La croissance économique de l'hôtellerie de plein air attire les convoitises.
Ainsi, groupe Acapace, promoteur et gestionnaire immobilier, spécialisé dans la résidence pour seniors, se positionne sur le secteur avec une nouvelle marque Sandaya.
Pour le moment, il s'est porté acquéreur de trois campings, deux en Méditerranée et un sur la Côte Atlantique, pour un investissement de 34 millions d'euros.
Deux autres adresses sont en cours d'acquisition.
Sandaya espère être à la tête d'une douzaine de sites en France d'ici 2012, pour un investissement total de 140M€ et un chiffre d'affaires de 35 M€.
Si la marque est toute nouvelle dans l'univers du tourisme, ces deux directeurs le sont moins. François Georges, le président, occupait autrefois le poste de DG délégué chez Pierre & Vacances. Quant à Xavier Guilbert, le directeur général, il est l'ex-numéro 2 de Center Parcs Europe.
Ainsi, groupe Acapace, promoteur et gestionnaire immobilier, spécialisé dans la résidence pour seniors, se positionne sur le secteur avec une nouvelle marque Sandaya.
Pour le moment, il s'est porté acquéreur de trois campings, deux en Méditerranée et un sur la Côte Atlantique, pour un investissement de 34 millions d'euros.
Deux autres adresses sont en cours d'acquisition.
Sandaya espère être à la tête d'une douzaine de sites en France d'ici 2012, pour un investissement total de 140M€ et un chiffre d'affaires de 35 M€.
Si la marque est toute nouvelle dans l'univers du tourisme, ces deux directeurs le sont moins. François Georges, le président, occupait autrefois le poste de DG délégué chez Pierre & Vacances. Quant à Xavier Guilbert, le directeur général, il est l'ex-numéro 2 de Center Parcs Europe.
Plein air contre clubs vacances
« Notre fond d'investissement Pragma, qui détient 70% de Sandaya, n'est pas venu nous voir au hasard » glisse François Georges. Le duo possède en effet l'expertise nécessaires pour se lancer à l'assaut du marché.
Il vise avant tout une clientèle familiale, à la recherche un produit 3 à 4 étoiles, combinant l'hébergement et les loisirs.
Une cible très proche des clients Maeva. « Il est certain que les campings sont en concurrence directe avec les villages vacances. Mais ils sont moins chers » explique François Georges.
De son coté Xavier Guilbert a passé de nombreuses années aux Pays-Bas, où 70% des habitants pratiquent le camping. Cette connaissance du marché nord- européen lui sera fort utile pour développer cette clientèle et jouer sur les différents rythmes des calendriers scolaires.
Il vise avant tout une clientèle familiale, à la recherche un produit 3 à 4 étoiles, combinant l'hébergement et les loisirs.
Une cible très proche des clients Maeva. « Il est certain que les campings sont en concurrence directe avec les villages vacances. Mais ils sont moins chers » explique François Georges.
De son coté Xavier Guilbert a passé de nombreuses années aux Pays-Bas, où 70% des habitants pratiquent le camping. Cette connaissance du marché nord- européen lui sera fort utile pour développer cette clientèle et jouer sur les différents rythmes des calendriers scolaires.
De la place pour un nouvel acteur
Les deux associés estiment également que le camping reste un marché atomisé, pas vraiment structuré, avec peu de grands groupes capitalisés.
« Il y a un problème de commercialisation et de visibilité sur internet » assure François Georges. Il va donc investir sur le web, par l'achat de mots clés et de référencement.
Coté distribution, des partenariats avec les agences ou les réceptifs étrangers sont à l'étude. Mais en France, les contrats qui lient les sites aux TO seront examinés lorsqu'ils arriveront à échéance et pas forcément reconduis.
« Comme tout opérateur touristique, nous espérons bien sûr faire le plus de ventes directes possibles » conclut François George. Les relations avec les agences de voyage s'annoncent donc peu fructueuses.
« Il y a un problème de commercialisation et de visibilité sur internet » assure François Georges. Il va donc investir sur le web, par l'achat de mots clés et de référencement.
Coté distribution, des partenariats avec les agences ou les réceptifs étrangers sont à l'étude. Mais en France, les contrats qui lient les sites aux TO seront examinés lorsqu'ils arriveront à échéance et pas forcément reconduis.
« Comme tout opérateur touristique, nous espérons bien sûr faire le plus de ventes directes possibles » conclut François George. Les relations avec les agences de voyage s'annoncent donc peu fructueuses.
Les chiffres
Rappelons que le camping concerne deux Français sur trois, pour 8600 établissements en France.
Le secteur a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 1,7 milliards d'euros pour 104 millions de nuitées.
Le secteur a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 1,7 milliards d'euros pour 104 millions de nuitées.