Jusqu’à la fin des années soixante, Tanger était, pour les Européens et américains, la destination la plus importante du Maroc. Elle avait l'image d'une capitale sulfureuse, image véhiculée par les médias à sensation et les romans de gare. Sa notoriété était aussi due à son ancien statut de ville internationale, Tanger étant l’une des cités les plus courues par la Tet set internationale.
Bernard Ghesquière, architecte établi à Tanger depuis le début des années soixante-dix : « Tanger, les villes du nord du Maroc et le Rif sont des lieux qui n’ont rien à envier aux autres régions du pays. Face au déclin, depuis quelques années, les autorités ont pris le taureau par les cornes et ont insufflé une véritable dynamique du renouveau. »
Il est vrai que les pouvoirs publics locaux sont soutenus dans leurs actions par la présence régulière de Mohamed VI qui apprécie le climat et la contrée. Par voie de conséquence, les investisseurs hôteliers s’intéressent à nouveau à la destination. Et comme les hôtels, soit se rénovent, soit sortent de terre, les TO reviennent. La preuve, TUI Belgium, via sa compagnie aérienne Jetairfly, a ouvert une ligne régulière entre Bruxelles et Tanger.
Un exemple vivant du renouveau
Avec intelligence, les pouvoirs publics marocains ont tiré les leçons du passé. Elles ont parfaitement compris qu’il fallait que l’offre touche toutes les formes de tourisme. L’un des objectifs a donc été de ne pas se baser uniquement sur le balnéaire mais d’élargir les possibilités vers le tourisme de charme et le tourisme intelligent.
Anne Scheuer, une professionnelle du voyage belge a très bien saisi le potentiel que représente le Nord du Maroc. En 1999, après une étude de marché, elle décide de quitter le Plat Pays pour aller s’installer à Tanger. Elle y ouvre une agence réceptive spécialisée dans l’accueil des touristes et l’organisation d’incentive dans le Rif.
« Très rapidement, j’ai découvert que l’arrivée de vols directs permet de proposer des produits différents, adaptés aux vrais désirs des clients. A ce sujet, j’espère que le Nord ne sera pas oublié par la RAM et que celle-ci va lancer de nouvelles lignes reliant Tanger avec plusieurs viles européennes ».
Puis de décrire les services de son agence : « Contrairement aux organismes classiques qui privilégient le Sud du royaume, Wiggle, mon agence, est devenue spécialisée dans le tourisme dans le Nord du pays. Par exemple, le produit « Grande boucle » propose un circuit intégré englobant en plus de Tanger, Tétouan, Chefchaouen, Fez, Mekhnès et Rabat. A l’inverse, la « Petite boucle » se limite à Tanger, Tétouan et Chefchaouen ».
« Comme on le voit, contrairement à des cités comme Agadir ou Marrakech, nos clients ont l’occasion de découvrir des cités plus authentiques et surtout moins touchées par l’industrie du tourisme ».
Quant aux logements, quoi de plus logique que de privilégier les riads et les maisons d’hôtes : « Comme pour moi, il est très important que les personnes qui me font confiance rencontrent les habitants, je préfère conseiller des endroits vraiment typiques du pays ».
Le sur mesure mis en évidence
« Nous sommes une petite équipe, c’est pourquoi nous privilégions le tourisme sur-mesure. Ce qui compte avant tout pour nous, c’est un service personnalisé aussi bien en amont qu’en aval. Notre objectif est de répondre à toutes les demandes de nos clients. Même s’ils souhaitent des produits hors norme. Je pense sincèrement que grâce à Wiggle, ils ont l’occasion de faire des rencontres exclusives que les grands groupes n’ont pas l’occasion de faire. »
« Nous avons également mis au point un circuit unique au monde : « Vision du Détroit. Au départ de Tanger, le circuit passe par Tétouan, Ceuta, puis Gilbraltar pour se terminer à Tanger. Comme on le voit l’occasion de découvrir en une semaine trois modes de vie : marocaine, espagnole et britannique.
Pour les touristes, c’est l’occasion de découvrir les derniers symboles d’une époque révolue avec l’enclave espagnole de Ceuta et Gilbraltar, la dernière colonie existant encore en Europe. »
Mais Wiggle ne se limite pas à des circuits atypiques s’adressant aux spécialistes ou aux originaux : « Nous offrons également l’organisation de séjours pour des touristes qui recherchent des lieux plus classiques. Au plan balnéaire, le Nord du Maroc dispose de plages merveilleuses totalement méconnues. Quant au golf, pas de problème puisque le club de Tanger est le plus ancien d’Afrique ».
Une commercialisation directe
A la question : « Comment trouvez-vous vos clients ?» La réponse est simple : «Je ne dispose pas de budgets publicitaires importants. Aussi le bouche-à-oreille a fonctionné très rapidement. Par ailleurs, mon site internet (www.wiggle.ma retient l’attention de 80 % de mes clients britanniques ».
Mais Anne Scheurs réfute toutes les accusations de faire de la vente directe : « Si la majorité de mes clients découvrent mon offre via Internet ou via l’un de leurs amis, la finalisation de leurs voyages se fait généralement par une AGV ».
Qui dit qualité dit fidélité
Le meilleur moyen de déterminer la qualité d’un réceptif est de voir le degré de fidélisation qu’il enclenche. « Je n’ai pas à me plaindre. Malgré l’offre atypique au niveau de la destination et des circuits que je monte, après cinq années d’activité, j’ai plusieurs clients qui reviennent et me demandent soit d’autres circuits, soit de leur organiser leurs séjours… même balnéaires ».
