L'inauguration du TGV de Barcelone vient couronner des mois de collaboration entre la SNCF et la Renfe espagnole. DR
La nouvelle liaison TGV entre Paris et Barcelone a été inaugurée en grandes pompes dimanche 15 décembre à Perpignan.
Guillaume Pépy, le président de la SNCF et Julio Gomez-Pomar Rodriguez, président de la RENFE se sont félicités d'un jour "historique dans l'histoire de l'Europe ferroviaire".
Désormais, cinq trains à grande vitesse desservent 13 villes en France et 4 en Espagne. Et espère attirer 1 millions de voyageurs.
Barcelone se trouve aujourd'hui à 4h55 de Lyon, 4h20 de Marseille, 2h50 de Montpellier et 3 heures de Toulouse.
Les voyageurs vont ainsi gagner entre 47 minutes et 1h06 de temps de transport mais vont surtout s'épargner des correspondances longues et compliquées.
Guillaume Pépy, le président de la SNCF et Julio Gomez-Pomar Rodriguez, président de la RENFE se sont félicités d'un jour "historique dans l'histoire de l'Europe ferroviaire".
Désormais, cinq trains à grande vitesse desservent 13 villes en France et 4 en Espagne. Et espère attirer 1 millions de voyageurs.
Barcelone se trouve aujourd'hui à 4h55 de Lyon, 4h20 de Marseille, 2h50 de Montpellier et 3 heures de Toulouse.
Les voyageurs vont ainsi gagner entre 47 minutes et 1h06 de temps de transport mais vont surtout s'épargner des correspondances longues et compliquées.
Une desserte importante pour le sud de la France
Si le gain de temps est appréciable pour des villes du sud comme Toulouse, qui passe de 4h15 de transport et deux correspondances à un train direct, il est moins évident depuis Paris.
Il faut en effet 6h20 pour rejoindre la capitale catalane, contre 6h40 autrefois, avec un changement à Figueras.
Pas de quoi entrer en concurrence avec les compagnies aériennes, fort nombreuses sur la ligne.
Une situation que reconnait bien volontiers Guillaume Pépy.
Ce dernier avait déclaré dès 2012 que le projet n'était pas conçu par rapport à Paris mais devait être considéré comme "un outil de développement pour l'arc méditerranéen".
Les parisiens ne vont pas donc pas forcément gagner du temps, mais vont-ils économiser de l'argent ?
Là encore, ce n'est pas si évident. Le Paris-Barcelone est affiché à partir 59 euros, à condition de réserver en avance. Car pour un voyage le lundi 6 janvier et un retour le mercredi 8 janvier, il en coûtera 272 euros.
Il faut en effet 6h20 pour rejoindre la capitale catalane, contre 6h40 autrefois, avec un changement à Figueras.
Pas de quoi entrer en concurrence avec les compagnies aériennes, fort nombreuses sur la ligne.
Une situation que reconnait bien volontiers Guillaume Pépy.
Ce dernier avait déclaré dès 2012 que le projet n'était pas conçu par rapport à Paris mais devait être considéré comme "un outil de développement pour l'arc méditerranéen".
Les parisiens ne vont pas donc pas forcément gagner du temps, mais vont-ils économiser de l'argent ?
Là encore, ce n'est pas si évident. Le Paris-Barcelone est affiché à partir 59 euros, à condition de réserver en avance. Car pour un voyage le lundi 6 janvier et un retour le mercredi 8 janvier, il en coûtera 272 euros.
Béziers et Narbonne auront une nouvelle gare
Avant que ce TGV ne puisse atteindre sa vitesse de croisière, il faudra attendre 2017 avec la construction du contournement de Montpellier. Le tout pour un investissement de 2,3 milliards d'euros.
"Je suis persuadé que nous tiendrons le calendrier et que Montpellier aura sa nouvelle gare en 2017" assure Christian Bourquin président de la région Languedoc Roussillon.
