Les danseuses de French Cancan ont accueilli les passagers du train dès leur arrivée à la gare de l'Est
Tapis rouge, champagne, macarons et même Patricia Kaas comme marraine de l'évènement : la SNCF avait sorti le grand jeu pour accueillir mardi 13 décembre 2011, les premiers passagers du train Moscou-Berlin-Paris.
Alors que son premier concurrent Thello vient d’ouvrir un Paris-Venise, la SNCF souhaite à tout prix prouver son engagement sur les dessertes internationales. Elle a donc poursuivi son partenariat avec Russian Railways pour ouvrir une seconde desserte de la Russie.
La première ligne reliant Nice-Moscou avait été inaugurée en septembre 2010. En seulement une année, elle a transporté 6000 passagers.
Un succès surprenant quand on connaît les tarifs et le temps de trajet. Il faut en effet compter 48 heures et 306 euros pour un aller simple en seconde classe.
Ceux qui emprunteront le train pour Moscou s’embarqueront pour une longue balade de 38 heures et pourront choisir entre trois catégories de cabines. La 2nd classe à 330 euros, la première à 460 euros et la luxe à 1050 euros. Pour ce prix, les voyageurs bénéficieront d’un compartiment individuel, avec toilettes, cabine de douche et télévision. Un wagon restaurant proposera un choix de plats européens.
Mais attention, pas de débauche de luxe. Les cabines restent confortables mais sobres, sans décoration ou aménagement superflu.
Alors que son premier concurrent Thello vient d’ouvrir un Paris-Venise, la SNCF souhaite à tout prix prouver son engagement sur les dessertes internationales. Elle a donc poursuivi son partenariat avec Russian Railways pour ouvrir une seconde desserte de la Russie.
La première ligne reliant Nice-Moscou avait été inaugurée en septembre 2010. En seulement une année, elle a transporté 6000 passagers.
Un succès surprenant quand on connaît les tarifs et le temps de trajet. Il faut en effet compter 48 heures et 306 euros pour un aller simple en seconde classe.
Ceux qui emprunteront le train pour Moscou s’embarqueront pour une longue balade de 38 heures et pourront choisir entre trois catégories de cabines. La 2nd classe à 330 euros, la première à 460 euros et la luxe à 1050 euros. Pour ce prix, les voyageurs bénéficieront d’un compartiment individuel, avec toilettes, cabine de douche et télévision. Un wagon restaurant proposera un choix de plats européens.
Mais attention, pas de débauche de luxe. Les cabines restent confortables mais sobres, sans décoration ou aménagement superflu.
Un voyage au long cours
Lors de son périple, le convoi traversera l’Allemagne, puis la Pologne et la Biélorussie avant d’arriver sur le territoire russe.
En hiver, on comptera trois départs par semaine et cinq en été.
En dépit des tarifs et la durée du parcours, le train de 150 places est complet jusqu’à la fin du mois de janvier. « Beaucoup de Russes vont venir pour Noël et les Européens partiront au début de l’année » indique Barbara Dalibard, la DG de SNCF Voyages.
D'après Mikhaïl Akoulov, le vice-président de Russian Railways, «le haut confort des wagons et la vitesse de cette nouvelle ligne en font une véritable alternative au transport aérien. »
Si on peut douter d'une quelconque concurrence envers l'avion, parions plutôt que ce train séduira des passionnés aisés, qui prendront le temps d’admirer le paysage, de lire et de faire des rencontres.
« Ce trajet se fait à un rythme plus humain, propre à la découverte et la flânerie » explique Vincent Roy de la SCNF, qui a testé le produit. Il assure d’ailleurs que le temps est passé si vite qu’il n’a pas ouvert un seul livre du voyage.
En hiver, on comptera trois départs par semaine et cinq en été.
En dépit des tarifs et la durée du parcours, le train de 150 places est complet jusqu’à la fin du mois de janvier. « Beaucoup de Russes vont venir pour Noël et les Européens partiront au début de l’année » indique Barbara Dalibard, la DG de SNCF Voyages.
D'après Mikhaïl Akoulov, le vice-président de Russian Railways, «le haut confort des wagons et la vitesse de cette nouvelle ligne en font une véritable alternative au transport aérien. »
Si on peut douter d'une quelconque concurrence envers l'avion, parions plutôt que ce train séduira des passionnés aisés, qui prendront le temps d’admirer le paysage, de lire et de faire des rencontres.
« Ce trajet se fait à un rythme plus humain, propre à la découverte et la flânerie » explique Vincent Roy de la SCNF, qui a testé le produit. Il assure d’ailleurs que le temps est passé si vite qu’il n’a pas ouvert un seul livre du voyage.