La foule se presse à l'entrée du salon des Thermalies © Faust FAVART
Est-ce la morosité ambiante qui pousse les Français à s’offrir une parenthèse bien-être dans un centre de thalasso ?
Ces derniers étaient en tout cas fort nombreux dans les allées du salon des Thermalies qui s'est tenu le week-end dernier à Paris.
Les promotions, entre 10 et 20% selon les stands, ont incité les voyageurs à réserver leur séjour et les bons de commande se sont vite remplis.
Jean-Luc Pleuvry, le directeur des opérations de Thalazur, estime faire un chiffre d’environ 500 000 euros sur les quatre jours.
Chez Thalassa Sea&Spa, la marque bien-être du groupe Accor, on compte atteindre le million d’euros.
Les séjours détente semblent donc bien résister à la crise.
Si beaucoup d’hôtels et de centres de thalasso ont pris un stand sur le salon, peu de distributeurs ont en revanche fait le déplacement. Les principaux acteurs qui vendent des séjours bien-être sont en effet sur le web.
Les agences de voyage n’ayant pas su mettre en avant le produit thalasso, la place a été occupée par le secteur online. De plus, les clients passent très souvent en direct.
« La thalasso est un produit qui fidélise énormément » assure Vincent Moskovtchenko, directeur marketing et distribution de Thalassa Sea&Spa. « Une fois que les curistes ont trouvé leur site idéal, ils reviennent régulièrement et passent directement par l’hôtelier ».
Ces derniers étaient en tout cas fort nombreux dans les allées du salon des Thermalies qui s'est tenu le week-end dernier à Paris.
Les promotions, entre 10 et 20% selon les stands, ont incité les voyageurs à réserver leur séjour et les bons de commande se sont vite remplis.
Jean-Luc Pleuvry, le directeur des opérations de Thalazur, estime faire un chiffre d’environ 500 000 euros sur les quatre jours.
Chez Thalassa Sea&Spa, la marque bien-être du groupe Accor, on compte atteindre le million d’euros.
Les séjours détente semblent donc bien résister à la crise.
Si beaucoup d’hôtels et de centres de thalasso ont pris un stand sur le salon, peu de distributeurs ont en revanche fait le déplacement. Les principaux acteurs qui vendent des séjours bien-être sont en effet sur le web.
Les agences de voyage n’ayant pas su mettre en avant le produit thalasso, la place a été occupée par le secteur online. De plus, les clients passent très souvent en direct.
« La thalasso est un produit qui fidélise énormément » assure Vincent Moskovtchenko, directeur marketing et distribution de Thalassa Sea&Spa. « Une fois que les curistes ont trouvé leur site idéal, ils reviennent régulièrement et passent directement par l’hôtelier ».
La Tunisie a perdu la moitié de ses réservations
Les hôteliers justement ont bien compris l’intérêt d’être présent sur ce type d’événement, notamment les établissements tunisiens.
En effet, la Tunisie était jusqu’à l’année dernière la première destination des séjours bien-être. Le pays compte 60 centres de thalasso, fréquentés habituellement par 150 000 clients, pour moitié des Français.
« Mais avec la révolution du Jasmin, notre clientèle a chuté de 60% » estime Fredj Daouas, le directeur général de la fédération du thermalisme et du climatisme.
« Nous avons perdu la moitié de nos réservations habituelles» déplore Zohra Driss, PDG de l'hôtel Riu impérial Marhaba. « Heureusement cette année, les gens semblent plus confiants et ont envie de revenir ».
Grâce à ses tarifs très bons marché, le pays attirait une large population : on pouvait y trouver des cures de 4 à 5 jours à partir de 250 euros.
En effet, la Tunisie était jusqu’à l’année dernière la première destination des séjours bien-être. Le pays compte 60 centres de thalasso, fréquentés habituellement par 150 000 clients, pour moitié des Français.
« Mais avec la révolution du Jasmin, notre clientèle a chuté de 60% » estime Fredj Daouas, le directeur général de la fédération du thermalisme et du climatisme.
« Nous avons perdu la moitié de nos réservations habituelles» déplore Zohra Driss, PDG de l'hôtel Riu impérial Marhaba. « Heureusement cette année, les gens semblent plus confiants et ont envie de revenir ».
