Pour Christian Coulaud, c'est la créance de Nosilys qui a fait basculer sa trésorerie. - Photo DR
Le tribunal de commerce de Créteil a rendu son jugement sur l'affaire Runaworld, en cessation de paiement depuis janvier dernier.
Deux pistes étaient possibles : un dossier de reprise proposé par l'agence Fab Travel qui avait déjà assuré le relais de l'émission de billetterie pour les agences clientes de Runaworld lorsque cette dernière avait été privée de BSP pour défaut de paiement.
L'autre piste était la liquidation pure et simple. C'est ce choix que le tribunal de commerce a retenu. "Le tribunal a jugé que la surface financière de Fab Travel n'était pas suffisante pour assumer le risque de cette nouvelle activité", explique Christian Coulaud le fondateur de Runaworld.
Il est vrai que l'historique de Runaworld pouvait étayer ce choix. L'entreprise avait eu à subir la défaillance de l'agence espagnole Terminal A pour laquelle Runaworld assurait la billetterie en France et, dans un intervalle rapproché, la faillite de Nosilys.
Pour Christian Coulaud, c'est la créance de Nosilys qui a fait basculer sa trésorerie.
Deux pistes étaient possibles : un dossier de reprise proposé par l'agence Fab Travel qui avait déjà assuré le relais de l'émission de billetterie pour les agences clientes de Runaworld lorsque cette dernière avait été privée de BSP pour défaut de paiement.
L'autre piste était la liquidation pure et simple. C'est ce choix que le tribunal de commerce a retenu. "Le tribunal a jugé que la surface financière de Fab Travel n'était pas suffisante pour assumer le risque de cette nouvelle activité", explique Christian Coulaud le fondateur de Runaworld.
Il est vrai que l'historique de Runaworld pouvait étayer ce choix. L'entreprise avait eu à subir la défaillance de l'agence espagnole Terminal A pour laquelle Runaworld assurait la billetterie en France et, dans un intervalle rapproché, la faillite de Nosilys.
Pour Christian Coulaud, c'est la créance de Nosilys qui a fait basculer sa trésorerie.
Christian Coulaud démissionnera du SNAV
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Les quatre salariés de Runaworld ont donc une dizaine de jours pour transférer les dossiers des agences toujours clientes vers d'autres fournisseurs de leurs choix. Puis à partir du 16 juillet, Runaworld n'existera plus et Christian Coulaud démissionnera du SNAV dont il assumait la vice-présidence.
La trésorerie restante de Runaworld, estimée à 1,7 million d'euros, sera répartie entre les différents créanciers. Rappelons que, côté fournisseurs, la créance la plus forte est détenue par Air France pour un montant de 600 000 euros.
Il n'empêche que si l'activité de gestion des tarifs et d'émission de billetterie pour des agences tierces est considéré comme un métier à risques, les agences non-IATA n'ont plus beaucoup de choix pour trouver le bon fournisseur sur le marché français.
Entre Go Voyages qui est passé dans une autre dimension depuis sa fusion avec e-Dreams et Opodo - et que l'on dit moins généreux dans ses contrats avec les distributeurs - et Sirius, la plate-forme belge filiale de TUI, le choix est mince.
"Il y a vraiment une place à prendre pour un spécialiste de la billetterie à l'échelon européen mais avec une assise financière solide", analyse Christian Coulaud. Peut-être le début d'une nouvelle aventure...
La trésorerie restante de Runaworld, estimée à 1,7 million d'euros, sera répartie entre les différents créanciers. Rappelons que, côté fournisseurs, la créance la plus forte est détenue par Air France pour un montant de 600 000 euros.
Il n'empêche que si l'activité de gestion des tarifs et d'émission de billetterie pour des agences tierces est considéré comme un métier à risques, les agences non-IATA n'ont plus beaucoup de choix pour trouver le bon fournisseur sur le marché français.
Entre Go Voyages qui est passé dans une autre dimension depuis sa fusion avec e-Dreams et Opodo - et que l'on dit moins généreux dans ses contrats avec les distributeurs - et Sirius, la plate-forme belge filiale de TUI, le choix est mince.
"Il y a vraiment une place à prendre pour un spécialiste de la billetterie à l'échelon européen mais avec une assise financière solide", analyse Christian Coulaud. Peut-être le début d'une nouvelle aventure...