D’autres vont clamer : "Il ne manque plus que cela, les marchés des petits hôtels, fief des TO de niche, ils vont nous le prendre aussi !"
Mais de quoi s’agit-il exactement ?
Dans la dernière brochure de Thomas Cook Belgique concernant les citytrips, sur la seule destination Istanbul, sur les 7 hôtels repris, 6 sont des hôtels de charme et seul le septième appartient à une grande chaîne. Et si l’on regarde les autres villes proposées, force est de constater que la montée en puissance des petites entités familiales est généralisée.
Pourtant ce type d’approche et de recherche d’établissements de petite taille est généralement l’apanage soit de TO de niche, soit de TO spécialisé. Les opérateurs généralistes comme Thomas Cook et TUI et les TO spécialisé mais travaillant la masse comme Marmara ont tendance habituellement à privilégier les grandes entités et les hôtels de chaîne.
Les raisons de cette nouvelle politique sont historiques
Il ne faut jamais oublier que Thomas Cook en Belgique est le fruit du rachat de plusieurs sociétés. À l’origine, il y avait le groupe Neckermann avec des AGV captives, ce groupe a ensuite racheté le TO Sunsnacks (vacances en avion), All Seasons (vacances en voiture et city trips), Pégase (voyages hauts de gamme), … Par la suite, pour des questions d’image de groupe, les marques Sunsnacks et All Seasons se sont transformées en Thomas Cook.
Ici il faut noter que la production vacances et citytrip de Thomas Cook Belgique a été exportée vers la France et est donc commercialisée dans l’hexagone. Ce qui fait que le changement de stratégie concerne également le marché français.
En d’autres mots, le généraliste Thomas Cook Belgique est la somme de plusieurs opérateurs de taille moyenne. Ce qui signifie que dans ce groupe chaque entité a gardé une certaine autonomie par rapport à la production générale. Indépendance issue de l’historique même du groupe.
Comme nous l’explique Gino Nauwelaerts, manager citytrip Thomas Cook Belgium : « Chez nous le département City-trip veut se différencier de la production de masse. Nous voulons privilégier le contact humain dans les destinations que nous proposons dans nos brochures ».
Pourquoi les hôtels de charme
Gino Nauwelaers donne la raison fondamentale de la réorientation de la production: « Depuis plusieurs années, la demande de la clientèle était de plus en plus forte pour ce type de produit ».
Quant à la gestion de ce type d’hôtel : « S’il est plus facile de travailler en quantité avec des hôtels de chaîne (NDLR : le contracting s’effectuant en quelques jours après négociations avec une dizaine de décideurs), par contre, la souplesse de gestion n’est pas au rendez-vous. Avec les grandes chaînes, nous avons des contrats globaux difficilement modifiables dans la saison ».
Et d’expliquer : « Avec les petites entités familiales, si la prise de contrats est plus longue et nécessite plus de travail, par contre la gestion au jour le jour est nettement plus simple. Et en plus nous avons directement le contact avec le vrai décideur en cas de problèmes ».
Puis ce mot cruel pour les grands groupes hôteliers : "Dans les petits hôtels, l’accueil est encore familial et l’hospitalité n’est pas un vain mot. Dans les grands groupes, c’est plutôt l’esprit fabrique qui prime."
Mais de quoi s’agit-il exactement ?
Dans la dernière brochure de Thomas Cook Belgique concernant les citytrips, sur la seule destination Istanbul, sur les 7 hôtels repris, 6 sont des hôtels de charme et seul le septième appartient à une grande chaîne. Et si l’on regarde les autres villes proposées, force est de constater que la montée en puissance des petites entités familiales est généralisée.
Pourtant ce type d’approche et de recherche d’établissements de petite taille est généralement l’apanage soit de TO de niche, soit de TO spécialisé. Les opérateurs généralistes comme Thomas Cook et TUI et les TO spécialisé mais travaillant la masse comme Marmara ont tendance habituellement à privilégier les grandes entités et les hôtels de chaîne.
Les raisons de cette nouvelle politique sont historiques
Il ne faut jamais oublier que Thomas Cook en Belgique est le fruit du rachat de plusieurs sociétés. À l’origine, il y avait le groupe Neckermann avec des AGV captives, ce groupe a ensuite racheté le TO Sunsnacks (vacances en avion), All Seasons (vacances en voiture et city trips), Pégase (voyages hauts de gamme), … Par la suite, pour des questions d’image de groupe, les marques Sunsnacks et All Seasons se sont transformées en Thomas Cook.
Ici il faut noter que la production vacances et citytrip de Thomas Cook Belgique a été exportée vers la France et est donc commercialisée dans l’hexagone. Ce qui fait que le changement de stratégie concerne également le marché français.
En d’autres mots, le généraliste Thomas Cook Belgique est la somme de plusieurs opérateurs de taille moyenne. Ce qui signifie que dans ce groupe chaque entité a gardé une certaine autonomie par rapport à la production générale. Indépendance issue de l’historique même du groupe.
Comme nous l’explique Gino Nauwelaerts, manager citytrip Thomas Cook Belgium : « Chez nous le département City-trip veut se différencier de la production de masse. Nous voulons privilégier le contact humain dans les destinations que nous proposons dans nos brochures ».
Pourquoi les hôtels de charme
Gino Nauwelaers donne la raison fondamentale de la réorientation de la production: « Depuis plusieurs années, la demande de la clientèle était de plus en plus forte pour ce type de produit ».
Quant à la gestion de ce type d’hôtel : « S’il est plus facile de travailler en quantité avec des hôtels de chaîne (NDLR : le contracting s’effectuant en quelques jours après négociations avec une dizaine de décideurs), par contre, la souplesse de gestion n’est pas au rendez-vous. Avec les grandes chaînes, nous avons des contrats globaux difficilement modifiables dans la saison ».
Et d’expliquer : « Avec les petites entités familiales, si la prise de contrats est plus longue et nécessite plus de travail, par contre la gestion au jour le jour est nettement plus simple. Et en plus nous avons directement le contact avec le vrai décideur en cas de problèmes ».
Puis ce mot cruel pour les grands groupes hôteliers : "Dans les petits hôtels, l’accueil est encore familial et l’hospitalité n’est pas un vain mot. Dans les grands groupes, c’est plutôt l’esprit fabrique qui prime."