Grâce à ses tarifs très bons marché, le pays attirait une large population : on pouvait y trouver des cures de 4 à 5 jours à partir de 250 euros.
Les Canaries cartonnent
La Tunisie représentait autrefois la moitié des ventes de Thalasso n°1. Elle a été détrônée par les îles Canaries. « C’est à peine 150 euros plus cher » assure Ali Ben Slimane, le chef des ventes.
Avec sa programmation sur Tenerife, Lanzarote, Fuerteventura ou encore Grande Canarie, Thalasso n°1 est devenu l’an passé le premier opérateur sur l’archipel, raflant 1/3 du marché français. Il a terminé l’année en beauté avec un chiffre d'affaires en hausse de 5%.
Pour 2012, le TO va programmer deux exclusivités : l’île de Porto Santo aux Açores ainsi qu’un combiné Oman-Zanzibar.
Concernant la Tunisie, seuls neuf produits sont encore au catalogue, tous recentrés sur le haut de gamme. « Nous ne voulons pas casser les prix pour soutenir nos partenaires locaux » déclare Ali Ben Slimane.
Avec sa programmation sur Tenerife, Lanzarote, Fuerteventura ou encore Grande Canarie, Thalasso n°1 est devenu l’an passé le premier opérateur sur l’archipel, raflant 1/3 du marché français. Il a terminé l’année en beauté avec un chiffre d'affaires en hausse de 5%.
Pour 2012, le TO va programmer deux exclusivités : l’île de Porto Santo aux Açores ainsi qu’un combiné Oman-Zanzibar.
Concernant la Tunisie, seuls neuf produits sont encore au catalogue, tous recentrés sur le haut de gamme. « Nous ne voulons pas casser les prix pour soutenir nos partenaires locaux » déclare Ali Ben Slimane.
Accor et la thalasso version luxe
Thalassa Sea&Spa parie également sur le luxe. La marque bien-être d’Accor est désormais rattachée à l’enseigne Sofitel afin d’encourager son développement à l’international.
Dès mars prochain, elle inaugurera le Sofitel Agadir Thalassa Sea&Spa relié à un institut de thalassothérapie. Sa collection s’est également enrichie de deux MGallery Collection en Italie, le Capovaticano sur la côte Calabraise et le Kalidria dans les Pouilles.
A Bahrain, le Sofitel Zallaq sera le premier institut de la marque au Moyen – Orient. « Ouvrir une thalasso dans un établissement d’un tel standing est un élément fort de différenciation » indique Vincent Moskovtchenko, directeur marketing et distribution.
En France, les sites de Quiberon et Dinar ont également été rénovés. Tous ces changements ont fait grimper les prix moyen de 10%.
« L’avenir de la thalasso se trouve dans le haut de gamme, avec du personnel bien formé sachant expliquer les bienfaits des soins » assure Vincent Moskovtchenko.
Dès mars prochain, elle inaugurera le Sofitel Agadir Thalassa Sea&Spa relié à un institut de thalassothérapie. Sa collection s’est également enrichie de deux MGallery Collection en Italie, le Capovaticano sur la côte Calabraise et le Kalidria dans les Pouilles.
A Bahrain, le Sofitel Zallaq sera le premier institut de la marque au Moyen – Orient. « Ouvrir une thalasso dans un établissement d’un tel standing est un élément fort de différenciation » indique Vincent Moskovtchenko, directeur marketing et distribution.
En France, les sites de Quiberon et Dinar ont également été rénovés. Tous ces changements ont fait grimper les prix moyen de 10%.
« L’avenir de la thalasso se trouve dans le haut de gamme, avec du personnel bien formé sachant expliquer les bienfaits des soins » assure Vincent Moskovtchenko.
La France valeur refuge
Comme son concurrent, Thalazur a rénové une grande partie de son parc : Bandol en 2010, Ouistreham en 2011 et Cabourg qui ouvrira fin 2012.
Suite à ces travaux, les prix moyens ont progressé et le chiffre d'affaires 2011 est en hausse de 15%. La clientèle suit la même tendance avec + 8% « imputable à la chute tunisienne » précise Jean-Luc Pleuvry.
Depuis quelques années, la population s’est également rajeunie avec près de 65% d’actifs. De plus en plus de jeunes profitent de courts séjours et partent se faire chouchouter entre amis pas trop loin de leur domicile.
