Ryanair est dur en affaires.
Et ce n’est pas l’aéroport de Charles de Gaulle qui dira le contraire.
La compagnie aérienne négocie en effet depuis plusieurs mois son arrivée dans la plateforme parisienne.
Et sans surprise, ce sont les taxes qui posent problème. Car pour le moment, l’aéroport refuse d’accorder une quelconque réduction à une compagnie habituée à ce qu’on cède à tous ses caprices.
Ryanair devra donc faire comme tout le monde et régler intégralement ses factures si elle veut se poser sur le tarmac parisien.
Un bras de fer déjà évoqué à demi-mot par le directeur commercial David O'Brien lors d’une conférence de presse à Paris en janvier dernier. Il assurait à l’époque envisager de se poser à Roissy, faute de place à Orly, même si les conditions d'exploitations étaient trop onéreuses.
Atterrir à Charles de Gaulle lui permettrait notamment de séduire les voyageurs d’affaires, aujourd’hui bien peu enclins à supporter les bouchons de l’autoroute A16 pour rallier Beauvais.
Elle pourrait également y positionner une partie de ses 200 futurs Boeing 737 MAX, qu'elle a commandé en septembre 2014 pour un montant de 22 milliards de dollars (prix catalogue.)
Et ce n’est pas l’aéroport de Charles de Gaulle qui dira le contraire.
La compagnie aérienne négocie en effet depuis plusieurs mois son arrivée dans la plateforme parisienne.
Et sans surprise, ce sont les taxes qui posent problème. Car pour le moment, l’aéroport refuse d’accorder une quelconque réduction à une compagnie habituée à ce qu’on cède à tous ses caprices.
Ryanair devra donc faire comme tout le monde et régler intégralement ses factures si elle veut se poser sur le tarmac parisien.
Un bras de fer déjà évoqué à demi-mot par le directeur commercial David O'Brien lors d’une conférence de presse à Paris en janvier dernier. Il assurait à l’époque envisager de se poser à Roissy, faute de place à Orly, même si les conditions d'exploitations étaient trop onéreuses.
Atterrir à Charles de Gaulle lui permettrait notamment de séduire les voyageurs d’affaires, aujourd’hui bien peu enclins à supporter les bouchons de l’autoroute A16 pour rallier Beauvais.
Elle pourrait également y positionner une partie de ses 200 futurs Boeing 737 MAX, qu'elle a commandé en septembre 2014 pour un montant de 22 milliards de dollars (prix catalogue.)
Le développement de Zaventem n'a pas beaucoup pénalisé Charleroi
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L'arrivée probable de Ryanair à Roissy pourrait-elle inquiéter Beauvais, la principale plateforme de la compagnie en France ?
La direction de l'aéroport refuse pour l'instant de répondre à cette question.
La compagnie irlandaise assure aujourd’hui 83% des 4.03 millions de passagers accueillis l'an dernier. Une activité en léger recul de 0.9% à cause d'un renouvellement de sa flotte.
Présente depuis les années 90, Ryanair a largement contribué à l’essor de Beauvais. Mais ce succès n'est pas gratuit.
Selon le journal Les Echos la compagnie aurait bénéficié de 6.5 millions d’euros de ristournes en 2013 sur les redevances balisage, passagers, atterrissage, la taxe sur les nuisances sonores aériennes ou la contribution dédiée aux personnes à mobilité réduite.
Beauvais peut toutefois se rassurer sur les intentions de Ryanair au regard de l’expérience belge.
Son arrivée à Zaventem fin 2013 n’a pas été si catastrophique pour Charleroi, qui s’attendait à perdre 900 000 clients. La chute aura finalement été deux fois moins importante grâce au développement d’autres compagnies.
"Cela n’a pas pénalisé notre activité. Au contraire, il s’agissait d’un vrai challenge car nous avons du séduire de nouveaux opérateurs pour maintenir notre trafic, comme Pégasus" explique Vincent Grassa le porte-parole.
David O’Brien a d’ailleurs confirmé que Charleroi resterait la plateforme privilégiée en Belgique pour tester de nouvelles ouvertures.
L’aéroport Zaventem serait davantage consacré aux destinations sûres, qui ne représentent pas de risque commercial. Rappelons que ce dernier est beaucoup plus cher, avec une différence de 30 euros de taxes par passagers.
La direction de l'aéroport refuse pour l'instant de répondre à cette question.
La compagnie irlandaise assure aujourd’hui 83% des 4.03 millions de passagers accueillis l'an dernier. Une activité en léger recul de 0.9% à cause d'un renouvellement de sa flotte.
Présente depuis les années 90, Ryanair a largement contribué à l’essor de Beauvais. Mais ce succès n'est pas gratuit.
Selon le journal Les Echos la compagnie aurait bénéficié de 6.5 millions d’euros de ristournes en 2013 sur les redevances balisage, passagers, atterrissage, la taxe sur les nuisances sonores aériennes ou la contribution dédiée aux personnes à mobilité réduite.
Beauvais peut toutefois se rassurer sur les intentions de Ryanair au regard de l’expérience belge.
Son arrivée à Zaventem fin 2013 n’a pas été si catastrophique pour Charleroi, qui s’attendait à perdre 900 000 clients. La chute aura finalement été deux fois moins importante grâce au développement d’autres compagnies.
"Cela n’a pas pénalisé notre activité. Au contraire, il s’agissait d’un vrai challenge car nous avons du séduire de nouveaux opérateurs pour maintenir notre trafic, comme Pégasus" explique Vincent Grassa le porte-parole.
David O’Brien a d’ailleurs confirmé que Charleroi resterait la plateforme privilégiée en Belgique pour tester de nouvelles ouvertures.
L’aéroport Zaventem serait davantage consacré aux destinations sûres, qui ne représentent pas de risque commercial. Rappelons que ce dernier est beaucoup plus cher, avec une différence de 30 euros de taxes par passagers.