"La Grèce sera à nouveau une destination best-seller pour l’été prochain", assure Nicolas Ivaldi, directeur général d’Héliades. - Depositphotos
Les voyagistes affichent leur enthousiasme en ce début d’année !
« Sur les quinze premiers jours de janvier, nous faisons deux fois plus de ventes qu’en 2019. En fin d’année 2022, nous avions déjà réalisé 24 millions d’euros de chiffre d’affaires sur 2023. Il était de 42 millions en 2019, se réjouit Olivia Calvin, directrice commerciale du tour-opérateur Climats du Monde. Si la tendance se confirme, nous espérons faire +20% qu’en 2019, soit 50 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023. »
Même satisfaction chez Voyamar, le TO du groupe Marietton Développement. « L’année s’annonce extrêmement positive ! Nous avions de bons prémices fin 2022, avec d’importantes prises de commandes entre Noël et le jour de l’an. Et depuis le début d’année, nous connaissons une hausse de 30% des réservations, voire 45% sur certains axes. On vend de tout et sur toutes les dates ! », constate Aurélien Aufort, directeur général du Groupe Marietton.
Chez Héliades, spécialiste de la Grèce, les indicateurs sont également au beau fixe. « La Grèce sera à nouveau une destination best-seller pour l’été prochain. Nous sommes sur une tendance quasi équivalente à 2019 », assure Nicolas Ivaldi, directeur général d’Héliades.
Quant à Alpitour France, il vise les 40 millions d’euros pour quelque 40 000 clients partis cette année. Côté offre, le TO possède pour cet été un portefeuille de 50 produits dont 30 clubs Bravo Club – au départ de la plupart des aéroports de France et frontaliers grâce au pré-package et aux blocs sièges - sur 22 destinations dans le monde.
« 2023, c’est reparti sur les chapeaux de roues ! Le démarrage n’est pas symétrique selon les canaux et les destinations, mais nous sommes sur minimum 30% de hausse des réservations », assure Raouf Benslimane, PDG de Thalasso n°1/Ôvoyages, qui a redéployé sa stratégie en prenant des engagements aériens très fort.
« Avec le prix des carburants, le manque de dispo dans l’aérien et le prix du siège, nous accroissons nos engagements. Nous affrétons deux appareils. Ils tourneront à plein régime à partir d’avril. Nous affrétions déjà l’Espagne et la Grèce, nous le ferons également sur le Maroc. »
Chez Fram : "Les ventes se portent bien en ce début d'année. En termes de prise de commandes nous sommes en avance YTD par rapport à 2022 et donner des chiffres à ce stade n'aurait pas de sens car il faut bien entendu pondérer ce bon démarrage par le fait qu'en janvier 2022, nous étions encore en pleine période Covid ", expose Jean Christophe Guillin, directeur commercial FRAM.
Même satisfaction chez Boomerang, le tour-operateur de NG Travel. « L'année 2023 est pour le moment très positive. Nous sommes en avance sur nos objectifs, précise Philippe Sangouard, directeur avant de relativiser: Si on compare aussi bien avec 2019 et 2022 nous sommes sur une belle progression à 2 chiffres. Ce qui est logique, car en 2019, nous n'avions pas nos Clubs Eldorador et il y avait un producteur en plus Jet Tours. En 2022, le démarrage des ventes a débuté fin février pour monter en puissance a partir de mi mars »,
Lire aussi : Bravo Club (Alpitour France) vend "très fort" et accélère son développement
« Sur les quinze premiers jours de janvier, nous faisons deux fois plus de ventes qu’en 2019. En fin d’année 2022, nous avions déjà réalisé 24 millions d’euros de chiffre d’affaires sur 2023. Il était de 42 millions en 2019, se réjouit Olivia Calvin, directrice commerciale du tour-opérateur Climats du Monde. Si la tendance se confirme, nous espérons faire +20% qu’en 2019, soit 50 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023. »
Même satisfaction chez Voyamar, le TO du groupe Marietton Développement. « L’année s’annonce extrêmement positive ! Nous avions de bons prémices fin 2022, avec d’importantes prises de commandes entre Noël et le jour de l’an. Et depuis le début d’année, nous connaissons une hausse de 30% des réservations, voire 45% sur certains axes. On vend de tout et sur toutes les dates ! », constate Aurélien Aufort, directeur général du Groupe Marietton.
