Si le direction venait à mettre en place un nouveau PSE, la CGT ne signerait pas et appellerait certainement à des mouvements de protestation - DR : © iMAGINE - Fotolia.com
Le compte n'y est toujours pas. A l'issue de la deuxième période d'appel aux départs volontaires chez TUI France, il manque encore 20 postes à supprimer, comme le révèlent nos confrères de l'Echo Touristique.
Contactée par TourMaG.com, la direction de la communication confirme ces chiffres.
Le 5 mars 2014, après 8 semaines, il restait encore 82 emplois en trop au sein des effectifs du groupe. (Lire : TUI France : vers un nouveau Plan de Sauvegarde de l'Emploi faute de "volontaires")
C'est pourquoi une prolongation jusqu'au 2 avril 2014 avait été décidée. La date avait été une nouvelle fois repoussée jusqu'au 9 avril 2014.
Mais cela n'aura pas suffi puisque que seulement 62 salariés auraient fait part de leur désir de quitter l'entreprise au cours de ces 5 dernières semaines.
Contactée par TourMaG.com, la direction de la communication confirme ces chiffres.
Le 5 mars 2014, après 8 semaines, il restait encore 82 emplois en trop au sein des effectifs du groupe. (Lire : TUI France : vers un nouveau Plan de Sauvegarde de l'Emploi faute de "volontaires")
C'est pourquoi une prolongation jusqu'au 2 avril 2014 avait été décidée. La date avait été une nouvelle fois repoussée jusqu'au 9 avril 2014.
Mais cela n'aura pas suffi puisque que seulement 62 salariés auraient fait part de leur désir de quitter l'entreprise au cours de ces 5 dernières semaines.
Vers un plan de départs pas volontaires ?
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Si l'on ajoute les 178 demandes enregistrées pendant les 8 premières semaines ainsi que les 14 départs déjà effectués précédemment, on obtient un total de 254 postes.
Or, la direction souhaitait en supprimer 274. Par conséquent, il en manque 20.
Un chiffre auquel doivent s'ajouter 32 emplois à supprimer en fermant ou franchisant un certain nombre d'agences de voyages du groupe, comme le prévoit le plan lancé en septembre 2013.
Ce sont donc 52 postes en trop qu'il reste à évacuer au sein des différentes entités de TUI France pour remplir les objectifs qui ont été initialement fixés.
Direction et représentants du personnel se sont réunis ce vendredi 11 avril 2014 pour valider et finaliser certaines candidatures.
Mais tout porte à croire que TUI France se dirige tout droit vers la mise en place d'un nouveau plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Et cette fois-ci, les départs ne seront certainement pas volontaires !
Or, la direction souhaitait en supprimer 274. Par conséquent, il en manque 20.
Un chiffre auquel doivent s'ajouter 32 emplois à supprimer en fermant ou franchisant un certain nombre d'agences de voyages du groupe, comme le prévoit le plan lancé en septembre 2013.
Ce sont donc 52 postes en trop qu'il reste à évacuer au sein des différentes entités de TUI France pour remplir les objectifs qui ont été initialement fixés.
Direction et représentants du personnel se sont réunis ce vendredi 11 avril 2014 pour valider et finaliser certaines candidatures.
Mais tout porte à croire que TUI France se dirige tout droit vers la mise en place d'un nouveau plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Et cette fois-ci, les départs ne seront certainement pas volontaires !
"Les plans de la direction ne servent à rien"
Une perspective que rejette en bloc Lazare Razkallah, secrétaire général du comité d'entreprise (CE) et délégué CGT. "Si la Direction venait à lancer un nouveau PSE, la CGT ne signerait rien", affirme-t-il.
Selon lui, dans un tel cas de figure, il faudrait également s'attendre à des actions de protestation de la part du personnel. Un mouvement de grève n'est pas à exclure.
"Par ailleurs, si la DIRECCTE homologuait le plan, le CE l'attaquerait devant le Tribunal Administratif", prévient Lazare Razkallah.
Le CE aurait 2 mois pour lancer la procédure à compter de la date d'homologation. Une fois saisi, le tribunal devrait se prononcer dans un délai de 3 mois maximum.
Le représentant CGT estime que "les plans de la direction ne servent à rien."
"Ce ne sont pas 80 ou 50 salariés en moins qui vont tout changer, poursuit-il. Nous avions prévenu la direction à l’origine que ça serait un échec. Leurs conditions de départ ne sont pas suffisantes."
Selon lui, "TUI France dispose de salariés très compétents et doit s'imposer pour rester leader".
La commission de suivi, réunie ce vendredi 11 avril 2014 à 16h00 a confirmé le nombre de 62 candidatures collectées pendant l'appel aux départs volontaires. Il reste donc toujours 52 postes à supprimer.
"Nous attendons une réponse de la direction dans les prochains jours, conclut Lazare Razkallah. Je leur conseille vivement de travailler désormais sur un véritable projet d'entreprise, ils ont obtenu un nombre de départs volontaires au-delà de toute espérance.
S'ils optent pour le PSE, nous serons très fermes et très durs, il n'est pas question que nous restions les bras croisés, afin d'obtenir des indemnités de départs conséquentes".
Selon lui, dans un tel cas de figure, il faudrait également s'attendre à des actions de protestation de la part du personnel. Un mouvement de grève n'est pas à exclure.
"Par ailleurs, si la DIRECCTE homologuait le plan, le CE l'attaquerait devant le Tribunal Administratif", prévient Lazare Razkallah.
Le CE aurait 2 mois pour lancer la procédure à compter de la date d'homologation. Une fois saisi, le tribunal devrait se prononcer dans un délai de 3 mois maximum.
Le représentant CGT estime que "les plans de la direction ne servent à rien."
"Ce ne sont pas 80 ou 50 salariés en moins qui vont tout changer, poursuit-il. Nous avions prévenu la direction à l’origine que ça serait un échec. Leurs conditions de départ ne sont pas suffisantes."
Selon lui, "TUI France dispose de salariés très compétents et doit s'imposer pour rester leader".
La commission de suivi, réunie ce vendredi 11 avril 2014 à 16h00 a confirmé le nombre de 62 candidatures collectées pendant l'appel aux départs volontaires. Il reste donc toujours 52 postes à supprimer.
"Nous attendons une réponse de la direction dans les prochains jours, conclut Lazare Razkallah. Je leur conseille vivement de travailler désormais sur un véritable projet d'entreprise, ils ont obtenu un nombre de départs volontaires au-delà de toute espérance.
S'ils optent pour le PSE, nous serons très fermes et très durs, il n'est pas question que nous restions les bras croisés, afin d'obtenir des indemnités de départs conséquentes".