On aurait pu penser que l'annonce de la mise en place de la taxe de séjour de 30 dinars (13€), dont devra s'acquitter chaque touriste visitant la Tunisie à partir du 1er octobre 2014 allait provoquer quelques grincements de dents chez les professionnels du tourisme français.
Ce n'est pas vraiment le cas. Les tour opérateurs que nous avons joint, considèrent plutôt la question comme un sujet mineur.
"Cela a peu d'impact en interne. Il s'agit d'une taxe mise en place par le gouvernement tunisien. Nous allons donc informer les agences, et nos clients directs. Il n'y aucune conséquence sur la facturation", explique Philippe Rouas Directeur des ventes Look Voyages.
Même son de cloche chez Voyamar- Aérosun : "Ils avaient déjà annoncé une mesure similaire l'an dernier, et finalement, la taxe n'avait pas vu le jour.
Nous informerons les agences, mais je ne pense pas que cela va poser problème au client. Nous sommes deux mois avant le départ, et il s'agit d'un montant de 13€.
Nous avons des problématiques bien plus complexes à résoudre avec les surcharges carburants et les variations du cour du dollars. ", ajoute Aurélien Aufort, un des directeurs généraux du groupe Marietton investissements.
Ce n'est pas vraiment le cas. Les tour opérateurs que nous avons joint, considèrent plutôt la question comme un sujet mineur.
"Cela a peu d'impact en interne. Il s'agit d'une taxe mise en place par le gouvernement tunisien. Nous allons donc informer les agences, et nos clients directs. Il n'y aucune conséquence sur la facturation", explique Philippe Rouas Directeur des ventes Look Voyages.
Même son de cloche chez Voyamar- Aérosun : "Ils avaient déjà annoncé une mesure similaire l'an dernier, et finalement, la taxe n'avait pas vu le jour.
Nous informerons les agences, mais je ne pense pas que cela va poser problème au client. Nous sommes deux mois avant le départ, et il s'agit d'un montant de 13€.
Nous avons des problématiques bien plus complexes à résoudre avec les surcharges carburants et les variations du cour du dollars. ", ajoute Aurélien Aufort, un des directeurs généraux du groupe Marietton investissements.
Une commission technique pour faciliter la mise en application
Geneviève Dimitropoulos, Responsable Commerciale de Sunshine Vacances ne craint pas non plus la réaction des clients : "les voyageurs paient des taxes de séjour dans de nombreuses destinations, je ne pense que cela va poser un réel problème..."
Conformément à l’article 36 de la loi de Finances complémentaire n°54-2014, toute personne non-résidente en Tunisie (quelle que soit sa nationalité à l’exception des tunisiens résidents à l’étranger) devra, avant de quitter le pays, payer cette redevance.
Sous forme de timbre fiscal, les touristes pourront se le procurer dans tous les points de vente des recettes de Finances, des ports et aéroports ainsi que dans les postes frontaliers de transit terrestre.
Leila Tekaia, Directrice de l’office National du Tourisme Tunisien (ONTT) à Paris précise qu'une commission technique est actuellement en place afin d'étudier les pistes qui faciliteront sa mise en application.
Conformément à l’article 36 de la loi de Finances complémentaire n°54-2014, toute personne non-résidente en Tunisie (quelle que soit sa nationalité à l’exception des tunisiens résidents à l’étranger) devra, avant de quitter le pays, payer cette redevance.
Sous forme de timbre fiscal, les touristes pourront se le procurer dans tous les points de vente des recettes de Finances, des ports et aéroports ainsi que dans les postes frontaliers de transit terrestre.
Leila Tekaia, Directrice de l’office National du Tourisme Tunisien (ONTT) à Paris précise qu'une commission technique est actuellement en place afin d'étudier les pistes qui faciliteront sa mise en application.