Autre sujet à l'ordre du jour lors du CE du 18 novembre, la fermeture du Call Center de Levallois. - DR
Les négociations dans le cadre du plan de départs volontaires se poursuivent chez TUI France.
Le dernier comité d'entreprise qui a eu lieu le 18 novembre dernier a notamment abordé la transformation de 31 agences intégrées en franchise.
Le projet, présenté par la direction, prévoit une restructuration avant passage sous franchise, avec des postes ouverts aux départs volontaires pour 29 de ces points de ventes*.
Lazare Razkallah secrétaire général du CE et délégué CGT prévient : "Nous serons très rigoureux sur les repreneurs. Nous demandons une sécurisation des emplois.
Nous souhaitons que le repreneur s'engage à ne pas licencier le salarié pendant un an, notamment dans le cas des agences qui seraient restructurées avant le passage sous franchise."
La direction prévoit également la mise sous franchise directe pour les agences de Bois-Colombes et Suresnes. Dans ce cas, les salariés repris garderaient leur salaire et leur ancienneté pendant 12 mois, et les avantages collectifs telles que la mutuelle pendant 15 mois.
"Nous avons présenté nos propositions agence par agence, et nous attendons le retour de la direction le 2 décembre prochain sur le sujet.
Par exemple pour le point de ventes de Dieppe, nous proposons de garder l'agence intégrée et de la passer sous enseigne Marmara. Cela nous paraît cohérent compte tenu du profil de la ville et de sa proximité avec Deauville qui est une plate-forme de départ pour Marmara.", ajoute Lazare Razkallah
Le dernier comité d'entreprise qui a eu lieu le 18 novembre dernier a notamment abordé la transformation de 31 agences intégrées en franchise.
Le projet, présenté par la direction, prévoit une restructuration avant passage sous franchise, avec des postes ouverts aux départs volontaires pour 29 de ces points de ventes*.
Lazare Razkallah secrétaire général du CE et délégué CGT prévient : "Nous serons très rigoureux sur les repreneurs. Nous demandons une sécurisation des emplois.
Nous souhaitons que le repreneur s'engage à ne pas licencier le salarié pendant un an, notamment dans le cas des agences qui seraient restructurées avant le passage sous franchise."
La direction prévoit également la mise sous franchise directe pour les agences de Bois-Colombes et Suresnes. Dans ce cas, les salariés repris garderaient leur salaire et leur ancienneté pendant 12 mois, et les avantages collectifs telles que la mutuelle pendant 15 mois.
"Nous avons présenté nos propositions agence par agence, et nous attendons le retour de la direction le 2 décembre prochain sur le sujet.
Par exemple pour le point de ventes de Dieppe, nous proposons de garder l'agence intégrée et de la passer sous enseigne Marmara. Cela nous paraît cohérent compte tenu du profil de la ville et de sa proximité avec Deauville qui est une plate-forme de départ pour Marmara.", ajoute Lazare Razkallah
Fermeture du Call Center de Levallois
Autre sujet à l'ordre du jour lors du CE du 18 novembre, la fermeture du Call Center de Levallois. Ce service compte 10 personnes.
"La direction souhaite supprimer le service et transférer les appels aux agences. En complément, elle souhaite prendre un prestataire pour gérer les débordements, les appels après 20h, les jours fériés et les dimanches.
Le CE prône de son côté, pour le maintien du call center. Nous souhaitons également que les appels en débordement soient dirigés vers les agences.
On ne peut pas mettre en place un Plan de Départs Volontaires, et faire appel à un sous-traitant. Pour nous, ce n'est pas compatible.
Il faut savoir que certains vendeurs au call center réalisent des chiffre d'affaires supérieurs à certains de points de ventes, ils peuvent atteindre les 2 à 3 M€ par an."
Avant d'ajouter "l'équipe du Call Center s'était positionnée lors du plan Convergence, et pour la majorité, leurs demandes ont été refusées car à l'époque on leur avait dit qu'on comptait sur eux, et aujourd'hui, c'est fini..."
"La direction souhaite supprimer le service et transférer les appels aux agences. En complément, elle souhaite prendre un prestataire pour gérer les débordements, les appels après 20h, les jours fériés et les dimanches.
Le CE prône de son côté, pour le maintien du call center. Nous souhaitons également que les appels en débordement soient dirigés vers les agences.
On ne peut pas mettre en place un Plan de Départs Volontaires, et faire appel à un sous-traitant. Pour nous, ce n'est pas compatible.
Il faut savoir que certains vendeurs au call center réalisent des chiffre d'affaires supérieurs à certains de points de ventes, ils peuvent atteindre les 2 à 3 M€ par an."
Avant d'ajouter "l'équipe du Call Center s'était positionnée lors du plan Convergence, et pour la majorité, leurs demandes ont été refusées car à l'époque on leur avait dit qu'on comptait sur eux, et aujourd'hui, c'est fini..."
La Directte dans le sens des revendications...
Parallèlement aux réunions avec la direction, les syndicats ont rencontré la Directte le vendredi 8 novembre 2013. Suite à cet entretien, la direction de TUI a reçu le 14 novembre dernier, une lettre avec les observations de la Directte, "des observations qui vont dans le sens de nos revendications", ajoute Lazare Razkallah.
Elles inciteraient le groupe à s'engager davantage financièrement.
Parmi les points à revoir, la durée du congé de reclassement jugée insuffisante. La durée préconisée serait de 12 mois ( + 4 mois notamment pour les plus de 50 ans) au lieu de 8 mois proposés par la direction.
Autres observations : la rémunération du congé de reclassement devrait représenter 80% du salaire de référence, contre 65% proposé par la direction. L'allocation différentielle, l'aide à la création d'entreprise ou à la formation sont aussi jugées insuffisantes par la Directte.
Le volet social sera abordé à l'occasion d'un nouveau comité d'entreprise extraordinaire qui aura lieu ce jeudi. Affaire à suivre...
Elles inciteraient le groupe à s'engager davantage financièrement.
Parmi les points à revoir, la durée du congé de reclassement jugée insuffisante. La durée préconisée serait de 12 mois ( + 4 mois notamment pour les plus de 50 ans) au lieu de 8 mois proposés par la direction.
Autres observations : la rémunération du congé de reclassement devrait représenter 80% du salaire de référence, contre 65% proposé par la direction. L'allocation différentielle, l'aide à la création d'entreprise ou à la formation sont aussi jugées insuffisantes par la Directte.
Le volet social sera abordé à l'occasion d'un nouveau comité d'entreprise extraordinaire qui aura lieu ce jeudi. Affaire à suivre...
* Voici les 29 agences concernées par le projet de restructuration avant passage sous franchise :
Bourg-La-Reine, Amiens, Colombes, Issy-les-Moulineaux, Nogent-sur-Marne, Noyelles-Godault, Paris Ordener (18e), Paris Reuilly (12e), Plaisir, Reims, Rueil-Malmaison, Saint-Germain en Laye, Saint-Maur, Vincennes, Perpignan, Le Havre, Dieppe, Quimper, Limoges, Orléans, Brest, Toulon, Avignon, Saint-Raphaël, Aix-en-Provence, Cannes, Montpellier, Chalon-sur-Saône et Versailles.
A lire aussi :
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