TourMaG.com - Pourquoi avoir voulu renégocier la convention actuelle alors qu’elle pouvait être reconduite par tacite reconduction ?
Marylise Colombo-Lecomte : "L’ouverture du rail européen à la concurrence nous a obligé à tout revoir.
Ce nouvel accord permet à la SNCF de se situer dans la bonne moyenne des taux de rémunération des distributeurs accordés par les différentes compagnies de chemin de fer européennes qui deviendront peut-être des concurrents directs demain.
Il a d’ailleurs été prévu un deuxième volet éventuel à la convention. Si, dans un futur plus lointain, la SNCF se voit obligée de prendre des frais de dossier, alors nous serions contraints de renégocier à la baisse la contribution que nous versons aux agences.
Mais pour l’instant, le sujet des frais de dossier que pourrait prendre la SNCF n’est pas activé".
Marylise Colombo-Lecomte : "L’ouverture du rail européen à la concurrence nous a obligé à tout revoir.
Ce nouvel accord permet à la SNCF de se situer dans la bonne moyenne des taux de rémunération des distributeurs accordés par les différentes compagnies de chemin de fer européennes qui deviendront peut-être des concurrents directs demain.
Il a d’ailleurs été prévu un deuxième volet éventuel à la convention. Si, dans un futur plus lointain, la SNCF se voit obligée de prendre des frais de dossier, alors nous serions contraints de renégocier à la baisse la contribution que nous versons aux agences.
Mais pour l’instant, le sujet des frais de dossier que pourrait prendre la SNCF n’est pas activé".
TM.com - Le taux de base passe de 4,8% à 2,4% au 1er janvier prochain. Vous attendez-vous à une réaction hostile des agences comme la Renfe a pu en avoir de la part des agences espagnoles ?
M.C.L : "Non. Il n’y en a pas eu en 2006 lorsque nous avons fait passer le taux de contribution de 7,8 à 4,8%. Et souvenez-vous des conditions dans lesquelles tout cela s‘est passé.
Nous l’avons fait car nous ne pouvions pas empêcher les agences de voyages d’ajouter des frais d’intervention sur la vente des billets de train.
D’ailleurs, si vous additionnez la rémunération complémentaire qui fera l’objet d’une négociation avec la commission fer pour définir des critères stables pendant les trois ans que durera la prochaine convention, alors, le taux moyen de rémunération des agences sera de 4,3%.
Globalement, elles perdront donc 0,5 point. Quant à la Renfe, la baisse de la commission de base a été beaucoup plus forte à 0,5%. On n’en est pas là..."
TM.com - Comment va évoluer le budget de rémunération des agences à la SNCF ?
M.C.L : "En 2008, la performance des agences a été excellente avec un volume d’affaires de 1,2 milliard d’euros, en progression de 12%.
En échange, la SNCF leur a versé 58 millions d’euros de rémunération. Cette année s’avère plus difficile, les sommes allouées devraient donc baisser. Et on prévoit une légère baisse en 2010 avec le nouveau barème."
M.C.L : "Non. Il n’y en a pas eu en 2006 lorsque nous avons fait passer le taux de contribution de 7,8 à 4,8%. Et souvenez-vous des conditions dans lesquelles tout cela s‘est passé.
Nous l’avons fait car nous ne pouvions pas empêcher les agences de voyages d’ajouter des frais d’intervention sur la vente des billets de train.
D’ailleurs, si vous additionnez la rémunération complémentaire qui fera l’objet d’une négociation avec la commission fer pour définir des critères stables pendant les trois ans que durera la prochaine convention, alors, le taux moyen de rémunération des agences sera de 4,3%.
Globalement, elles perdront donc 0,5 point. Quant à la Renfe, la baisse de la commission de base a été beaucoup plus forte à 0,5%. On n’en est pas là..."
TM.com - Comment va évoluer le budget de rémunération des agences à la SNCF ?
M.C.L : "En 2008, la performance des agences a été excellente avec un volume d’affaires de 1,2 milliard d’euros, en progression de 12%.
