Les salariés de l'ex-Transat France demandent à la CGT de TUI France de ne pas déposer de recours contre l'homologation du PDV - Photo : Gama-Déborah-Fotolia.com
Les syndicats de l'ex-Transat France (CFDT et Usapie) ne sont visiblement pas d'accord avec ceux de TUI France (CGT et FO) au sujet de la position à adopter face à l'homologation du plan de départs volontaires (PDV) au sein du groupe.
Comme l'expliquent nos confrères du Quotidien du Tourisme, les représentants du personnel de Transat France ne souhaitent pas l'annulation du PDV.
Ils estiment que les salariés qui souhaitent quitter le groupe – en majorité des ex-Transat France – puissent le faire sans risquer de voir leur départ annulé ensuite.
Un point de vue relayé par des "collaborateurs ex-Transat" dans une lettre ouverte adressé au secrétaire (CGT) du comité central d'entreprise (CCE), Lazare Razkallah.
Publiée sur Change.org, elle est signée par « Volontaire Transat » et compte 108 soutiens en fin de matinée, mercredi 19 juillet 2017.
"Nous sommes conscients que tout ne se fait pas dans les règles de l'art, concèdent ses auteurs.
Mais pendant que le CCE bataille contre une direction pas vraiment conciliante (…), nous affairons depuis des semaines à préparer des dossiers solides afin de présenter notre candidature lors de la tant attendue période de volontariat."
Comme l'expliquent nos confrères du Quotidien du Tourisme, les représentants du personnel de Transat France ne souhaitent pas l'annulation du PDV.
Ils estiment que les salariés qui souhaitent quitter le groupe – en majorité des ex-Transat France – puissent le faire sans risquer de voir leur départ annulé ensuite.
Un point de vue relayé par des "collaborateurs ex-Transat" dans une lettre ouverte adressé au secrétaire (CGT) du comité central d'entreprise (CCE), Lazare Razkallah.
Publiée sur Change.org, elle est signée par « Volontaire Transat » et compte 108 soutiens en fin de matinée, mercredi 19 juillet 2017.
"Nous sommes conscients que tout ne se fait pas dans les règles de l'art, concèdent ses auteurs.
Mais pendant que le CCE bataille contre une direction pas vraiment conciliante (…), nous affairons depuis des semaines à préparer des dossiers solides afin de présenter notre candidature lors de la tant attendue période de volontariat."
"Nous sommes volontaires au départ"
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"Ce sont des salariés de Transat France qui ont écrit cette lettre, confirme Stéphanie Dayan, déléguée CFDT.
Nous la relayons sur les réseaux sociaux car nous sommes nous aussi contre un recours pour faire annuler l'homologation du PDV."
Les salariés qui adressent la missive au secrétaire du CCE insistent sur le fait qu'ils sont "volontaires au départ dans les conditions actuelles du PDV".
Pour preuve, "nous sommes déjà 150 candidats", alors que la période de volontariat n'est ouverte que depuis quelques jours, ajoutent-ils.
C'est ce qui conduit ce collectif - a priori – informel de collaborateurs de l'ex-Transat France a déplorer la position de la CGT et du secrétaire du CCE.
"M. Razkallah, nous avons fait le deuil de nos postes actuels et sommes pressés de commencer nos nouvelles aventures, lui expliquent-ils. Nous sommes souvent engagés contractuellement et/ou financièrement dans nos projets.
Comment pouvez-vous nous prendre ainsi en otage ? Quel est votre intérêt dans ce recours ? Souhaitez-vous mettre en échec les projets de certains collaborateurs ou en forcer d'autres à démissionner ? Avez-vous un intérêt à ce que la direction ne paie pas les indemnités de départ de ces derniers ?"
A la suite de quoi, le texte demande d'accepter l'homologation du PDV et "de ne pas déposer de recours auprès du tribunal administratif". Ce que le secrétaire du CCE a annoncé avoir l'intention de faire, dernièrement.
LIRE : TUI France : le CCE va contester le plan de départs volontaires devant le tribunal administratif
Nous la relayons sur les réseaux sociaux car nous sommes nous aussi contre un recours pour faire annuler l'homologation du PDV."
Les salariés qui adressent la missive au secrétaire du CCE insistent sur le fait qu'ils sont "volontaires au départ dans les conditions actuelles du PDV".