En fait, Wiggle est l’une de ces organisations qui permet aux AGV privilégiant le conseil de faire leur métier de consultant en voyages. De proposer des circuits ou des séjours à des touristes qui souhaitent une découverte réelle d’une destination et qui fuient comme la peste les grandes structures pour qui un client n’est qu’un numéro parmi d’autres.
Bernard Ghesquière, architecte établi à Tanger depuis le début des années soixante-dix : « Tanger, les villes du nord du Maroc et le Rif sont des lieux qui n’ont rien à envier aux autres régions du pays. Face au déclin, depuis quelques années, les autorités ont pris le taureau par les cornes et ont insufflé une véritable dynamique du renouveau. »
Il est vrai que les pouvoirs publics locaux sont soutenus dans leurs actions par la présence régulière de Mohamed VI qui apprécie le climat et la contrée. Par voie de conséquence, les investisseurs hôteliers s’intéressent à nouveau à la destination. Et comme les hôtels, soit se rénovent, soit sortent de terre, les TO reviennent. La preuve, TUI Belgium, via sa compagnie aérienne Jetairfly, a ouvert une ligne régulière entre Bruxelles et Tanger.
Un exemple vivant du renouveau
Avec intelligence, les pouvoirs publics marocains ont tiré les leçons du passé. Elles ont parfaitement compris qu’il fallait que l’offre touche toutes les formes de tourisme. L’un des objectifs a donc été de ne pas se baser uniquement sur le balnéaire mais d’élargir les possibilités vers le tourisme de charme et le tourisme intelligent.
Anne Scheuer, une professionnelle du voyage belge a très bien saisi le potentiel que représente le Nord du Maroc. En 1999, après une étude de marché, elle décide de quitter le Plat Pays pour aller s’installer à Tanger. Elle y ouvre une agence réceptive spécialisée dans l’accueil des touristes et l’organisation d’incentive dans le Rif.
« Très rapidement, j’ai découvert que l’arrivée de vols directs permet de proposer des produits différents, adaptés aux vrais désirs des clients. A ce sujet, j’espère que le Nord ne sera pas oublié par la RAM et que celle-ci va lancer de nouvelles lignes reliant Tanger avec plusieurs viles européennes ».
Puis de décrire les services de son agence : « Contrairement aux organismes classiques qui privilégient le Sud du royaume, Wiggle, mon agence, est devenue spécialisée dans le tourisme dans le Nord du pays. Par exemple, le produit « Grande boucle » propose un circuit intégré englobant en plus de Tanger, Tétouan, Chefchaouen, Fez, Mekhnès et Rabat. A l’inverse, la « Petite boucle » se limite à Tanger, Tétouan et Chefchaouen ».
« Comme on le voit, contrairement à des cités comme Agadir ou Marrakech, nos clients ont l’occasion de découvrir des cités plus authentiques et surtout moins touchées par l’industrie du tourisme ».
Quant aux logements, quoi de plus logique que de privilégier les riads et les maisons d’hôtes : « Comme pour moi, il est très important que les personnes qui me font confiance rencontrent les habitants, je préfère conseiller des endroits vraiment typiques du pays ».
Le sur mesure mis en évidence
« Nous sommes une petite équipe, c’est pourquoi nous privilégions le tourisme sur-mesure. Ce qui compte avant tout pour nous, c’est un service personnalisé aussi bien en amont qu’en aval. Notre objectif est de répondre à toutes les demandes de nos clients. Même s’ils souhaitent des produits hors norme. Je pense sincèrement que grâce à Wiggle, ils ont l’occasion de faire des rencontres exclusives que les grands groupes n’ont pas l’occasion de faire. »
« Nous avons également mis au point un circuit unique au monde : « Vision du Détroit. Au départ de Tanger, le circuit passe par Tétouan, Ceuta, puis Gilbraltar pour se terminer à Tanger. Comme on le voit l’occasion de découvrir en une semaine trois modes de vie : marocaine, espagnole et britannique.
Pour les touristes, c’est l’occasion de découvrir les derniers symboles d’une époque révolue avec l’enclave espagnole de Ceuta et Gilbraltar, la dernière colonie existant encore en Europe. »
Mais Wiggle ne se limite pas à des circuits atypiques s’adressant aux spécialistes ou aux originaux : « Nous offrons également l’organisation de séjours pour des touristes qui recherchent des lieux plus classiques. Au plan balnéaire, le Nord du Maroc dispose de plages merveilleuses totalement méconnues. Quant au golf, pas de problème puisque le club de Tanger est le plus ancien d’Afrique ».
Une commercialisation directe
A la question : « Comment trouvez-vous vos clients ?» La réponse est simple : «Je ne dispose pas de budgets publicitaires importants. Aussi le bouche-à-oreille a fonctionné très rapidement. Par ailleurs, mon site internet (www.wiggle.ma retient l’attention de 80 % de mes clients britanniques ».
Mais Anne Scheurs réfute toutes les accusations de faire de la vente directe : « Si la majorité de mes clients découvrent mon offre via Internet ou via l’un de leurs amis, la finalisation de leurs voyages se fait généralement par une AGV ».
Qui dit qualité dit fidélité
Le meilleur moyen de déterminer la qualité d’un réceptif est de voir le degré de fidélisation qu’il enclenche. « Je n’ai pas à me plaindre. Malgré l’offre atypique au niveau de la destination et des circuits que je monte, après cinq années d’activité, j’ai plusieurs clients qui reviennent et me demandent soit d’autres circuits, soit de leur organiser leurs séjours… même balnéaires ».
En fait, Wiggle est l’une de ces organisations qui permet aux AGV privilégiant le conseil de faire leur métier de consultant en voyages. De proposer des circuits ou des séjours à des touristes qui souhaitent une découverte réelle d’une destination et qui fuient comme la peste les grandes structures pour qui un client n’est qu’un numéro parmi d’autres.