Le SNPL-ALPA est le syndicat majoritaire des pilotes de ligne de la compagnie Air France.
Et pourtant, ses membres avouent ne pas toujours comprendre les orientations de leur compagnie.
"Air France doit clarifier sa position et afficher clairement sa stratégie pour l'avenir" estime Jean-Louis Barber, le président du syndicat.
En effet, malgré les économies réalisées lors de la seconde phase du plan Transform 2015, prévoyant la disparition de 1826 postes, le syndicat estime que l'entreprise ne pourra pas s'aligner sur les coûts du marché.
Difficile en effet d'être rentable avec des tarifs d'escale deux à trois fois plus élevés que chez les low-cost.
Et pourtant, ses membres avouent ne pas toujours comprendre les orientations de leur compagnie.
"Air France doit clarifier sa position et afficher clairement sa stratégie pour l'avenir" estime Jean-Louis Barber, le président du syndicat.
En effet, malgré les économies réalisées lors de la seconde phase du plan Transform 2015, prévoyant la disparition de 1826 postes, le syndicat estime que l'entreprise ne pourra pas s'aligner sur les coûts du marché.
Difficile en effet d'être rentable avec des tarifs d'escale deux à trois fois plus élevés que chez les low-cost.
Mieux définir le périmètre de Transavia et Hop !
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Alors comment faire pour assurer l'avenir du trafic moyen courrier point à point, indispensable au bon fonctionnement du hub de Charles de Gaulle et aux vols long courrier ?
Quelles seront les cibles de Transavia et de Hop ! ? Quel sera le modèle de distribution ?
Quelle sera la flotte ? Comment faire bénéficier les clients Transavia du programme Flying Blue ?
Autant de questions qui restent aujourd'hui sans réponse. "Air France doit mieux définir le rôle de chaque marque" insiste Jean-Louis Barber.
Tandis qu'IAG et Lufthansa ne font pas mystère de leur stratégie de développement de Vueling ou de Germanwings, Air France semble encore hésiter sur le positionnement de ses filiales.
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Autant de questions qui restent aujourd'hui sans réponse. "Air France doit mieux définir le rôle de chaque marque" insiste Jean-Louis Barber.
Tandis qu'IAG et Lufthansa ne font pas mystère de leur stratégie de développement de Vueling ou de Germanwings, Air France semble encore hésiter sur le positionnement de ses filiales.
Un manque d'engagement de la direction envers les multiples taxes
Le sort de Transavia pose notamment des questions.
La compagnie peu connue en Europe coûterait plus chère à exploiter que Germanwings. Et le déploiement de nouveaux appareils à l'été 2014 reste encore soumis à l'approbation des syndicats.
Le syndicat regrette aussi le manque d'engagement de la direction envers les multiples taxes dénoncées début décembre 2013.
"La direction doit certainement négocier en haut-lieu, mais nous n'en voyons pas vraiment les résultats pour l'instant" déplore Jean-Louis Barber.
Sans réponse sur toutes ces problématiques structurelles, les représentants des pilotes pourraient envisager des actions.
Même s'ils privilégient toujours et encore pour plusieurs semaines la voie de la négociation.
La compagnie peu connue en Europe coûterait plus chère à exploiter que Germanwings. Et le déploiement de nouveaux appareils à l'été 2014 reste encore soumis à l'approbation des syndicats.
Le syndicat regrette aussi le manque d'engagement de la direction envers les multiples taxes dénoncées début décembre 2013.
"La direction doit certainement négocier en haut-lieu, mais nous n'en voyons pas vraiment les résultats pour l'instant" déplore Jean-Louis Barber.
Sans réponse sur toutes ces problématiques structurelles, les représentants des pilotes pourraient envisager des actions.
Même s'ils privilégient toujours et encore pour plusieurs semaines la voie de la négociation.