En échange, la SNCF leur a versé 58 millions d’euros de rémunération. Cette année s’avère plus difficile, les sommes allouées devraient donc baisser. Et on prévoit une légère baisse en 2010 avec le nouveau barème."
TM.com - A chaque changement de convention, y-a-t-il des agences qui abandonnent leur agrément ?
M.C.L : "Rien de très sensible. Depuis sept ou huit ans que je suis responsable du secteur des agences de voyages le nombre d’agréments reste stable. Actuellement, nous comptons 980 raisons sociales qui ont l‘agrément pour un nombre de points de vente qui varie entre 2 900 et 3 000."
TM.com - La prise systématique de frais de dossier va-t-elle vous amener à passer progressivement à une billetterie en net/net ?
M.C.L : "Ce n’est pas prévu au programme. Il existe déjà quelques produits qui fonctionnent en net comme les contrats firmes mais qui concernent plutôt Eurostar, les tarifs TO et les trains spéciaux.
Au total, la tarification en net représente 1% du chiffre d’affaire réalisé par les agences de voyages. Mais nous n’avons pas l’intention d’élargir ce périmètre à la billetterie domestique classique."
TM.com - Vos partenaires de Railteam vont-ils adopter la même politique commerciale vis-à-vis des agences ?
M.C.L : "Non, chaque entreprise membre de Railteam est libre de décider de sa politique d‘agrément des agences."
TM.com - Où en est le projet de l’e-ticket en agences ?
M.C.L : "Le dossier avance bien. L’e billet est une priorité pour nous en 2009. Il sera lancé en site pilote en agence en novembre prochain et nous prévoyons de le généraliser à toutes les agences en janvier 2010."
TM.com - A quand un outil de réservation en mode intuitif pour le train en agences ?
M.C.L : "C’est également en cours. La plate-forme technique qui permettra aux agences de n’avoir plus à utiliser le mode expert comme actuellement devrait fonctionner en 2010/2011.
Mais nous ne sommes pas les seuls à décider dans cette affaire. Les trois GDS ont aussi leur part de travail à effectuer. Il faut mettre tout le monde en musique et c’est parfois compliqué.
Sabre a été précurseur en la matière car un client le lui a demandé. Le produit est en phase de montée en charge. Mais Amadeus s’y emploie également."
M.C.L : "Rien de très sensible. Depuis sept ou huit ans que je suis responsable du secteur des agences de voyages le nombre d’agréments reste stable. Actuellement, nous comptons 980 raisons sociales qui ont l‘agrément pour un nombre de points de vente qui varie entre 2 900 et 3 000."
TM.com - La prise systématique de frais de dossier va-t-elle vous amener à passer progressivement à une billetterie en net/net ?
M.C.L : "Ce n’est pas prévu au programme. Il existe déjà quelques produits qui fonctionnent en net comme les contrats firmes mais qui concernent plutôt Eurostar, les tarifs TO et les trains spéciaux.
Au total, la tarification en net représente 1% du chiffre d’affaire réalisé par les agences de voyages. Mais nous n’avons pas l’intention d’élargir ce périmètre à la billetterie domestique classique."
TM.com - Vos partenaires de Railteam vont-ils adopter la même politique commerciale vis-à-vis des agences ?
M.C.L : "Non, chaque entreprise membre de Railteam est libre de décider de sa politique d‘agrément des agences."
TM.com - Où en est le projet de l’e-ticket en agences ?
M.C.L : "Le dossier avance bien. L’e billet est une priorité pour nous en 2009. Il sera lancé en site pilote en agence en novembre prochain et nous prévoyons de le généraliser à toutes les agences en janvier 2010."
TM.com - A quand un outil de réservation en mode intuitif pour le train en agences ?
M.C.L : "C’est également en cours. La plate-forme technique qui permettra aux agences de n’avoir plus à utiliser le mode expert comme actuellement devrait fonctionner en 2010/2011.
Mais nous ne sommes pas les seuls à décider dans cette affaire. Les trois GDS ont aussi leur part de travail à effectuer. Il faut mettre tout le monde en musique et c’est parfois compliqué.
Sabre a été précurseur en la matière car un client le lui a demandé. Le produit est en phase de montée en charge. Mais Amadeus s’y emploie également."