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Sécurité aérienne : la « white list » d’IOSA disponible en ligne

déjà 100 compagnies certifiées


La certification IOSA sera imposée à toutes les compagnies IATA d’ici la fin 2007. Ce programme d’audit intéresse aussi les compagnies non-IATA et pourrait devenir bientôt la norme de référence en matière de sécurité aérienne. Voilà qui redonnerait du sérieux à défaut de couleurs aux labels bleus et autres listes noires qui font d’ores et déjà grise mine…


Rédigé par Vincent de Monicault - redaction@tourmag.com le Mercredi 19 Avril 2006

Airlines international, le IATA flagship magazine
Airlines international, le IATA flagship magazine
La liste noire européenne a déjà beaucoup perdu en crédibilité. Rares sont ceux qui pensent y trouver un jour des compagnies qui se posent en Europe.

Certains appellent, sans trop y croire, à la création d’une autorité supranationale à même de contrôler la fiabilité des compagnies, de résister aux pressions des acteurs économiques et des Etats sensibles à leur souveraineté.

Faute de mieux, certains notent qu’il existe tout de même une «liste blanche» en cours de constitution : la certification IOSA (Iata operational Safety Audit). Ce programme d’audit a été développé par Iata, l’association des compagnies aériennes.

Cet organisme international, basé à Genève, regroupe 264 compagnies réalisant 94% du trafic aérien régulier. toutes les compagnies IATA certifiées IOSA Aujourd’hui, 100 compagnies sont certifiées IOSA (voir la liste sur le site www.iata.org).

Et une cinquantaine d’autres transporteurs aériens le seront d’ici la fin de l’année 2006. «Ces 150 compagnies représenteront 70% du trafic aérien régulier», précise Anthony Concil, directeur de la communication de IATA, qui rappelle que toutes les compagnies IATA devront être obligatoirement certifiées IOSA d’ici la fin 2007, y compris pour certaines d’entre elles avec l’aide du programme «Partnership for safety».

Le programme IOSA a été créé en 2001. La prolifération des partages de code, des affrètements et des opérations de franchise entraînait alors une multiplication des audits. IATA estimait plus économique de ne proposer qu’un seul audit, regroupant 1.200 standards qui couvrent les réglementations OACI, FAA et JAA, standards validés par les compagnies et les administrations de tutelle.

De quoi permettre une évaluation complète de l’entreprise, dans les domaines de l'organisation, de la sûreté, des opérations en vol, de l'assistance au sol, de la maintenance ou encore de la préparation des vols.

Le Chili, premier Etat certifié IOSA

Aujourd’hui l’immense majorité des compagnies « low cost » et « touristiques » ne sont pas IATA. «Mais 20% des compagnies certifiées IOSA ne sont pas IATA, précise Anthony Concil. On y trouve ainsi des compagnies charter tel PrivatAir basé en Suisse».

La plupart des compagnies peuvent donc être certifiées IOSA. D’autres n’auront bientôt guère le choix : le Chili est ainsi le premier Etat à annoncer l’application de la certification IOSA au niveau national ; toutes les compagnies devront être certifiées pour voler dans ce pays.

Cette démarche pourrait s’étendre à d’autres pays tels que Madagascar et l’Egypte. D’autres grands pays touristiques du bassin méditerranéen pourraient y trouver aussi leur compte. Avec, en prime, une belle campagne d’image !

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Commentaires

1.Posté par Gilles Gompertz // Avico le 19/04/2006 09:53 | Alerter
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Cette démarche est remarquable, mais la route est encore longue. Aujourd'hui, seules 2 compagnies françaises sont IOSA, et ce référentiel n'a pas été conçu pour les compagnies charter (qui n'ont pas vocation à devenir IATA).

Le coût de ces audits est lourd (50 000 à 100 000 USD), et nombre de compagnies charter européennes, déjà agréées selon le référentiel européen "officiel" JAR OPS, manqueront de motivation pour aller aussi vers cette certification.

Cette certification offre un véritable "plus", mais ne sera donc sans doute pas la solution "absolue" pour rassurer nos passagers, tout particulièrement sur les vols affrétés.


