Continental propose désormais des mini karts électriques
Face à l'arrivée massive de cette nouvelle cohorte de seniors, les constructeurs d'avion, les compagnies aériennes et les sociétés qui gèrent les aéroports vont devoir progressivement s'adapter et proposer des services adéquats à cette clientèle.
En effet, avec l'avancée en âge, ces voyageurs ne se déplacent plus aussi facilement –aussi bien à terre que dans les airs. Or, l'architecture des aéroports et les équipements des avions ne sont pas réellement adaptés à l'accueil de ces passagers vieillissants.
Dans un premier temps, comme tous les autres voyageurs, les seniors doivent faire face à de très nombreux retards et annulations de vols. Même si les compagnies n'y peuvent pas toujours grand-chose -la plupart de ces délais étant dus à des problèmes atmosphériques-, ces attentes sont beaucoup plus éprouvantes pour les personnes âgées –ou handicapées : station debout prolongée, déplacements plus difficiles, prise de médicaments à heures régulières, etc.
Autre problème : la taille grandissante des aéroports
Autre problème : la taille grandissante des aéroports. Le trafic aérien ne cesse de croître et avec lui, les infrastructures aéroportuaires. Dans certaines villes (Miami par exemple), il faut parfois plus d'une demi-heure pour se rendre d'un bout à l'autre d'un aérogare. De plus, la signalisation des panneaux d'orientation n'est pas toujours très claire.
Or, les personnes âgées –surtout lorsqu'elles sont encombrées de bagages- avancent moins vite. Il leur faut donc beaucoup plus de temps pour atteindre la porte d'embarquement de leur vol. Il arrive même que certains aînés loupent leur avion, notamment lors des correspondances, où les délais sont souvent très courts.
Toujours au sol. Avec l'augmentation de la sensibilité des appareils de détection, il est conseillé aux personnes qui portent des implants métalliques (au genou, à la hanche, …) de demander un certificat médical à leur médecin, afin de ne pas avoir de problèmes avec les services de sécurité.
Dans les airs, les personnes âgées ne sont pas mieux loties. L'accès aux appareils n'est pas toujours aisé. A l'intérieur, l'exiguïté des lieux ne facilite pas les déplacements et les sièges sont trop étroits et rapprochés. Or certains aînés doivent aller régulièrement aux toilettes, d'autres ne supportent pas trop longtemps la station assise, etc.
Certains privilégient le train
Face à ces nombreuses difficultés, certains décident de ne plus prendre les transports aériens. Quand c'est possible, ils privilégient le train et dans les cas plus difficiles, ils cessent tout simplement de voyager.
Pourtant, depuis quelques temps, des efforts commencent à être faits. La société Boeing, par exemple, est parfaitement consciente qu'elle doit s'adapter au vieillissement des passagers. « Si rien n'est fait maintenant, nous risquons de nous retrouver avec plus de la moitié de la population qui ne pourra plus voyager nulle part » indique l'un des responsables.
A terme, les avions devront donc être capables de répondre aux besoins des voyageurs seniors ou devenir « age friendly » comme disent les anglo-saxons.
Boeing travaille donc avec des techniciens et des ergonomes à l'adaptation de ses prochains appareils. A l'instar de l'industrie automobile, les ingénieurs portent des lunettes qui simulent des déficiences visuelles et un « costume » qui gène les mouvements, les déplacements et reproduit les problèmes d'arthrite.
Une fois équipés, les testeurs rentrent dans un avion et essaient de trouver leur place, de ranger leurs bagages, de régler l'aérateur ou de se mouvoir dans les toilettes. L'idée étant d'appréhender et de lister les problèmes auxquels les seniors peuvent être confrontés une fois installés dans l'appareil.
Aux Etats-Unis, depuis quelques mois, les aérogares sont de plus en plus équipés de chaises roulantes. Comme l'indique l'un des responsables de ce service à l'aéroport de La Guardia de New York, « parfois sur un vol de trois cent personnes, on nous commande une trentaine de chaises roulantes ».
Les services à bord commencent à évoluer
En effet, elles ne sont pas uniquement destinées aux personnes qui ne marchent plus mais aussi aux seniors qui rencontrent des difficultés à se déplacer sur de longues distances. Face à la montée en puissance de cette demande, dans certains aéroports (Newark, Cleveland, Houston), la compagnie Continental propose désormais des mini karts électriques qui peuvent transporter plusieurs personnes à la fois.
Mais les services à bord commencent à évoluer, eux aussi. Certaines compagnies proposent un service d'oxygène médical en vol et acceptent en cabine, les animaux dressés pour aider leur maître, à condition qu'ils restent aux pieds de ce dernier. D'autres ne posent plus de problèmes pour accueillir gratuitement les chaises roulantes personnelles, les aides à la marche ou autres outils d'assistance.
Pour les personnes âgées fragiles ou désorientées, il existe maintenant chez Northwest, un programme d'assistance pour adulte similaire à celui créé il y a des années pour les enfants voyageant seuls. Un accompagnant reste avec le voyageur pendant toute la durée du trajet : passage de la sécurité, embarquement, transfert et arrivée à destination. Il faut compter environ 80 euros par voyage.
