ce dernier dénonce des pratiques "parfaitement disproportionnées au regard des difficultés de l'entreprise et des efforts consentis par [les] salariés".
Il indique par ailleurs à l'AFP que les rémunérations des membres du Conseil d'administration auraient plus que doublé en 2012. Il appuie ses affirmations en présentant un document de référence qui prouverait que 2,2 millions d'euros ont été attribués en 2012 contre un million en 2011.
De son côté, Sud Aérien ajoute que Jean-Cyril Spinetta, ancien PDG du groupe, touche, depuis 2009, "une retraite à vie de 350 à 400 000 euros".
La direction du transporteur parle, elle, de chiffres "sans commune mesure avec la réalité". Elle explique que seuls 13 millions d'euros auraient été provisionnés "au total", selon BFMTV.
Le porte-parole ajoute que "ce régime n'est plus financé depuis deux ans". Dénoncé en 2012 par le patron du groupe, il ne serait proposé à aucun nouvel entrant depuis le 1er janvier 2013.
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