2.Posté par j2c le 20/04/2006 13:53 | Alerter
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Pour une fois je suis d'accord avec cette analyse. IATA est et restera un bureau de compensation... sa vocation initiale. IATA/IOSA, n'a pas valeur de référence en matiére de sécurité, qui si je ne me trompe pas reste quand même l'OACI (avec ses qualités et ses défauts). Etre IATA /IOSA n'a rien de "rassurant" puisque derniérement Aeroflot , tout du moins une petite partie de sa flotte , vient d'être admis dans SkyTeam et donc aprés être IATA devient IOSA.... Peut on imaginer : la Russie qui est épinglée par la commission de sécurité de l'OACI est d'un niveau inférieur qu'une partie de l'aeroflot ??? Il faut rester sérieux IATA est un business, ni plus ni moins... et n'apporte rien de plus à la Sécurité OACI. Il n'y a qu'une seule sécurité... Pourquoi pas une sécurité des pays du Nord, puis une du Sud.... Le seul plus qui puisse exister... c'est de remettre tout à plat , mais sérieusement tout...
J2C

3.Posté par j2c le 20/04/2006 14:35 | Alerter
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Les Cies majeures qui ne sont pas IATA/IOSA comme BritishAirways seraient moins sûres que celles de la lsite IATA??

4.Posté par j2c le 20/04/2006 14:36 | Alerter
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Pour une fois je suis d'accord avec cette analyse. IATA est et restera un bureau de compensation... sa vocation initiale. IATA/IOSA, n'a pas valeur de référence en matiére de sécurité, qui si je ne me trompe pas reste quand même l'OACI (avec ses qualités et ses défauts). Etre IATA /IOSA n'a rien de "rassurant" puisque derniérement Aeroflot , tout du moins une petite partie de sa flotte , vient d'être admis dans SkyTeam et donc aprés être IATA devient IOSA.... Peut on imaginer : la Russie qui est épinglée par la commission de sécurité de l'OACI est d'un niveau inférieur qu'une partie de l'aeroflot ??? Il faut rester sérieux IATA est un business, ni plus ni moins... et n'apporte rien de plus à la Sécurité OACI. Il n'y a qu'une seule sécurité... Pourquoi pas une sécurité des pays du Nord, puis une du Sud.... Le seul plus qui puisse exister... c'est de remettre tout à plat , mais sérieusement tout...
J2C

5.Posté par Alex le 21/04/2006 12:03 | Alerter
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Comme le dit j2C, c'est curieux British airways ne fait pas partie de cette liste!!!! Peut-on avoir une explication???!!!???

6.Posté par Adnane Hicheri le 04/12/2006 14:46 | Alerter
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toute certification selon un standard dépend du "sérieux" de l'organisme certifcateur et surtout de celui de l'organisme certifié.
Je pense que le standard IOSA répond en grande partie à la demande du secteur et serait une bonne référence pour l'industrie aéronautique.
Apres, bien sûr il faut garder en tête qu'être certifié n'est qu'une premiere démarche. Derniere, il incombre à la compagnie d'en faire bon usage et de veiller à son respect.

7.Posté par Mahiout Brahim le 07/03/2007 19:38 | Alerter
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La certification n'est une fin en soit. Par analogie aux autres types de certification, exemple ISO 9001 version 2000, il y a le "corps" et "l'esprit" du système mis en place par l'organisme/compagnie. Le corps est matérialisé par le système documentaire qui décrit l'organisation et le fonctionnement; l'esprit est la volonté de l'organisme/compagnie de mettre en oeuvre ce système et d'amélioirer en permanence son efficacité et son efficience.
Mon point de vue et compte tenu des expériences que j'ai vécu dans la mise en place de systèmes ISO ou IOSA, s'il n'y a pas le corps et l'esprit, il est évident que la certification n'apportera rien à l'organisme ou à la compagnie.

8.Posté par Jean-Yves REPUSSARD le 22/03/2007 14:24 | Alerter
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L'interret de la certification IOSA c'est qu'elle est volontaire et surtout non obligatoire. Le jour où celle-ci sera obligatoire, aura t on le courage de retirer le certificat, et donc signer quasiment l'arrêt de mort d'une compagnie?
C'est bien le problème actuel de nos certificats de transporteur aérien délivrés par les états. Quel état aura le courage de retirer un tel certificat à l'une de ses compagnies, sauf à avoir à traiter des violations extrêmement graves et flagrantes? Il ne faut pas retomber dans le travers de la liste noire eurpééne où il n'y a aucun nom connu en créant une liste blanche où l'on retrouverait toutes les compagnies du monde, connues et inconnues.
Si l'IOSA reste facultative, elle restera une voie d'amélioration progressive pour la compagnie qui n'est pas certifiée, et non un objectif à atteindre dés que possible à tout prix. Enfin le grand public aura une indication objective précieuse va


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