La SNCM a été placée en redressement judiciaire et son activité se poursuit - DR : SNCM
Le tribunal de commerce de Marseille a officiellement placé la SNCM en redressement judiciaire, ce vendredi 28 novembre 2014.
S'ouvre alors une période d'observation de six mois, jusqu'au 28 mai 2014, durant laquelle les créances de la compagnie sont gelées et l'activité se poursuit.
Des administrateurs judiciaires seront prochainement nommés et un appel d'offres devrait être lancé pour une éventuelle reprise de la société.
"Ce placement en redressement judiciaire ne représente pas un risque pour l'APST, indique son président Raoul Nabet.
La compagnie revend essentiellement du transport sec et quasiment pas de forfaits touristiques".
Les agences, quant à elles, peuvent poursuivre la vente de la billetterie SNCM, "l'activité continue", ajoute un porte-parole de la compagnie maritime.
S'ouvre alors une période d'observation de six mois, jusqu'au 28 mai 2014, durant laquelle les créances de la compagnie sont gelées et l'activité se poursuit.
Des administrateurs judiciaires seront prochainement nommés et un appel d'offres devrait être lancé pour une éventuelle reprise de la société.
"Ce placement en redressement judiciaire ne représente pas un risque pour l'APST, indique son président Raoul Nabet.
La compagnie revend essentiellement du transport sec et quasiment pas de forfaits touristiques".
Les agences, quant à elles, peuvent poursuivre la vente de la billetterie SNCM, "l'activité continue", ajoute un porte-parole de la compagnie maritime.
Les agences Aliso écartées de la tempête
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Toutefois l'inquiétude reste palpable chez les distributeurs. Le réseau Selectour Afat suit de près l’actualité de la compagnie depuis quelques temps déjà.
"Dès l’annonce de la mise en redressement judiciaire, nous avons diffusé un communiqué interne et rappelé que d’autres compagnies opèrent sur les mêmes destinations et qu’elles étaient réservables sur notre Portail de réservations, précise Dominique Beljanski, présidente du réseau.
Nous restons attentifs à préserver l’intérêt de nos adhérents."
Dans certaines agences spécialisées en billetterie, les ventes sont au point mort. "Evidemment, les clients refusent la SNCM, que feriez-vous si vous deviez prendre le bateau ?", témoigne un patron d'agence.
"Je sais qu'un point d'étape est prévu le 7 janvier, s'inquiète un autre agent de voyages, date à laquelle le tribunal pourrait décider de la liquidation judiciaire de la compagnie.
Que peut-on faire dans ce cas-là ?
Se retrouver à payer les factures et à rembourser les clients en même temps... Je pense qu'il faut prévenir les agences, et cela aurait été bien que le SNAV nous mette en garde".
Au SNAV, justement, le scénario d'un placement en redressement judiciaire était prévu.
"Comme la grande majorité des billets SNCM émis actuellement sont navigables dans le mois de leur édition, les risques sont limités, explique Jean-Pierre Mas, Président du syndicat.
En revanche, pour les billets émis à plus long terme, après mai et juin 2015, je pense qu'il faut se montrer prudents."
Le SNAV devrait sous peu communiquer auprès de ses adhérents, ajoute une porte-parole.
Pour les 16 agences du réseau Aliso Voyages, filiale de la SNCM, l'avenir s'annonce plus optimiste.
"Le réseau ne fait pas partie du plan de redressement judiciaire", confirme Jean Ghibaudo, directeur général d'Aliso Voyages.
Un soulagement également pour Raoul Nabet, qui ne doutait pas du potentiel du réseau. "Lorsque le tribunal de commerce décide d'un redressement judiciaire, il peut choisir d'étendre le passif aux filiales de la société concernée, explique-t-il.
Dans le cas de la SNCM, le tribunal a estimé que le réseau Aliso pouvait vivre seul et n'avait pas besoin d'intégrer le plan".
Si le tribunal opte pour le scénario de la liquidation judiciaire, les agences devraient certainement être cédées à un éventuel repreneur ou vendues à part.
"Dès l’annonce de la mise en redressement judiciaire, nous avons diffusé un communiqué interne et rappelé que d’autres compagnies opèrent sur les mêmes destinations et qu’elles étaient réservables sur notre Portail de réservations, précise Dominique Beljanski, présidente du réseau.
Nous restons attentifs à préserver l’intérêt de nos adhérents."
Dans certaines agences spécialisées en billetterie, les ventes sont au point mort. "Evidemment, les clients refusent la SNCM, que feriez-vous si vous deviez prendre le bateau ?", témoigne un patron d'agence.
"Je sais qu'un point d'étape est prévu le 7 janvier, s'inquiète un autre agent de voyages, date à laquelle le tribunal pourrait décider de la liquidation judiciaire de la compagnie.
Que peut-on faire dans ce cas-là ?
Se retrouver à payer les factures et à rembourser les clients en même temps... Je pense qu'il faut prévenir les agences, et cela aurait été bien que le SNAV nous mette en garde".
Au SNAV, justement, le scénario d'un placement en redressement judiciaire était prévu.
"Comme la grande majorité des billets SNCM émis actuellement sont navigables dans le mois de leur édition, les risques sont limités, explique Jean-Pierre Mas, Président du syndicat.
En revanche, pour les billets émis à plus long terme, après mai et juin 2015, je pense qu'il faut se montrer prudents."
Le SNAV devrait sous peu communiquer auprès de ses adhérents, ajoute une porte-parole.
Pour les 16 agences du réseau Aliso Voyages, filiale de la SNCM, l'avenir s'annonce plus optimiste.
"Le réseau ne fait pas partie du plan de redressement judiciaire", confirme Jean Ghibaudo, directeur général d'Aliso Voyages.
Un soulagement également pour Raoul Nabet, qui ne doutait pas du potentiel du réseau. "Lorsque le tribunal de commerce décide d'un redressement judiciaire, il peut choisir d'étendre le passif aux filiales de la société concernée, explique-t-il.
Dans le cas de la SNCM, le tribunal a estimé que le réseau Aliso pouvait vivre seul et n'avait pas besoin d'intégrer le plan".
Si le tribunal opte pour le scénario de la liquidation judiciaire, les agences devraient certainement être cédées à un éventuel repreneur ou vendues à part.