Une clientèle que souhaite également séduire la Compagnie des Spas, petit frère de la chaîne thermale du soleil.
S’appuyant sur l’expérience et sur les établissements de sa maison mère, cette marque propose depuis 2007 des séjours bien-être dans huit stations thermales sélectionnées. Encore jeune, elle affiche un chiffre d’affaires en progression de 35%.
Tous ces opérateurs qui vendent la France restent prudents pour 2012, mais ne voient pas l’avenir en noir. « Les années d’élections sont toujours compliquées pour nous car avril et mai sont deux gros mois de notre activité » déplore Jean-Luc Pleuvry.
Néanmoins, dans un contexte international encore tendu, les stations françaises devraient toujours avoir la côte auprès d’une clientèle à la recherche de sécurité, de tranquillité, bref d'une bulle de bonheur dans un monde maussade.
Suite à ces travaux, les prix moyens ont progressé et le chiffre d'affaires 2011 est en hausse de 15%. La clientèle suit la même tendance avec + 8% « imputable à la chute tunisienne » précise Jean-Luc Pleuvry.
Depuis quelques années, la population s’est également rajeunie avec près de 65% d’actifs. De plus en plus de jeunes profitent de courts séjours et partent se faire chouchouter entre amis pas trop loin de leur domicile.
Une clientèle que souhaite également séduire la Compagnie des Spas, petit frère de la chaîne thermale du soleil.
S’appuyant sur l’expérience et sur les établissements de sa maison mère, cette marque propose depuis 2007 des séjours bien-être dans huit stations thermales sélectionnées. Encore jeune, elle affiche un chiffre d’affaires en progression de 35%.
Tous ces opérateurs qui vendent la France restent prudents pour 2012, mais ne voient pas l’avenir en noir. « Les années d’élections sont toujours compliquées pour nous car avril et mai sont deux gros mois de notre activité » déplore Jean-Luc Pleuvry.
Néanmoins, dans un contexte international encore tendu, les stations françaises devraient toujours avoir la côte auprès d’une clientèle à la recherche de sécurité, de tranquillité, bref d'une bulle de bonheur dans un monde maussade.
Les Chiffres des séjours bien-être
- 9 millions de Français ont consommé un soin bien-être au cours des 24 derniers mois, soit 1 adulte sur 7.
- 30% des CSP+ ont consommé au moins un soin, 1 employé, ouvrier, commerçant, artisan, agriculteur sur 5 également.
- Les moins consommateurs sont les retraités (1 sur 10) et les étudiants (1 sur 6).
- Si près de 90% des soins spa sont pratiqués à la journée, 55% des soins de thalasso ou de thermalisme le sont avec au moins une nuit passée sur place
- Les hommes représentent plus du tiers des amateurs de bien-être au global et près de 45% des clients des centres de thalassothérapie.
- 1 Français âgé de 18 à 49 ans sur 4 a consommé au moins un soin, contre seulement 1 Français de plus de 50 ans sur 10
Source : Etude Raffour Interactif pour l’agence Thalasseo.com Décembre 2011 commandité en juillet 2011 Terrain réalisé du 21 au 24 juillet 2011 - Enquête menée par entretiens téléphoniques - 960 questionnaires représentatifs sur quotas croisés de la population des Français de 18 ans et +.
- 30% des CSP+ ont consommé au moins un soin, 1 employé, ouvrier, commerçant, artisan, agriculteur sur 5 également.
- Les moins consommateurs sont les retraités (1 sur 10) et les étudiants (1 sur 6).
- Si près de 90% des soins spa sont pratiqués à la journée, 55% des soins de thalasso ou de thermalisme le sont avec au moins une nuit passée sur place
- Les hommes représentent plus du tiers des amateurs de bien-être au global et près de 45% des clients des centres de thalassothérapie.
- 1 Français âgé de 18 à 49 ans sur 4 a consommé au moins un soin, contre seulement 1 Français de plus de 50 ans sur 10
Source : Etude Raffour Interactif pour l’agence Thalasseo.com Décembre 2011 commandité en juillet 2011 Terrain réalisé du 21 au 24 juillet 2011 - Enquête menée par entretiens téléphoniques - 960 questionnaires représentatifs sur quotas croisés de la population des Français de 18 ans et +.
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