Chez Héliades, spécialiste de la Grèce, les indicateurs sont également au beau fixe. « La Grèce sera à nouveau une destination best-seller pour l’été prochain. Nous sommes sur une tendance quasi équivalente à 2019 », assure Nicolas Ivaldi, directeur général d’Héliades.
Quant à Alpitour France, il vise les 40 millions d’euros pour quelque 40 000 clients partis cette année. Côté offre, le TO possède pour cet été un portefeuille de 50 produits dont 30 clubs Bravo Club – au départ de la plupart des aéroports de France et frontaliers grâce au pré-package et aux blocs sièges - sur 22 destinations dans le monde.
« 2023, c’est reparti sur les chapeaux de roues ! Le démarrage n’est pas symétrique selon les canaux et les destinations, mais nous sommes sur minimum 30% de hausse des réservations », assure Raouf Benslimane, PDG de Thalasso n°1/Ôvoyages, qui a redéployé sa stratégie en prenant des engagements aériens très fort.
« Avec le prix des carburants, le manque de dispo dans l’aérien et le prix du siège, nous accroissons nos engagements. Nous affrétons deux appareils. Ils tourneront à plein régime à partir d’avril. Nous affrétions déjà l’Espagne et la Grèce, nous le ferons également sur le Maroc. »
Chez Fram : "Les ventes se portent bien en ce début d'année. En termes de prise de commandes nous sommes en avance YTD par rapport à 2022 et donner des chiffres à ce stade n'aurait pas de sens car il faut bien entendu pondérer ce bon démarrage par le fait qu'en janvier 2022, nous étions encore en pleine période Covid ", expose Jean Christophe Guillin, directeur commercial FRAM.
Même satisfaction chez Boomerang, le tour-operateur de NG Travel. « L'année 2023 est pour le moment très positive. Nous sommes en avance sur nos objectifs, précise Philippe Sangouard, directeur avant de relativiser: Si on compare aussi bien avec 2019 et 2022 nous sommes sur une belle progression à 2 chiffres. Ce qui est logique, car en 2019, nous n'avions pas nos Clubs Eldorador et il y avait un producteur en plus Jet Tours. En 2022, le démarrage des ventes a débuté fin février pour monter en puissance a partir de mi mars »,
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Le long-courrier fait son retour et avec lui : l’Asie
La reprise du long-courrier encourage la bonne dynamique des ventes.
« Notre terrain de jeu s’est élargi. Il y a une vraie appétence aujourd’hui pour le long-courrier, qui n’avait pas repris l’an dernier. On ressent le travel revenge », note la directrice commerciale de Climats du Monde.
La réouverture du continent asiatique a donné une bouffée d’air frais aux professionnels du tourisme. « L’Asie est revenue au premier plan des demandes », confirme Olivia Calvin, de Climats du Monde, avant de citer le trio de tête : Thaïlande, Viêt-Nam et Indonésie.
L’Asie sera un axe fort de l’hiver chez Voyamar. Le tour-opérateur observe également une reprise forte du Maghreb. « La Tunisie marche très fort, l’Egypte également. Ce sont des pays attractifs en termes de prix », note Aurélien Aufort, avant de poursuivre : « Toutes les destinations à circuit reprennent, car elles n’ont pas été visitées pendant deux ans. Les taux de booking sur la Jordanie sont du jamais-vu. Les circuits en Europe sont eux-aussi repartis. »
Côté club, Voyamar a lancé de nouveaux Naya Club en Turquie et à Zanzibar et développe sa gamme premium avec la Sicile, la Sardaigne et la Tunisie.
Parmi les nouveautés chez Héliades : l’ouverture d’un club Héliades signature 5 étoile de la chaîne Mélia en Albanie.
Le peloton de tête chez Ôvoyages reste inchangé : Espagne, Grèce et Maroc. « Nous souhaitons renforcer nos positions, plutôt que d’ouvrir dans tous les sens », précise Raouf Benslimane patron de Thalasso n°1/Ôvoyages.
