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TUI France/Transat France : 220 postes vont être supprimés

Le siège reste à Levallois-Perret


220 postes vont être supprimés par la direction de TUI France dans le cadre du projet One qui fait suite au rachat de Transat France par le groupe allemand. Le rapprochement juridique des deux entreprises se fera par fusion absorption pour aboutir à la nouvelle entité : TUI France.


Rédigé par Pierre CORONAS le Mardi 21 Février 2017

Le logo de TUI France
Le logo de TUI France
La direction de TUI France présente les détails du projet One de fusion avec Transat France ce mardi 21 février 2017 aux représentants du personnel de la nouvelle entité.

La réunion du comité central d'entreprise (CCE) est en cours. Mais, selon nos informations, le groupe a d'ores et déjà annoncé que 322 postes seront ouverts aux départs volontaires. Parmi eux, 66 concernent les agences de voyages, précise la direction dans un communiqué.

Un total auquel il faut retrancher 8 postes actuellement vacants et 94 postes qui seront nouvellement créés au sein du groupe.

Au total, ce sont donc 220 postes qui vont être supprimés sur les 1 304 que comptent aujourd'hui TUI France et Transat France.

Un chiffre proche des estimations que nous avions publiées il y a quelques mois.

"Il n’y aura pas de départ contraint, seuls les collaborateurs volontaires au départ quitteront l’entreprise", assure TUI France.

Le siège reste à Levallois-Perret

Le siège de TUI France à Levallois-Perret - Photo : TUI France
Le siège de TUI France à Levallois-Perret - Photo : TUI France
La mise en place de l’organisation cible est soumise à l’avis des représentants du personnel. Il devrait être rendu le 6 juin 2017.

A partir de cette date, et après avis de la Direccte, l’appel au volontariat pourra commencer.

La direction de TUI France a décidé, après avoir visité 25 sites, de conserver son siège de Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine (92). Il offre le meilleur rapport qualité/prix.

Elle va louer un bâtiment adjacent pour être en mesure d'accueillir le personnel de Transat France, actuellement basé à Ivry, dans le Val-de-Marne (94). Le déménagement devrait intervenir fin 2017/début 2018, selon le groupe.

157 salariés vont changer de service dans le cadre de procédures de "transferts inter-directions".

91 autres vont avoir de nouvelles fonctions, tout en restant dans le même service.

Les contrats de 25 employés seront modifiés et 66 personnes verront leurs conditions de travail évoluer.

"La nouvelle organisation de TUI France doit privilégier la relation avec nos clients, la qualité des produits et du service, et la capacité à offrir des voyages inoubliables. Pour cela, nous devons construire une nouvelle culture d’entreprise, avec des équipes engagées", explique Pascal de Izaguirre, président de TUI France.

Enfin, en ce qui concerne le rapprochement juridique des deux entreprises, "celui-ci se fera par fusion absorption de Transat France par TUI France, ajoute le groupe dans un communiqué.

C’est le schéma qui est retenu car c’est celui qui permet la meilleure optimisation fiscale. La nouvelle entité s’appellera TUI France."

Quelles conditions pour les départs volontaires ?

Les départs volontaires vont être accompagnés de conditions spécifiques qui ont été proposées aux IRP le 21 février et vont faire l’objet de négociations, indique TUI France dans un communiqué.

Ces conditions prévoient notamment :

- l’indemnité conventionnelle de licenciement

- l’indemnité de départ : 0,5 mois de salaire brut de référence par année d’ancienneté (dans la limite de 2 fois le PASS – Plafond Annuel de la Sécurité Sociale - soit 2 x 39 228€ = 78 456 €)

- un congé de reclassement : entre 6 et 13 mois (en fonction de l’âge et de l’ancienneté)

- une aide à la mobilité

- une aide à la création d’entreprise

- un budget de formation.

Les élus de TUI claquent la porte

Offensés par les propos du directeur général de Transat France à propos d'un tract de la CGT, les élus du personnel de TUI France ont claqué la porte du CCE en cours d'après-midi.

"Le dialogue est rompu. Nous attendons des excuses de la part de la direction, mais aussi une véritable négociation", indique Lazare Razkallah, secrétaire du CCE et secrétaire du comité d'entreprise (CE) de TUI France, qui juge la proposition du plan de départs volontaires, "indécente de la part du groupe TUI, qui dégage 1 milliard d'euros de bénéfice".

Les élus TUI du CCE se réservent le droit d'assister ou pas au prochain CCE, prévu ce vendredi 24 février 2017. "Nous sommes très remontés, et ça bouge du côté des salariés, car nous n'aimons pas la manière dont nous avons été traités, poursuit Lazare Razkallah. Nous envisageons de mobiliser l'ensemble des salariés lors d'un prochain CE".


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Commentaires

1.Posté par Jean LEROY le 21/02/2017 17:48 | Alerter
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Une folie. A boycotter absolument. On marche sur la tête.
Idem pour CWT.
Le SMIC ou le chomage pour les uns, les dividendes "ou les pertes pour les autres".
Même au 21ème siècle, le voyage ne change pas. Toujours strass, paillettes et copinage.
Marre de cette profession.
JLR

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