Les représentants sont déterminés à négocier le meilleur accompagnement possible, quitte à retarder cette échéance si les conditions ne sont pas réunies.
Gagner au moins 10% des emplois sur les 484 postes menacés par le plan de sauvegarde de l’emploi présenté par la direction de TUI France : tel était l’objectif que s’étaient fixé les représentants syndicaux.
« Nous voulions sauver entre 45 et 50 emplois sur les 484 que la direction souhaitait supprimer. Cela peut paraître faible mais la partie était loin d’être gagnée face à des interlocuteurs intransigeants.
Il a fallu convenir de créer à Montreuil 25 commissions de travail, métier par métier, pour déterminer ce qui pouvait être sauvé », explique Jorge Partida, le secrétaire général du CE.
22 d’entre elles ont déjà rendu leurs conclusions et la direction a accepté le principe de sauvegarder d’ores et déjà 45 emplois.
Il reste les commissions management, web et commercial TUI à entendre pour fixer définitivement le nombre d’emplois sauvés.
Les négociations vont passer maintenant aux modalités financières et aux mesures d’accompagnement pour les salariés partants.
« Ce n’est pas le volet le plus facile car le profil des salariés varie grandement d’une entreprise à l’autre. Ils sont plus âgés chez Nouvelles Frontières, plutôt jeunes chez Marmara et encore plus jeunes chez Tourinter/Aventuria. Cela complique la donne d’autant que la direction va nous opposer des conditions financières serrées ».
« Nous voulions sauver entre 45 et 50 emplois sur les 484 que la direction souhaitait supprimer. Cela peut paraître faible mais la partie était loin d’être gagnée face à des interlocuteurs intransigeants.
Il a fallu convenir de créer à Montreuil 25 commissions de travail, métier par métier, pour déterminer ce qui pouvait être sauvé », explique Jorge Partida, le secrétaire général du CE.
22 d’entre elles ont déjà rendu leurs conclusions et la direction a accepté le principe de sauvegarder d’ores et déjà 45 emplois.
Il reste les commissions management, web et commercial TUI à entendre pour fixer définitivement le nombre d’emplois sauvés.
Les négociations vont passer maintenant aux modalités financières et aux mesures d’accompagnement pour les salariés partants.
« Ce n’est pas le volet le plus facile car le profil des salariés varie grandement d’une entreprise à l’autre. Ils sont plus âgés chez Nouvelles Frontières, plutôt jeunes chez Marmara et encore plus jeunes chez Tourinter/Aventuria. Cela complique la donne d’autant que la direction va nous opposer des conditions financières serrées ».
Combien d’employés seront volontaires pour quitter TUI France ?
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Reste à savoir combien d’employés seront volontaires pour quitter TUI France.
« Certains se disent désabusés par la fusion et les tensions que cela crée car mettre ensemble les équipes de Marmara et de Nouvelles Frontières qui se sont toujours considérées comme concurrentes, cela ne se passe pas aussi facilement que prévu.
Saisiront-ils cette opportunité pour partir, rien n’est moins sûr ».
D’autres ne suivront pas le déménagement des bureaux qui devraient passer de l’Est parisien (Montreuil) à l’Ouest (Levallois).
Il est estimé généralement qu’un tel changement de lieu provoque 10% de départs volontaires dans les entreprises.
S’il a été convenu que le comité d’entreprise ferait connaître sa position le 24 mai (avis favorable ou abstention), nécessaire pour déclencher le plan de départ, les représentants sont déterminés à négocier le meilleur accompagnement possible, quitte à retarder cette échéance si les conditions ne sont pas réunies.
« Le PSE est sensé s’étendre jusqu’en 2014, il n’est pas question de précipiter les choses », affirme Jorge Partida qui reconnaît que ce neuvième plan social qu’il négocie en tant que représentant FO chez Nouvelles Frontières est, de loin, le plus difficile du fait des mentalités différentes réunies par la fusion des trois entreprises ».
« Certains se disent désabusés par la fusion et les tensions que cela crée car mettre ensemble les équipes de Marmara et de Nouvelles Frontières qui se sont toujours considérées comme concurrentes, cela ne se passe pas aussi facilement que prévu.
Saisiront-ils cette opportunité pour partir, rien n’est moins sûr ».
D’autres ne suivront pas le déménagement des bureaux qui devraient passer de l’Est parisien (Montreuil) à l’Ouest (Levallois).
Il est estimé généralement qu’un tel changement de lieu provoque 10% de départs volontaires dans les entreprises.
S’il a été convenu que le comité d’entreprise ferait connaître sa position le 24 mai (avis favorable ou abstention), nécessaire pour déclencher le plan de départ, les représentants sont déterminés à négocier le meilleur accompagnement possible, quitte à retarder cette échéance si les conditions ne sont pas réunies.
« Le PSE est sensé s’étendre jusqu’en 2014, il n’est pas question de précipiter les choses », affirme Jorge Partida qui reconnaît que ce neuvième plan social qu’il négocie en tant que représentant FO chez Nouvelles Frontières est, de loin, le plus difficile du fait des mentalités différentes réunies par la fusion des trois entreprises ».