L'activité du troisième trimestre (avril/juin) du groupe TUI a été, au global, plutôt robuste avec un chiffre d'affaires en hausse de 6% à 5,08 milliards d'euros dont 4 milliards pour le tour operating, et un résultat d'exploitation (Ebita) de +18% à 194 millions d'euros.
Pour l'activité tour operating, c'est surtout la Grande-Bretagne (Northern Région) qui réalise une belle performance avec un résultat d'exploitation positif de 107 millions d'euros, tandis que celui de l'Allemagne (Central Region) est négatif à -4 millions.
Idem pour celui du Benelux qui inclut la France (Western Region) à -11 millions.
Les secteurs des croisières et de l'hôtellerie contribuent positivement tous les deux au résultat d'exploitation.
Mais le trimestre avril/juin a surtout été marqué par l'attentat de Sousse, "l'événement le plus horrible que nous avons eu à gérer", selon les mots de Peter Long, le co-directeur général du groupe allemand. "Sur les 37 morts, 33 étaient nos clients".
Pour l'activité tour operating, c'est surtout la Grande-Bretagne (Northern Région) qui réalise une belle performance avec un résultat d'exploitation positif de 107 millions d'euros, tandis que celui de l'Allemagne (Central Region) est négatif à -4 millions.
Idem pour celui du Benelux qui inclut la France (Western Region) à -11 millions.
Les secteurs des croisières et de l'hôtellerie contribuent positivement tous les deux au résultat d'exploitation.
Mais le trimestre avril/juin a surtout été marqué par l'attentat de Sousse, "l'événement le plus horrible que nous avons eu à gérer", selon les mots de Peter Long, le co-directeur général du groupe allemand. "Sur les 37 morts, 33 étaient nos clients".
Attentat de Sousse : des répercutions aussi sur l'été 2016
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Le groupe a immédiatement organisé 18 vols spéciaux pour rapatrier les clients sur place. TUI a déjà comptabilisé un coût de 10 millions d'euros sur cet évènement dramatique (7 millions pour l'Europe du Nord (Grande-Bretagne), 2 millions pour l'Europe de l'Ouest (Benelux) et 1 million pour les établissements tunisiens.
Mais il faudra ajouter le coût d'après-attentat, lié aux hôtels désertés sur le reste de la saison. Cet impact est estimé entre 25 et 30 millions d'euros, soit un total de 35 à 40 millions d'euros sur l'exercice.
Pire encore, les répercutions vont aussi se faire sentir sur l'été 2016. Le groupe réalisait 3% de sa production en Tunisie avec 24 établissements programmés.
Ce ne sera vraisemblablement plus le cas l'année prochaine même si, d'après Friedrich Joussen l'autre co-directeur général du groupe, les décisions ne sont pas prises.
Quant à l'impact négatif liés aux problèmes financiers grecs, TUI le minimise, contrairement à Thomas Cook qui, le 30 juillet dernier, l'estimait pour son propre bilan à 5 millions d'euros.
Mais il faudra ajouter le coût d'après-attentat, lié aux hôtels désertés sur le reste de la saison. Cet impact est estimé entre 25 et 30 millions d'euros, soit un total de 35 à 40 millions d'euros sur l'exercice.
Pire encore, les répercutions vont aussi se faire sentir sur l'été 2016. Le groupe réalisait 3% de sa production en Tunisie avec 24 établissements programmés.
Ce ne sera vraisemblablement plus le cas l'année prochaine même si, d'après Friedrich Joussen l'autre co-directeur général du groupe, les décisions ne sont pas prises.
Quant à l'impact négatif liés aux problèmes financiers grecs, TUI le minimise, contrairement à Thomas Cook qui, le 30 juillet dernier, l'estimait pour son propre bilan à 5 millions d'euros.
La France ne fera pas de progrès cette année
Chez TUI, le ralentissement des réservations sur cette destination constaté principalement en Allemagne et en Belgique à la fin du mois de juin, s'est ensuite nettement atténué.
A noter aussi, que le groupe a trouvé immédiatement des alternatives à la Tunisie avec la programmation de 26 vols spéciaux sur différentes destinations européennes de substitution "que la plupart des clients ont accepté".
L'attentat tunisien est, d'après Friedrich Joussen, la raison pour laquelle la France "qui était sur le chemin de la rémission, ne fera pas de progrès cette année".
Le co-CEO se veut néanmoins optimiste pour l'avenir de la filiale française, notamment avec un management géré par le Benelux et l'introduction de la marque TUI"....
A noter aussi, que le groupe a trouvé immédiatement des alternatives à la Tunisie avec la programmation de 26 vols spéciaux sur différentes destinations européennes de substitution "que la plupart des clients ont accepté".
L'attentat tunisien est, d'après Friedrich Joussen, la raison pour laquelle la France "qui était sur le chemin de la rémission, ne fera pas de progrès cette année".
Le co-CEO se veut néanmoins optimiste pour l'avenir de la filiale française, notamment avec un management géré par le Benelux et l'introduction de la marque TUI"....