Le plan de départs volontaires (PDV) voulu par la direction de TUI France, dans le cadre du projet One de fusion avec Transat France, ne devrait pas être signé par la majorité des syndicats du groupe.
Selon nos informations, alors que les représentants du personnel et ceux de la direction sont encore en réunion du comité central d'entreprise (CCE) ce lundi 22 mai 2017, Force Ouvrière (FO) a d'ores et déjà annoncé que son organisation ne donnerait pas son accord pour le PDV.
Pour Jorge Partida, délégué FO chez TUI France, l'accord proposé par la direction est "défavorable aux salariés du groupe."
Il considère que les propositions représentent "un manque de respect pour les salariés". "TUI a les moyens mais refuse de proposer de conditions de départs volontaires décentes", déplore Jorge Partida.
Un point sur lequel il est rejoint par Lazare Razkallah, délégué CGT et secrétaire du CCE : "Le groupe est très riche et il ne s'en cache pas. Pourtant, la direction ne met pas les moyens nécessaires pour ce PDV.
Elle a tort car si elle acceptait de donner ce qu'il faut, elle obtiendrait le nombre suffisant de candidats au départ. Or, si ce n'est pas le cas cette année, elle devra déployer un nouveau plan social dans deux ans..."
La CGT a prévu de réunir et de demander l'avis de l'ensemble de ses adhérents au sein du groupe mardi 23 mai 2017. Mais, "à ce stade, la CGT ne devrait pas signer l'accord, prévient le secrétaire du CCE.
Nous avons souhaité aller jusqu'au bout des négociations, mais là, nous avons l'impression qu'on se moque de nous."
Selon nos informations, alors que les représentants du personnel et ceux de la direction sont encore en réunion du comité central d'entreprise (CCE) ce lundi 22 mai 2017, Force Ouvrière (FO) a d'ores et déjà annoncé que son organisation ne donnerait pas son accord pour le PDV.
Pour Jorge Partida, délégué FO chez TUI France, l'accord proposé par la direction est "défavorable aux salariés du groupe."
Il considère que les propositions représentent "un manque de respect pour les salariés". "TUI a les moyens mais refuse de proposer de conditions de départs volontaires décentes", déplore Jorge Partida.
Un point sur lequel il est rejoint par Lazare Razkallah, délégué CGT et secrétaire du CCE : "Le groupe est très riche et il ne s'en cache pas. Pourtant, la direction ne met pas les moyens nécessaires pour ce PDV.
Elle a tort car si elle acceptait de donner ce qu'il faut, elle obtiendrait le nombre suffisant de candidats au départ. Or, si ce n'est pas le cas cette année, elle devra déployer un nouveau plan social dans deux ans..."
La CGT a prévu de réunir et de demander l'avis de l'ensemble de ses adhérents au sein du groupe mardi 23 mai 2017. Mais, "à ce stade, la CGT ne devrait pas signer l'accord, prévient le secrétaire du CCE.
Nous avons souhaité aller jusqu'au bout des négociations, mais là, nous avons l'impression qu'on se moque de nous."
"Action d'envergure" le 1er juin 2017
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De leur côté, les deux syndicats de l'ancien Transat France, l'USAPIE et la CFDT, n'ont pas encore décidé de leur position définitive face au PDV. Mais leurs représentants ne se font pas vraiment d'illusion.
"Nous savons que, de toute façon, l'accord ne sera pas validé. Même si les deux syndicats de l'ex-Transat France signent, ce qui est loin d'être envisagé à l'heure actuelle, ce sera très certainement à la DIRECCTE de se prononcer", explique Stéphanie Dayan, déléguée CFDT.
En effet, si le plan n'est pas signé par la majorité des syndicats (en nombre et en voix), la direction de TUI France devra saisir l'inspection du travail pour faire valider son plan.
En attendant, les représentants du personnel restent mobilisés. Du côté des ex-Transat France, l'appel à la grève pour mardi 23 mai 2017 est, pour le moment maintenu. Et les "salariés sont motivés pour se mobiliser", annonce la déléguée CFDT.
Une mobilisation intersyndicale est même fortement envisagée pour le 1er juin 2017. Il s'agira, a minima, d'une assemblée générale (AG) ouverte à l'ensemble du personnel du groupe à Levallois.
Certains évoquent même une "action d'envergure", sans donner plus de détails...
"Nous savons que, de toute façon, l'accord ne sera pas validé. Même si les deux syndicats de l'ex-Transat France signent, ce qui est loin d'être envisagé à l'heure actuelle, ce sera très certainement à la DIRECCTE de se prononcer", explique Stéphanie Dayan, déléguée CFDT.
En effet, si le plan n'est pas signé par la majorité des syndicats (en nombre et en voix), la direction de TUI France devra saisir l'inspection du travail pour faire valider son plan.
En attendant, les représentants du personnel restent mobilisés. Du côté des ex-Transat France, l'appel à la grève pour mardi 23 mai 2017 est, pour le moment maintenu. Et les "salariés sont motivés pour se mobiliser", annonce la déléguée CFDT.
Une mobilisation intersyndicale est même fortement envisagée pour le 1er juin 2017. Il s'agira, a minima, d'une assemblée générale (AG) ouverte à l'ensemble du personnel du groupe à Levallois.
Certains évoquent même une "action d'envergure", sans donner plus de détails...