Pour Ryanair, et son patron Michael O'Leary, l'expérience client devient de plus en plus important - Photo P.C.
Ryanair a présenté à Londres, mercredi 26 mars 2014, la nouvelle façon dont seront désormais traités ses passagers. Une stratégie marketing baptisée la "Ryanair Experience".
Les changements sont surtout technologiques pour rendre la réservation, l'achat et le check in plus aisés. La low cost y a investi "des millions" , dixit Michael O'Leary.
Globalement, Ryanair avait déjà annoncé au fil des derniers mois les nouveautés qu'elle comptait mettre en place sur son site de vente et sur les diverses applications déjà existantes.
Aujourd'hui, la plupart de ces projets sont achevés et l'achat d'un billet Ryanair devrait être plus facile, l'accès aux meilleurs tarifs plus clair avec une déclinaison tarifaire qui s'affiche sur un mois entier.
On peut désormais acheter en cinq clicks au lieu de 17 précédemment. Le contenu a également été enrichi d'informations touristiques.
L'application Ryanair permet désormais de réserver, de payer, de faire les opérations de check in et d'obtenir le boarding pass sur le téléphone. La présence de la compagnie sur les réseaux sociaux sera accentuée, etc..
Depuis janvier 2014, Ryanair figure sur Google Flight Search. En mai ou juin 2014, elle sera en live sur Travelport.
Les changements sont surtout technologiques pour rendre la réservation, l'achat et le check in plus aisés. La low cost y a investi "des millions" , dixit Michael O'Leary.
Globalement, Ryanair avait déjà annoncé au fil des derniers mois les nouveautés qu'elle comptait mettre en place sur son site de vente et sur les diverses applications déjà existantes.
Aujourd'hui, la plupart de ces projets sont achevés et l'achat d'un billet Ryanair devrait être plus facile, l'accès aux meilleurs tarifs plus clair avec une déclinaison tarifaire qui s'affiche sur un mois entier.
On peut désormais acheter en cinq clicks au lieu de 17 précédemment. Le contenu a également été enrichi d'informations touristiques.
L'application Ryanair permet désormais de réserver, de payer, de faire les opérations de check in et d'obtenir le boarding pass sur le téléphone. La présence de la compagnie sur les réseaux sociaux sera accentuée, etc..
Depuis janvier 2014, Ryanair figure sur Google Flight Search. En mai ou juin 2014, elle sera en live sur Travelport.
Toucher davantage la clientèle affaires
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Parallèlement, la compagnie a pris la décision stratégique d'opérer à partir d'aéroports principaux pour toucher davantage la clientèle affaires alors que son credo fut jusqu'à présent de se concentrer sur les aéroports secondaires, prêts à l'accueillir avec les accompagnements marketing que l'on sait.
C'est que Ryanair a désormais intérêt à bichonner ses clients.
Si Michael O'Leary, un Pdg désormais très assagi, avoue avoir investi "des millions" pour ces développements technologiques, ce n'est rien à côté du challenge qui le guette avec l'arrivée de 175 nouveaux B737 qui vont rejoindre la flotte à partir du mois de septembre 2014.
D'ores et déjà, les programmes d'hiver ont été renforcés dans de nombreuses escales - un paradoxe alors que depuis quelques années la compagnie se voit obligée de parquer quelque 80 appareils par manque de trafic...
Et puis, il va falloir payer cette nouvelle armada. La compagnie prévoit de lever 12 milliards d'euros pour ce faire.
Alors, certes, Standard & Poors vient de lui attribuer une notation BBB+, se basant sur le fait que la compagnie va encore aligner un bénéfice net important (il était d'un demi-milliard d'euros l'an dernier)mais convaincre les financiers est une autre paire de manche.
D'autant que Ryanair tient à garder son image low cost avec des tarifs concurrentiels. Il faudra donc compter sur des taux de remplissage record. D'ici cinq ans, le nombre des passagers devrait passer de 80 millions à 110 millions, transportés par une flotte de 400 appareils.
C'est que Ryanair a désormais intérêt à bichonner ses clients.
Si Michael O'Leary, un Pdg désormais très assagi, avoue avoir investi "des millions" pour ces développements technologiques, ce n'est rien à côté du challenge qui le guette avec l'arrivée de 175 nouveaux B737 qui vont rejoindre la flotte à partir du mois de septembre 2014.
D'ores et déjà, les programmes d'hiver ont été renforcés dans de nombreuses escales - un paradoxe alors que depuis quelques années la compagnie se voit obligée de parquer quelque 80 appareils par manque de trafic...
Et puis, il va falloir payer cette nouvelle armada. La compagnie prévoit de lever 12 milliards d'euros pour ce faire.
Alors, certes, Standard & Poors vient de lui attribuer une notation BBB+, se basant sur le fait que la compagnie va encore aligner un bénéfice net important (il était d'un demi-milliard d'euros l'an dernier)mais convaincre les financiers est une autre paire de manche.
D'autant que Ryanair tient à garder son image low cost avec des tarifs concurrentiels. Il faudra donc compter sur des taux de remplissage record. D'ici cinq ans, le nombre des passagers devrait passer de 80 millions à 110 millions, transportés par une flotte de 400 appareils.