Pour preuve, "nous sommes déjà 150 candidats", alors que la période de volontariat n'est ouverte que depuis quelques jours, ajoutent-ils.
C'est ce qui conduit ce collectif - a priori – informel de collaborateurs de l'ex-Transat France a déplorer la position de la CGT et du secrétaire du CCE.
"M. Razkallah, nous avons fait le deuil de nos postes actuels et sommes pressés de commencer nos nouvelles aventures, lui expliquent-ils. Nous sommes souvent engagés contractuellement et/ou financièrement dans nos projets.
Comment pouvez-vous nous prendre ainsi en otage ? Quel est votre intérêt dans ce recours ? Souhaitez-vous mettre en échec les projets de certains collaborateurs ou en forcer d'autres à démissionner ? Avez-vous un intérêt à ce que la direction ne paie pas les indemnités de départ de ces derniers ?"
A la suite de quoi, le texte demande d'accepter l'homologation du PDV et "de ne pas déposer de recours auprès du tribunal administratif". Ce que le secrétaire du CCE a annoncé avoir l'intention de faire, dernièrement.
LIRE : TUI France : le CCE va contester le plan de départs volontaires devant le tribunal administratif
"Tour cela fait le jeu de la direction"
Quand nous l'avons contacté pour obtenir sa réaction, Lazare Razkallah n'était pas encore au courant de l'existence de cette lettre ouverte.
Après l'avoir lue, il explique comprendre "parfaitement les inquiétudes des salariés de Transat France : ils sont malmenés par la direction depuis un an et demi et font face à leur premier plan social."
Le secrétaire du CCE assure que le comité "travaille d'arrache-pied pour les salariés de Transat France et pour ceux de TUI France, pour ceux qui veulent rester comme pour ceux qu'ils veulent partir".
Il compte écrire à l'ensemble du personnel dans les jours qui viennent pour expliquer ses intentions. "A un moment, nous devons dire "stop" à la direction ; Elle ne peut pas faire ce qu'elle veut et modifier ce qui a été acté", martèle Lazare Razkallah.
"Nous savons qu'il y a des irrégularités depuis le début, répond Stéphanie Dayan de la CFDT. Nous l'avons d'ailleurs plusieurs fois signalé en CE et CCE. Sans réaction alors.
Je pense qu'il aurait fallu se battre dès le début au lieu de le faire maintenant que de nombreux salariés se positionnent et présentent des candidatures de départs.
Certaines personnes vont quitter l'entreprise et peut-être devoir la réintégrer six mois plus tard si jamais le PDV est annulé. Dans ce cas, la majorité sera quasiment forcée de démissionner. Ce qui, en fin de compte, fera l'affaire de la direction."
Un point au moins sur lequel les syndicats sont d'accord comme le confirme le secrétaire CGT du CCE : "tout cela fait le jeu de la direction malheureusement. Le combat, c'est contre la direction qu'il faut le mener, pas entre salariés..."
Après l'avoir lue, il explique comprendre "parfaitement les inquiétudes des salariés de Transat France : ils sont malmenés par la direction depuis un an et demi et font face à leur premier plan social."
Le secrétaire du CCE assure que le comité "travaille d'arrache-pied pour les salariés de Transat France et pour ceux de TUI France, pour ceux qui veulent rester comme pour ceux qu'ils veulent partir".
Il compte écrire à l'ensemble du personnel dans les jours qui viennent pour expliquer ses intentions. "A un moment, nous devons dire "stop" à la direction ; Elle ne peut pas faire ce qu'elle veut et modifier ce qui a été acté", martèle Lazare Razkallah.
"Nous savons qu'il y a des irrégularités depuis le début, répond Stéphanie Dayan de la CFDT. Nous l'avons d'ailleurs plusieurs fois signalé en CE et CCE. Sans réaction alors.
Je pense qu'il aurait fallu se battre dès le début au lieu de le faire maintenant que de nombreux salariés se positionnent et présentent des candidatures de départs.
Certaines personnes vont quitter l'entreprise et peut-être devoir la réintégrer six mois plus tard si jamais le PDV est annulé. Dans ce cas, la majorité sera quasiment forcée de démissionner. Ce qui, en fin de compte, fera l'affaire de la direction."
Un point au moins sur lequel les syndicats sont d'accord comme le confirme le secrétaire CGT du CCE : "tout cela fait le jeu de la direction malheureusement. Le combat, c'est contre la direction qu'il faut le mener, pas entre salariés..."