La low cost irlandaise vient d’annoncer la mise en place dès novembre prochain de cinq nouvelles lignes au départ de Beauvais : Marrakech (4/7), Fez (3/7), Tanger (3/7), Nador (2/7) et Vérone (3/7).
Ces ouvertures s’ajoutent à celles, récentes, de Séville et Barcelone, portant à 34 le nombre de destinations desservies depuis l’aéroport de l‘Oise.
Pour autant, la low cost qui compte désormais 43 bases européennes dont une française à Marseille ne veut ni ne peut toujours pas baser des avions à Beauvais qui représentera cette année 2,5 millions de passagers sur les 8 millions escomptés par Ryanair en France.
« Au vu du nombre de destinations desservies à Beauvais, nous pourrions très facilement en faire une base mais pour différentes raisons, il n’est pas prévu de le faire dans un avenir proche », estime Janita Govinden, sales & marketing executive.
Ces ouvertures s’ajoutent à celles, récentes, de Séville et Barcelone, portant à 34 le nombre de destinations desservies depuis l’aéroport de l‘Oise.
Pour autant, la low cost qui compte désormais 43 bases européennes dont une française à Marseille ne veut ni ne peut toujours pas baser des avions à Beauvais qui représentera cette année 2,5 millions de passagers sur les 8 millions escomptés par Ryanair en France.
« Au vu du nombre de destinations desservies à Beauvais, nous pourrions très facilement en faire une base mais pour différentes raisons, il n’est pas prévu de le faire dans un avenir proche », estime Janita Govinden, sales & marketing executive.
L’ouverture d’un deuxième terminal traîne en longueur...
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La compagnie irlandaise attend la décision du tribunal d’Aix en Provence à propos du statut de ses employés à Marseille qui travaillent avec un contrat irlandais.
« Avant ce jugement qui devrait intervenir en novembre, il n’est pas question d’envisager l’ouverture d’une autre base française », explique Janita Govinden.
Ryanair a d’ailleurs laissé entendre qu’elle pourrait fermer la base de Marseille si le jugement était en sa défaveur…
Mais l’autre raison pour laquelle Beauvais ne peut accueillir une base tient à l’équipement de l’aéroport.
Si du côté de l’aménagement de l’accueil des voyageurs, les choses avancent avec l’ouverture d’un deuxième terminal de 8 000 mètres carrés. - une ouverture prévue le 6 décembre - du côté de l’opérationnel, cela traîne en longueur.
L’aéroport ne dispose pas de l’installation ILS catégorie 3 qui permettrait aux appareils de se poser par n’importe quel temps.
« Sans cet équipement et sans plan de sol artificiel, il est difficile de ramener les appareils pour leur faire passer la nuit sur la plate-forme », précise un responsable de l’aéroport de Beauvais.
Alors, en attendant, Beauvais reste la première plate-forme française de Ryanair par le nombre de pax transportés, sans pour autant qu’un seul appareil lui soit dédié.
« Avant ce jugement qui devrait intervenir en novembre, il n’est pas question d’envisager l’ouverture d’une autre base française », explique Janita Govinden.
Ryanair a d’ailleurs laissé entendre qu’elle pourrait fermer la base de Marseille si le jugement était en sa défaveur…
Mais l’autre raison pour laquelle Beauvais ne peut accueillir une base tient à l’équipement de l’aéroport.
Si du côté de l’aménagement de l’accueil des voyageurs, les choses avancent avec l’ouverture d’un deuxième terminal de 8 000 mètres carrés. - une ouverture prévue le 6 décembre - du côté de l’opérationnel, cela traîne en longueur.
L’aéroport ne dispose pas de l’installation ILS catégorie 3 qui permettrait aux appareils de se poser par n’importe quel temps.
« Sans cet équipement et sans plan de sol artificiel, il est difficile de ramener les appareils pour leur faire passer la nuit sur la plate-forme », précise un responsable de l’aéroport de Beauvais.
Alors, en attendant, Beauvais reste la première plate-forme française de Ryanair par le nombre de pax transportés, sans pour autant qu’un seul appareil lui soit dédié.