Voici les principaux extraits du communiqué.
"Le 18 juillet prochain, la direction de SEA France tentera de faire accepter aux représentants du personnel un nouveau plan social , (le troisième), entraînant la suppression d’environ 200 postes, correspondant à l'effectif du fréteur Nord-Pas-de-Calais qui serait prochainement désarmé et à d’autres réduction de postes sur les trois car ferries restant.
Aujourd’hui, la menace d’une liquidation judiciaire plane plus que jamais sur l’entreprise. La CFDT, organisation syndicale largement majoritaire à SEA France, rejointe en cela, mais, bien trop tardivement, par l’intersyndicale officiers CGT/CGC, conteste fermement ces mesures qui arrivent en début de saison touristique, comme elle a d’ailleurs contesté depuis fin 2008, mais seule durant toute cette période, la gestion catastrophique de l’entreprise par une direction incompétente mise en place par la SNCF.
La CFDT, reçue le 5 juillet par la DG de la concurrence à Bruxelles dans la cadre d’une future enquête pour aide d’Etat, a fait valoir qu’en 2008 la nouvelle Direction a pris le prétexte de difficultés conjoncturelles pour casser complètement l’entreprise avec l’application d’une restructuration disproportionnée et non négociée : 480 licenciements dans un premier temps (janvier 2010) puis une seconde vague après Pâques 2010 et la décision d’aller au tribunal de commerce.
Les manoeuvres de la SNCF pour vendre SEA France ont toutes échoué (Cession d’actifs au tribunal de commerce, Cession d’actions) et elle se trouve aujourd’hui coincée. Il n’est pas exclut qu’elle utilise la décision de la commission pour fuir ses obligations.
La CFDT a par ailleurs demandé au Ministère des transports, l’organisation d’une table ronde sur l’avenir de SEA France, demande restée sans réponse à ce jour."
"Le 18 juillet prochain, la direction de SEA France tentera de faire accepter aux représentants du personnel un nouveau plan social , (le troisième), entraînant la suppression d’environ 200 postes, correspondant à l'effectif du fréteur Nord-Pas-de-Calais qui serait prochainement désarmé et à d’autres réduction de postes sur les trois car ferries restant.
Aujourd’hui, la menace d’une liquidation judiciaire plane plus que jamais sur l’entreprise. La CFDT, organisation syndicale largement majoritaire à SEA France, rejointe en cela, mais, bien trop tardivement, par l’intersyndicale officiers CGT/CGC, conteste fermement ces mesures qui arrivent en début de saison touristique, comme elle a d’ailleurs contesté depuis fin 2008, mais seule durant toute cette période, la gestion catastrophique de l’entreprise par une direction incompétente mise en place par la SNCF.
La CFDT, reçue le 5 juillet par la DG de la concurrence à Bruxelles dans la cadre d’une future enquête pour aide d’Etat, a fait valoir qu’en 2008 la nouvelle Direction a pris le prétexte de difficultés conjoncturelles pour casser complètement l’entreprise avec l’application d’une restructuration disproportionnée et non négociée : 480 licenciements dans un premier temps (janvier 2010) puis une seconde vague après Pâques 2010 et la décision d’aller au tribunal de commerce.
Les manoeuvres de la SNCF pour vendre SEA France ont toutes échoué (Cession d’actifs au tribunal de commerce, Cession d’actions) et elle se trouve aujourd’hui coincée. Il n’est pas exclut qu’elle utilise la décision de la commission pour fuir ses obligations.
La CFDT a par ailleurs demandé au Ministère des transports, l’organisation d’une table ronde sur l’avenir de SEA France, demande restée sans réponse à ce jour."