Quand TourMaG.com teste la Classe Éco d’une compagnie aérienne, il ne fait pas les choses à moitié. Il dépêche le « poids lourd » de sa rédaction : 192 cm pour près de 100 kilos.
Notre testeur s’est embarqué à 11h15 à Paris-CDG à bord de l’A380 pour un vol de 12 heures à destination de Singapour (13 heures au retour).
Sur ce trajet opéré quotidiennement, l’A380 de Singapore Airlines peut transporter 471 passagers : 399 en Classe Éco, 60 en Business et 12 dans des Suites d’un confort qui n’a d’égal que leur prix : 12.000 € l’aller-retour !
Mais la « Suite », c’est au prochain numéro. Pour l’heure, nous nous contenterons de l'Éco.
Notre testeur s’est embarqué à 11h15 à Paris-CDG à bord de l’A380 pour un vol de 12 heures à destination de Singapour (13 heures au retour).
Sur ce trajet opéré quotidiennement, l’A380 de Singapore Airlines peut transporter 471 passagers : 399 en Classe Éco, 60 en Business et 12 dans des Suites d’un confort qui n’a d’égal que leur prix : 12.000 € l’aller-retour !
Mais la « Suite », c’est au prochain numéro. Pour l’heure, nous nous contenterons de l'Éco.
Ça cafouille à CDG
Avant tout, commençons par pousser un « petit coup de gueule » : avec l’arrivée annoncée des A380 de très grande capacité (plus de 800 passagers pour ceux commandés par Air Austral), le groupe Aéroports de Paris serait bien inspiré d’adapter ses formalités d’embarquement et de débarquement à l’affluence générée par les très gros porteurs.
Car, au retour à CDG le 21 novembre, des centaines de voyageurs ont du patienter près de trois-quarts d’heure avant de se plier au contrôle de police (3 postes ouverts), puis encore 20 minutes pour récupérer au compte-goutte leurs bagages. Près d’une heure et quart d’attente pour les moins chanceux, de quoi en exaspérer plus d’un.
Et on peut craindre le pire quand 800 personnes débarqueront en même temps !
Car, au retour à CDG le 21 novembre, des centaines de voyageurs ont du patienter près de trois-quarts d’heure avant de se plier au contrôle de police (3 postes ouverts), puis encore 20 minutes pour récupérer au compte-goutte leurs bagages. Près d’une heure et quart d’attente pour les moins chanceux, de quoi en exaspérer plus d’un.
Et on peut craindre le pire quand 800 personnes débarqueront en même temps !
Une "petite grimpette" pour se dégourdir les jambes
Un choix exceptionnel de divertissements
Mais revenons-en à notre test produit. À l’aller comme au retour, l’A380 utilisé enregistre un taux de remplissage de l’ordre de 95 à 97%. « Cet avion continue de susciter la curiosité des voyageurs », se réjouit Séverine Caillat, Directrice des Ventes loisirs de Singapore Airlines qui exploite 10 A380 et en attend encore 9 autres.
Cette curiosité est-elle justifiée ? Incontestablement !
La configuration de la cabine « rez-de-chaussée », scindée en trois zones séparées par des blocs sanitaires et cuisines, fait qu’on ne se sent pas oppressé par le nombre de passagers.
En queue d’appareil, près de l’escalier qui monte au premier étage, un espace permet de se dégourdir les jambes et de discuter à 4, 6 ou 8 personnes sans entraver les déplacements des autres passagers.
L’ascension de l’escalier offre également la possibilité de faire un peu d’exercice : une « petite grimpette » appréciée par les personnes souffrant de problèmes circulatoires (à noter que les sièges situés à proximité des issues de secours peuvent être réservés pour 50 € supplémentaires).
Cette curiosité est-elle justifiée ? Incontestablement !
La configuration de la cabine « rez-de-chaussée », scindée en trois zones séparées par des blocs sanitaires et cuisines, fait qu’on ne se sent pas oppressé par le nombre de passagers.
En queue d’appareil, près de l’escalier qui monte au premier étage, un espace permet de se dégourdir les jambes et de discuter à 4, 6 ou 8 personnes sans entraver les déplacements des autres passagers.
