Une nouvelle vague s'apprête à submerger la SNCM, après le statu quo de la dernière réunion en Préfecture, le 28 octobre 2014.
Le lendemain, mercredi 29 octobre 2014, l'actionnaire majoritaire de la compagnie maritime, Veolia (Transdev) a envoyé un courrier à la direction de la SNCM, exigeant "le remboursement anticipé de leurs prêts de 103 et 14 millions d'euros. Et ce, dès ce lundi", révélait Le Figaro.fr.
Une information confirmée ce vendredi 31 octobre, par un communiqué officiel de Transdev, à l'issue du conseil de surveillance de la SNCM qui s'est tenu ce matin même à Paris.
Pour l'instant, les courriers en question n'ont pas été reçus par la compagnie, indique un porte-parole, "mais ils sont annoncés pour la semaine prochaine et ouvriront alors le processus qui mène au redressement judiciaire".
Une procédure qui sera déterminée par le tribunal de commerce de Marseille et qui devrait permettre à la compagnie de geler ses dettes et d'ouvrir la porte à d'éventuels repreneurs.
"Cette recherche de solution via le redressement judiciaire doit permettre qu'un appel d'offres soit conduit par le Tribunal, qu'un repreneur, qui devra être agréé par la Collectivité territoriale de Corse, soit identifié, et qu'un accord soit trouvé avec la Commission européenne, précise Transdev.
Il est primordial que cet accord puisse intervenir rapidement et en tout état de cause, dans des délais compatibles avec la nécessité de préserver la saison 2015."
Le lendemain, mercredi 29 octobre 2014, l'actionnaire majoritaire de la compagnie maritime, Veolia (Transdev) a envoyé un courrier à la direction de la SNCM, exigeant "le remboursement anticipé de leurs prêts de 103 et 14 millions d'euros. Et ce, dès ce lundi", révélait Le Figaro.fr.
Une information confirmée ce vendredi 31 octobre, par un communiqué officiel de Transdev, à l'issue du conseil de surveillance de la SNCM qui s'est tenu ce matin même à Paris.
Pour l'instant, les courriers en question n'ont pas été reçus par la compagnie, indique un porte-parole, "mais ils sont annoncés pour la semaine prochaine et ouvriront alors le processus qui mène au redressement judiciaire".
Une procédure qui sera déterminée par le tribunal de commerce de Marseille et qui devrait permettre à la compagnie de geler ses dettes et d'ouvrir la porte à d'éventuels repreneurs.
"Cette recherche de solution via le redressement judiciaire doit permettre qu'un appel d'offres soit conduit par le Tribunal, qu'un repreneur, qui devra être agréé par la Collectivité territoriale de Corse, soit identifié, et qu'un accord soit trouvé avec la Commission européenne, précise Transdev.
Il est primordial que cet accord puisse intervenir rapidement et en tout état de cause, dans des délais compatibles avec la nécessité de préserver la saison 2015."
Quid des agences Aliso Voyages ?
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Dans ce cas de figure, quel sort sera réservé au réseau d'agences intégrées de la compagnie, Aliso Voyages ?
"Aliso pourra toujours être cédé ou repris, je ne me fais aucun souci là-dessus, précise Raoul Nabet, président de l'APST, qui se veut rassurant.
Ce dépôt de bilan me parait purement technique, la SNCM fera les choses proprement, sans laisser d'ardoise.
Pour l'APST, cela ne représente pas un gros risque, étant donné que les agences du réseau vendent beaucoup de transports secs, le volume d'affaires sur les voyages à forfait est peu important".
Même dans le cas d'une liquidation judiciaire, les repreneurs ne manqueraient pas de se manifester, selon plusieurs sources proches du dossier. Des propositions de reprise auraient déjà été formulées.
A l'heure actuelle, le réseau Aliso Voyages, membre de Selectour Afat, regroupe 16 points de vente et emploient quelque 70 personnes.
Toutefois, on peut se demander, si dans le cas d'un rachat, le réseau sera démantelé ? Et surtout si les emplois des salariés seront maintenus ?
De même, "les investisseurs intéressés devront prendre en compte le fait que la spécialité de ces agences demeure la vente de billets maritimes", souligne un observateur.
Une stratégie de ré-orientation de l'offre devra certainement s'imposer. Affaire à suivre...
"Aliso pourra toujours être cédé ou repris, je ne me fais aucun souci là-dessus, précise Raoul Nabet, président de l'APST, qui se veut rassurant.
Ce dépôt de bilan me parait purement technique, la SNCM fera les choses proprement, sans laisser d'ardoise.
Pour l'APST, cela ne représente pas un gros risque, étant donné que les agences du réseau vendent beaucoup de transports secs, le volume d'affaires sur les voyages à forfait est peu important".
Même dans le cas d'une liquidation judiciaire, les repreneurs ne manqueraient pas de se manifester, selon plusieurs sources proches du dossier. Des propositions de reprise auraient déjà été formulées.
A l'heure actuelle, le réseau Aliso Voyages, membre de Selectour Afat, regroupe 16 points de vente et emploient quelque 70 personnes.
Toutefois, on peut se demander, si dans le cas d'un rachat, le réseau sera démantelé ? Et surtout si les emplois des salariés seront maintenus ?
De même, "les investisseurs intéressés devront prendre en compte le fait que la spécialité de ces agences demeure la vente de billets maritimes", souligne un observateur.
Une stratégie de ré-orientation de l'offre devra certainement s'imposer. Affaire à suivre...