Airlines international, le IATA flagship magazine
La liste noire européenne a déjà beaucoup perdu en crédibilité. Rares sont ceux qui pensent y trouver un jour des compagnies qui se posent en Europe.
Certains appellent, sans trop y croire, à la création d’une autorité supranationale à même de contrôler la fiabilité des compagnies, de résister aux pressions des acteurs économiques et des Etats sensibles à leur souveraineté.
Faute de mieux, certains notent qu’il existe tout de même une «liste blanche» en cours de constitution : la certification IOSA (Iata operational Safety Audit). Ce programme d’audit a été développé par Iata, l’association des compagnies aériennes.
Cet organisme international, basé à Genève, regroupe 264 compagnies réalisant 94% du trafic aérien régulier. toutes les compagnies IATA certifiées IOSA Aujourd’hui, 100 compagnies sont certifiées IOSA (voir la liste sur le site www.iata.org).
Et une cinquantaine d’autres transporteurs aériens le seront d’ici la fin de l’année 2006. «Ces 150 compagnies représenteront 70% du trafic aérien régulier», précise Anthony Concil, directeur de la communication de IATA, qui rappelle que toutes les compagnies IATA devront être obligatoirement certifiées IOSA d’ici la fin 2007, y compris pour certaines d’entre elles avec l’aide du programme «Partnership for safety».
Le programme IOSA a été créé en 2001. La prolifération des partages de code, des affrètements et des opérations de franchise entraînait alors une multiplication des audits. IATA estimait plus économique de ne proposer qu’un seul audit, regroupant 1.200 standards qui couvrent les réglementations OACI, FAA et JAA, standards validés par les compagnies et les administrations de tutelle.
De quoi permettre une évaluation complète de l’entreprise, dans les domaines de l'organisation, de la sûreté, des opérations en vol, de l'assistance au sol, de la maintenance ou encore de la préparation des vols.
Le Chili, premier Etat certifié IOSA
Aujourd’hui l’immense majorité des compagnies « low cost » et « touristiques » ne sont pas IATA. «Mais 20% des compagnies certifiées IOSA ne sont pas IATA, précise Anthony Concil. On y trouve ainsi des compagnies charter tel PrivatAir basé en Suisse».
La plupart des compagnies peuvent donc être certifiées IOSA. D’autres n’auront bientôt guère le choix : le Chili est ainsi le premier Etat à annoncer l’application de la certification IOSA au niveau national ; toutes les compagnies devront être certifiées pour voler dans ce pays.
Cette démarche pourrait s’étendre à d’autres pays tels que Madagascar et l’Egypte. D’autres grands pays touristiques du bassin méditerranéen pourraient y trouver aussi leur compte. Avec, en prime, une belle campagne d’image !
Certains appellent, sans trop y croire, à la création d’une autorité supranationale à même de contrôler la fiabilité des compagnies, de résister aux pressions des acteurs économiques et des Etats sensibles à leur souveraineté.
Faute de mieux, certains notent qu’il existe tout de même une «liste blanche» en cours de constitution : la certification IOSA (Iata operational Safety Audit). Ce programme d’audit a été développé par Iata, l’association des compagnies aériennes.
Cet organisme international, basé à Genève, regroupe 264 compagnies réalisant 94% du trafic aérien régulier. toutes les compagnies IATA certifiées IOSA Aujourd’hui, 100 compagnies sont certifiées IOSA (voir la liste sur le site www.iata.org).
Et une cinquantaine d’autres transporteurs aériens le seront d’ici la fin de l’année 2006. «Ces 150 compagnies représenteront 70% du trafic aérien régulier», précise Anthony Concil, directeur de la communication de IATA, qui rappelle que toutes les compagnies IATA devront être obligatoirement certifiées IOSA d’ici la fin 2007, y compris pour certaines d’entre elles avec l’aide du programme «Partnership for safety».
Le programme IOSA a été créé en 2001. La prolifération des partages de code, des affrètements et des opérations de franchise entraînait alors une multiplication des audits. IATA estimait plus économique de ne proposer qu’un seul audit, regroupant 1.200 standards qui couvrent les réglementations OACI, FAA et JAA, standards validés par les compagnies et les administrations de tutelle.
De quoi permettre une évaluation complète de l’entreprise, dans les domaines de l'organisation, de la sûreté, des opérations en vol, de l'assistance au sol, de la maintenance ou encore de la préparation des vols.
Le Chili, premier Etat certifié IOSA
Aujourd’hui l’immense majorité des compagnies « low cost » et « touristiques » ne sont pas IATA. «Mais 20% des compagnies certifiées IOSA ne sont pas IATA, précise Anthony Concil. On y trouve ainsi des compagnies charter tel PrivatAir basé en Suisse».
La plupart des compagnies peuvent donc être certifiées IOSA. D’autres n’auront bientôt guère le choix : le Chili est ainsi le premier Etat à annoncer l’application de la certification IOSA au niveau national ; toutes les compagnies devront être certifiées pour voler dans ce pays.
Cette démarche pourrait s’étendre à d’autres pays tels que Madagascar et l’Egypte. D’autres grands pays touristiques du bassin méditerranéen pourraient y trouver aussi leur compte. Avec, en prime, une belle campagne d’image !