L’ouverture du ciel marocain qui fut une aubaine pour les transporteurs low cost et pour les voyageurs n’a pas vraiment rendu service à la compagnie nationale.
Il fallait s’y attendre. L’ouverture du ciel marocain qui fut une aubaine pour les transporteurs low cost et pour les voyageurs n’a pas vraiment rendu service à la compagnie nationale.
Aujourd’hui, les low cost y contrôlent 35% des vols tandis que la RAM, de son côté, affirme perdre deux millions d’euros par semaine depuis le mois de mars.
Le printemps arabe et ses conséquences sur le ralentissement des activités touristiques, et la hausse du prix du kérosène alourdissent encore les coûts opérationnels d’une compagnie nationale exangüe.
Pourtant, la RAM a tenté de réagir. Si l’on en croit les propos de Driss Benhima, son Pdg, rapportés par la presse marocaine, la baisse des coûts a été de 18% sur ces huit dernières années mais, parallèlement la concurrence a fait chuter les tarifs de 26%.
Aujourd’hui, les low cost y contrôlent 35% des vols tandis que la RAM, de son côté, affirme perdre deux millions d’euros par semaine depuis le mois de mars.
Le printemps arabe et ses conséquences sur le ralentissement des activités touristiques, et la hausse du prix du kérosène alourdissent encore les coûts opérationnels d’une compagnie nationale exangüe.
Pourtant, la RAM a tenté de réagir. Si l’on en croit les propos de Driss Benhima, son Pdg, rapportés par la presse marocaine, la baisse des coûts a été de 18% sur ces huit dernières années mais, parallèlement la concurrence a fait chuter les tarifs de 26%.
1500 emplois sur la sellette
Ce qui fait dire au patron de la RAM que « l’issue fatale est bien plus proche qu’on ne le pense ».
L’idée d’un plan social qui supprimerait 1500 emplois sur un total de 5300 a été lancée mais les négociations avec les représentants du personnel n‘ont pas encore été entamées.
La compagnie prévoit également de fermer des lignes point à point pour revenir à une exploitation via son hub de Casablanca.
17% de ces lignes seraient déficitaires au point de représenter 37% des pertes de la compagnie. Mais cette décision pourrait laisser encore plus de terrain aux compagnies à bas coûts dont la spécificité est justement d’opérer en point à point.
L’idée d’un plan social qui supprimerait 1500 emplois sur un total de 5300 a été lancée mais les négociations avec les représentants du personnel n‘ont pas encore été entamées.
La compagnie prévoit également de fermer des lignes point à point pour revenir à une exploitation via son hub de Casablanca.
17% de ces lignes seraient déficitaires au point de représenter 37% des pertes de la compagnie. Mais cette décision pourrait laisser encore plus de terrain aux compagnies à bas coûts dont la spécificité est justement d’opérer en point à point.
Projet de recapitalisation de la compagnie
Mais surtout une solution financière serait à l’étude si l’on en croit Maghreb Confidentiel qui aurait laissé entendre qu’un projet de recapitalisation de la compagnie, suivi par une introduction en bourse serait à l’étude.
Dans ce dernier scénario l’Etat marocain garderait une participation minoritaire. La RAM aurait approché diverses compagnies « amies » comme Air France/KLM ou IAG (BA/IB) pour étudier la possibilité d’un rapprochement stratégique et financier.
Sa position stratégique de porte d’entrée de l’Afrique ne serait pas pour déplaire aux grands groupes aériens, notamment à BA/IB qui ne disposent ni d’un réseau conséquent ni d’alliés de taille sur ce continent où le transport aérien ne demande qu’à se développer.
IAG ne cache pas son intention d'investir dans d'autres compagnies aériennes. Reste à savoir si Air France-KLM laisserait partir dans le camp adverse une compagnie considérée depuis longtemps comme une alliée.
Dans ce dernier scénario l’Etat marocain garderait une participation minoritaire. La RAM aurait approché diverses compagnies « amies » comme Air France/KLM ou IAG (BA/IB) pour étudier la possibilité d’un rapprochement stratégique et financier.
Sa position stratégique de porte d’entrée de l’Afrique ne serait pas pour déplaire aux grands groupes aériens, notamment à BA/IB qui ne disposent ni d’un réseau conséquent ni d’alliés de taille sur ce continent où le transport aérien ne demande qu’à se développer.
IAG ne cache pas son intention d'investir dans d'autres compagnies aériennes. Reste à savoir si Air France-KLM laisserait partir dans le camp adverse une compagnie considérée depuis longtemps comme une alliée.