L’ascension de l’escalier offre également la possibilité de faire un peu d’exercice : une « petite grimpette » appréciée par les personnes souffrant de problèmes circulatoires (à noter que les sièges situés à proximité des issues de secours peuvent être réservés pour 50 € supplémentaires).
752 CD enchantent les mélomanes
Entrons dans le détail à présent : l’A380 est très silencieux. Dans des conditions météorologiques normales, il décolle et atterrit « comme une fleur ». Le repose-tête de ses sièges (réglable en hauteur et en largeur par son système d’oreillettes) soutient bien la nuque.
Le service à bord est irréprochable. La restauration très correcte satisfera même les végétariens (un menu leur est réservé). Des encas (pommes, sandwichs, barres chocolatées…) sont en libre-service en dehors des repas.
Mais le point fort reste l’offre exceptionnelle de divertissements via le système audio vidéo KrisWorld : Plus de 100 films disponibles (dont une douzaine en français), des émissions télé et, tenez-vous bien, près de 800 CD dans tous les registres : variété française (les derniers Cabrel, David Guetta…), variété internationale, compilations des 50’s aux 80’s, musiques classiques, jazz… Les mélomanes apprécieront vraiment.
Et ce n’est pas tout : Une large sélection de jeux vidéo pour les enfants et les accros de la manette complète cette offre, et plus original, des méthodes d’apprentissage de langues étrangères mises au point par Berlitz.
Voilà donc un test très concluant… à un détail près : l’espacement entre les rangées de sièges qui est de 81 centimètres, contre 86 sur Oman Air par exemple, comme nous l’avons vu récemment (1).
Ces 5 petits centimètres, « c’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup » (France Gall). Pour autant, les moins de 180 centimètres n’y trouveront rien à redire.
Pour finir, on appréciera les infrastructures (espaces fumeurs ouverts sur l'extérieur, superbes boutiques Duty Free, salles d’attentes spacieuses, correspondances facilitées, nombreuses bornes Internet en libre-service…) du Terminal 3 de l’aéroport international Changi à Singapour, un des meilleurs hubs du monde (si ce n’est le meilleur) parfaitement adapté à « traiter » les très gros porteurs A380.
En comparaison, le Terminal 1 de CDG fait figure de « parent pauvre ». ADP doit rapidement le mettre à niveau.
(1) Lire ou relire notre test Classe Éco Oman Air entre Paris et Mascate
Le service à bord est irréprochable. La restauration très correcte satisfera même les végétariens (un menu leur est réservé). Des encas (pommes, sandwichs, barres chocolatées…) sont en libre-service en dehors des repas.
Mais le point fort reste l’offre exceptionnelle de divertissements via le système audio vidéo KrisWorld : Plus de 100 films disponibles (dont une douzaine en français), des émissions télé et, tenez-vous bien, près de 800 CD dans tous les registres : variété française (les derniers Cabrel, David Guetta…), variété internationale, compilations des 50’s aux 80’s, musiques classiques, jazz… Les mélomanes apprécieront vraiment.
Et ce n’est pas tout : Une large sélection de jeux vidéo pour les enfants et les accros de la manette complète cette offre, et plus original, des méthodes d’apprentissage de langues étrangères mises au point par Berlitz.
Voilà donc un test très concluant… à un détail près : l’espacement entre les rangées de sièges qui est de 81 centimètres, contre 86 sur Oman Air par exemple, comme nous l’avons vu récemment (1).
Ces 5 petits centimètres, « c’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup » (France Gall). Pour autant, les moins de 180 centimètres n’y trouveront rien à redire.
Pour finir, on appréciera les infrastructures (espaces fumeurs ouverts sur l'extérieur, superbes boutiques Duty Free, salles d’attentes spacieuses, correspondances facilitées, nombreuses bornes Internet en libre-service…) du Terminal 3 de l’aéroport international Changi à Singapour, un des meilleurs hubs du monde (si ce n’est le meilleur) parfaitement adapté à « traiter » les très gros porteurs A380.
En comparaison, le Terminal 1 de CDG fait figure de « parent pauvre ». ADP doit rapidement le mettre à niveau.
(1) Lire ou relire notre test Classe Éco Oman Air entre Paris et Mascate