Source Senioractu.com
En effet, avec l'avancée en âge, ces voyageurs ne se déplacent plus aussi facilement –aussi bien à terre que dans les airs. Or, l'architecture des aéroports et les équipements des avions ne sont pas réellement adaptés à l'accueil de ces passagers vieillissants.
Dans un premier temps, comme tous les autres voyageurs, les seniors doivent faire face à de très nombreux retards et annulations de vols. Même si les compagnies n'y peuvent pas toujours grand-chose -la plupart de ces délais étant dus à des problèmes atmosphériques-, ces attentes sont beaucoup plus éprouvantes pour les personnes âgées –ou handicapées : station debout prolongée, déplacements plus difficiles, prise de médicaments à heures régulières, etc.
Autre problème : la taille grandissante des aéroports
Autre problème : la taille grandissante des aéroports. Le trafic aérien ne cesse de croître et avec lui, les infrastructures aéroportuaires. Dans certaines villes (Miami par exemple), il faut parfois plus d'une demi-heure pour se rendre d'un bout à l'autre d'un aérogare. De plus, la signalisation des panneaux d'orientation n'est pas toujours très claire.
Or, les personnes âgées –surtout lorsqu'elles sont encombrées de bagages- avancent moins vite. Il leur faut donc beaucoup plus de temps pour atteindre la porte d'embarquement de leur vol. Il arrive même que certains aînés loupent leur avion, notamment lors des correspondances, où les délais sont souvent très courts.
Toujours au sol. Avec l'augmentation de la sensibilité des appareils de détection, il est conseillé aux personnes qui portent des implants métalliques (au genou, à la hanche, …) de demander un certificat médical à leur médecin, afin de ne pas avoir de problèmes avec les services de sécurité.
Dans les airs, les personnes âgées ne sont pas mieux loties. L'accès aux appareils n'est pas toujours aisé. A l'intérieur, l'exiguïté des lieux ne facilite pas les déplacements et les sièges sont trop étroits et rapprochés. Or certains aînés doivent aller régulièrement aux toilettes, d'autres ne supportent pas trop longtemps la station assise, etc.
Certains privilégient le train
Face à ces nombreuses difficultés, certains décident de ne plus prendre les transports aériens. Quand c'est possible, ils privilégient le train et dans les cas plus difficiles, ils cessent tout simplement de voyager.
Pourtant, depuis quelques temps, des efforts commencent à être faits. La société Boeing, par exemple, est parfaitement consciente qu'elle doit s'adapter au vieillissement des passagers. « Si rien n'est fait maintenant, nous risquons de nous retrouver avec plus de la moitié de la population qui ne pourra plus voyager nulle part » indique l'un des responsables.
A terme, les avions devront donc être capables de répondre aux besoins des voyageurs seniors ou devenir « age friendly » comme disent les anglo-saxons.
Boeing travaille donc avec des techniciens et des ergonomes à l'adaptation de ses prochains appareils. A l'instar de l'industrie automobile, les ingénieurs portent des lunettes qui simulent des déficiences visuelles et un « costume » qui gène les mouvements, les déplacements et reproduit les problèmes d'arthrite.
Une fois équipés, les testeurs rentrent dans un avion et essaient de trouver leur place, de ranger leurs bagages, de régler l'aérateur ou de se mouvoir dans les toilettes. L'idée étant d'appréhender et de lister les problèmes auxquels les seniors peuvent être confrontés une fois installés dans l'appareil.
Aux Etats-Unis, depuis quelques mois, les aérogares sont de plus en plus équipés de chaises roulantes. Comme l'indique l'un des responsables de ce service à l'aéroport de La Guardia de New York, « parfois sur un vol de trois cent personnes, on nous commande une trentaine de chaises roulantes ».
Les services à bord commencent à évoluer
En effet, elles ne sont pas uniquement destinées aux personnes qui ne marchent plus mais aussi aux seniors qui rencontrent des difficultés à se déplacer sur de longues distances. Face à la montée en puissance de cette demande, dans certains aéroports (Newark, Cleveland, Houston), la compagnie Continental propose désormais des mini karts électriques qui peuvent transporter plusieurs personnes à la fois.
Mais les services à bord commencent à évoluer, eux aussi. Certaines compagnies proposent un service d'oxygène médical en vol et acceptent en cabine, les animaux dressés pour aider leur maître, à condition qu'ils restent aux pieds de ce dernier. D'autres ne posent plus de problèmes pour accueillir gratuitement les chaises roulantes personnelles, les aides à la marche ou autres outils d'assistance.
Pour les personnes âgées fragiles ou désorientées, il existe maintenant chez Northwest, un programme d'assistance pour adulte similaire à celui créé il y a des années pour les enfants voyageant seuls. Un accompagnant reste avec le voyageur pendant toute la durée du trajet : passage de la sécurité, embarquement, transfert et arrivée à destination. Il faut compter environ 80 euros par voyage.
Source Senioractu.com