Présent à l'inauguration, Frédéric Cuvillier, le ministre délégué chargé des transports, en a profité pour confirmer la reprise des études sur la construction de la ligne à grande vitesse entre Montpellier et Perpignan, laissée de coté après les conclusions de la commission mobilité 21.
" Béziers et Narbonne seront desservies par une nouvelle gare" a-t-il assuré sous les applaudissements.
Cependant, aucun calendrier précis n'a été fixé. Le ministre s'est contenté de demander aux collectivités locales de reprendre les études via la mise en place un observatoire, afin de mieux appréhender la saturation de la ligne classique sur l'arc languedocien.
Mais selon un responsable politique local, il y a peu de chances pour que ces consultations n'aboutissent avant les élections municipales.
En effet, la construction des deux nouvelles gares de Béziers et Narbonne ainsi que de la ligne jusqu'à Perpignan coûterait entre 5 à 7 milliards d'euros.
Un budget qui ne sera pas facile à trouver...
"Je suis persuadé que nous tiendrons le calendrier et que Montpellier aura sa nouvelle gare en 2017" assure Christian Bourquin président de la région Languedoc Roussillon.
Présent à l'inauguration, Frédéric Cuvillier, le ministre délégué chargé des transports, en a profité pour confirmer la reprise des études sur la construction de la ligne à grande vitesse entre Montpellier et Perpignan, laissée de coté après les conclusions de la commission mobilité 21.
" Béziers et Narbonne seront desservies par une nouvelle gare" a-t-il assuré sous les applaudissements.
Cependant, aucun calendrier précis n'a été fixé. Le ministre s'est contenté de demander aux collectivités locales de reprendre les études via la mise en place un observatoire, afin de mieux appréhender la saturation de la ligne classique sur l'arc languedocien.
Mais selon un responsable politique local, il y a peu de chances pour que ces consultations n'aboutissent avant les élections municipales.
En effet, la construction des deux nouvelles gares de Béziers et Narbonne ainsi que de la ligne jusqu'à Perpignan coûterait entre 5 à 7 milliards d'euros.
Un budget qui ne sera pas facile à trouver...
La disparition des Talgo
L'inauguration de ce nouveau TGV sonne la fin des Talgo, ces trains de nuit qui relaient Paris à Barcelone et Madrid en 10 à 13 heures.
Cette ligne souffrait de plein fouet par la concurrence des compagnies low-cost.
"Les habitudes des voyageurs ont beaucoup changé et les Talgo avaient perdu beaucoup de clients" explique Barbara Dalibard la directrice générale de la SNCF.
La Renfe a récupéré les trains Talgo dont elle était propriétaire.
Mais il semblerait que certains opérateurs ferroviaires soient intéressés pour reprendre la commercialisation d'une liaison historique entre la France et l'Espagne.
L'inauguration de ce nouveau TGV sonne la fin des Talgo, ces trains de nuit qui relaient Paris à Barcelone et Madrid en 10 à 13 heures.
Cette ligne souffrait de plein fouet par la concurrence des compagnies low-cost.
"Les habitudes des voyageurs ont beaucoup changé et les Talgo avaient perdu beaucoup de clients" explique Barbara Dalibard la directrice générale de la SNCF.
La Renfe a récupéré les trains Talgo dont elle était propriétaire.
Mais il semblerait que certains opérateurs ferroviaires soient intéressés pour reprendre la commercialisation d'une liaison historique entre la France et l'Espagne.
Les chiffres
30 000 billets vendus au 15 décembre, depuis l'ouverture des ventes le 28 novembre dernier
1 million de voyageurs attendus en 2014
17 villes desservies en France et en Espagne.
30 000 billets vendus au 15 décembre, depuis l'ouverture des ventes le 28 novembre dernier
1 million de voyageurs attendus en 2014
17 villes desservies en France et en Espagne.