La décision de poursuivre ou d'arrêter la grève lancée contre le projet de privatisation ne devrait pas être prise avant jeudi matin lors d'une nouvelle assemblée générale, a-t-on rapporté de source syndicale.
Le président de la SNCM, Bruno Vergobbi, n'a pas écarté mardi l'éventualité d'un dépôt de bilan, voire d'une liquidation judiciaire de la compagnie qui emploie de 2.400 salariés, si le travail ne reprenait pas d'ici jeudi.
La décision de poursuivre ou d'arrêter la grève lancée contre le projet de privatisation ne devrait pas être prise avant jeudi matin lors d'une nouvelle assemblée générale, a-t-on rapporté de source syndicale.
Les grévistes attendent d'ici là des réponses à leurs questions sous la forme d'un "document concret" du gouvernement afin d'"ouvrir un nouvel espace de discussions", a-t-on précisé.
Ils devaient se réunir sur le ferry Méditerranée en début de soirée pour évoquer les avancées du dossier et la menace d'une cessation de paiement annoncée pour "vendredi ou samedi" par Bruno Vergobbi.
La SNCM, déficitaire de près de 30 millions d'euros l'an dernier, perd 1,5 million d'euros par semaine de grève, selon la direction. "Seule la reprise du travail permettra d'éviter le dépôt de bilan", a répété mardi le Premier ministre, Dominique de Villepin, selon qui "l'heure de vérité" a sonné pour la compagnie maritime.
''Un plan qu'assure pas l'avenir''
"Le gouvernement a proposé un plan qui crée les conditions pour pérenniser l'entreprise en lui donnant un avenir, en lui donnant une stabilité pour elle-même autant que pour ses salariés", a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement, Jean-François Copé, à la sortie du conseil des ministres.
"Tout est sur la table, connu, en toute transparence, tout le monde est au même niveau d'information", a-t-il ajouté. "Chacun est maintenant placé clairement devant ses responsabilités".
Direction et syndicats ne se sont pas vus de la journée mardi. Les syndicats ont refusé d'assister au comité d'entreprise.
Des délégués ont toutefois été reçus pendant deux heures par le préfet de région, Christian Frémont. Ils sont ressortis de ce rendez-vous en formulant l'espoir d'une reprise des discussions, assurant que "la porte n'est pas fermée".
Pour le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, les salariés de la SNCM sont victimes du "chantage" et du manque de souplesse du gouvernement, qui refuse de modifier son plan de sauvetage de la compagnie.
"Nous ne pouvons pas être d'accord avec un plan qui n'assure pas l'avenir", a-t-il répété mercredi sur RMC.
Le Maire de Marseille monte au créneau
Aux termes de ce projet, l'Etat conserverait 25% du capital et les salariés en prendraient 9%. Le solde serait partagé entre le fonds d'investissement Butler Capital Partners (38%) et la Connex, filiale de Veolia Environnement (28%).
Selon Bernard Thibault, la présence de l'Etat à hauteur de 25% dans le capital de l'entreprise ne serait que "transitoire". "Dans quatre ans, l'Etat se retire totalement", a-t-il prédit.
"L'Etat ne bougera pas", assure de son côté le maire UMP de Marseille, Jean-Claude Gaudin, qui déplore dans La Croix un "très mauvais coup" porté à l'image de sa ville. La CGT cheminot a appelé à manifester samedi à Marseille pour la défense des services publics, et celle de la SNCM en particulier.
Le conflit à la compagnie maritime s'ajoute à celui des transports publics marseillais, en grève depuis neuf jours.
La décision de poursuivre ou d'arrêter la grève lancée contre le projet de privatisation ne devrait pas être prise avant jeudi matin lors d'une nouvelle assemblée générale, a-t-on rapporté de source syndicale.
Les grévistes attendent d'ici là des réponses à leurs questions sous la forme d'un "document concret" du gouvernement afin d'"ouvrir un nouvel espace de discussions", a-t-on précisé.
Ils devaient se réunir sur le ferry Méditerranée en début de soirée pour évoquer les avancées du dossier et la menace d'une cessation de paiement annoncée pour "vendredi ou samedi" par Bruno Vergobbi.
La SNCM, déficitaire de près de 30 millions d'euros l'an dernier, perd 1,5 million d'euros par semaine de grève, selon la direction. "Seule la reprise du travail permettra d'éviter le dépôt de bilan", a répété mardi le Premier ministre, Dominique de Villepin, selon qui "l'heure de vérité" a sonné pour la compagnie maritime.
''Un plan qu'assure pas l'avenir''
"Le gouvernement a proposé un plan qui crée les conditions pour pérenniser l'entreprise en lui donnant un avenir, en lui donnant une stabilité pour elle-même autant que pour ses salariés", a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement, Jean-François Copé, à la sortie du conseil des ministres.
"Tout est sur la table, connu, en toute transparence, tout le monde est au même niveau d'information", a-t-il ajouté. "Chacun est maintenant placé clairement devant ses responsabilités".
Direction et syndicats ne se sont pas vus de la journée mardi. Les syndicats ont refusé d'assister au comité d'entreprise.
Des délégués ont toutefois été reçus pendant deux heures par le préfet de région, Christian Frémont. Ils sont ressortis de ce rendez-vous en formulant l'espoir d'une reprise des discussions, assurant que "la porte n'est pas fermée".
Pour le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, les salariés de la SNCM sont victimes du "chantage" et du manque de souplesse du gouvernement, qui refuse de modifier son plan de sauvetage de la compagnie.
"Nous ne pouvons pas être d'accord avec un plan qui n'assure pas l'avenir", a-t-il répété mercredi sur RMC.
Le Maire de Marseille monte au créneau
Aux termes de ce projet, l'Etat conserverait 25% du capital et les salariés en prendraient 9%. Le solde serait partagé entre le fonds d'investissement Butler Capital Partners (38%) et la Connex, filiale de Veolia Environnement (28%).
Selon Bernard Thibault, la présence de l'Etat à hauteur de 25% dans le capital de l'entreprise ne serait que "transitoire". "Dans quatre ans, l'Etat se retire totalement", a-t-il prédit.
"L'Etat ne bougera pas", assure de son côté le maire UMP de Marseille, Jean-Claude Gaudin, qui déplore dans La Croix un "très mauvais coup" porté à l'image de sa ville. La CGT cheminot a appelé à manifester samedi à Marseille pour la défense des services publics, et celle de la SNCM en particulier.
Le conflit à la compagnie maritime s'ajoute à celui des transports publics marseillais, en grève depuis neuf jours.