6 nouveaux clubs viennent Ă©toffer la production, dont l'Ă©tablissement Les Dunes d'Or Hotel & SPA, Ă Agadir (ex FTI). Le TO accroit Ă©galement ses engagements dans ses 50 clubs.
Sur le long-courrier, les destinations phares sont la République Dominicaine, la Tanzanie avec le duo Kenya et Zanzibar et Dubaï. « Nous faisons nos plus fortes croissances sur la Tanzanie. Dubaï était un peu poussif suite à l’ouverture des frontières sur le long-courrier. La destination a été plombée par le Qatar bashing, mais elle est en train de reprendre du poil de la bête », précise Raouf Benslimane.
De son côté, Fram continue de renforcer son offre, avec près de 120 séjours déclinés sur nos différents concepts : Framissima Premium, Framissima (dont 9 nouveautés) et Club Jumbo (dont 9 nouveautés).
Les destinations actuellement fortement plébiscitées chez Fram sont les Canaries, la République Dominicaine, la Tunisie, la Crète, la Grèce, le Mexique, les Baléares, la France, la Tanzanie et Zanzibar, Rhodes...
"La France reste pour FRAM un segment important depuis la crise Covid et s'inscrit désormais complétement dans notre production. Ainsi, nous proposons plus de 20 possibilités de séjours en France sous nos labels Framissima, Club Jumbo, FRAM Camping Club, FRAM Résidence Club et Camping", souligne le directeur commercial FRAM.
Chez Boomerang, le Top des ventes se concentre sur l’Espagne, le Maroc, Maurice, la Grèce, la Rep Dom, la Thaïlande et le Mexique. Le TO lance de nouveaux Clubs dans les destinations déjà existantes et développe des clubs à Chypre, en Albanie, sur l’île de Kos et dans les Emirats.
« Notre terrain de jeu s’est élargi. Il y a une vraie appétence aujourd’hui pour le long-courrier, qui n’avait pas repris l’an dernier. On ressent le travel revenge », note la directrice commerciale de Climats du Monde.
La réouverture du continent asiatique a donné une bouffée d’air frais aux professionnels du tourisme. « L’Asie est revenue au premier plan des demandes », confirme Olivia Calvin, de Climats du Monde, avant de citer le trio de tête : Thaïlande, Viêt-Nam et Indonésie.
L’Asie sera un axe fort de l’hiver chez Voyamar. Le tour-opérateur observe également une reprise forte du Maghreb. « La Tunisie marche très fort, l’Egypte également. Ce sont des pays attractifs en termes de prix », note Aurélien Aufort, avant de poursuivre : « Toutes les destinations à circuit reprennent, car elles n’ont pas été visitées pendant deux ans. Les taux de booking sur la Jordanie sont du jamais-vu. Les circuits en Europe sont eux-aussi repartis. »
Côté club, Voyamar a lancé de nouveaux Naya Club en Turquie et à Zanzibar et développe sa gamme premium avec la Sicile, la Sardaigne et la Tunisie.
Parmi les nouveautés chez Héliades : l’ouverture d’un club Héliades signature 5 étoile de la chaîne Mélia en Albanie.
Le peloton de tête chez Ôvoyages reste inchangé : Espagne, Grèce et Maroc. « Nous souhaitons renforcer nos positions, plutôt que d’ouvrir dans tous les sens », précise Raouf Benslimane patron de Thalasso n°1/Ôvoyages.
6 nouveaux clubs viennent Ă©toffer la production, dont l'Ă©tablissement Les Dunes d'Or Hotel & SPA, Ă Agadir (ex FTI). Le TO accroit Ă©galement ses engagements dans ses 50 clubs.
Sur le long-courrier, les destinations phares sont la République Dominicaine, la Tanzanie avec le duo Kenya et Zanzibar et Dubaï. « Nous faisons nos plus fortes croissances sur la Tanzanie. Dubaï était un peu poussif suite à l’ouverture des frontières sur le long-courrier. La destination a été plombée par le Qatar bashing, mais elle est en train de reprendre du poil de la bête », précise Raouf Benslimane.
De son côté, Fram continue de renforcer son offre, avec près de 120 séjours déclinés sur nos différents concepts : Framissima Premium, Framissima (dont 9 nouveautés) et Club Jumbo (dont 9 nouveautés).
Les destinations actuellement fortement plébiscitées chez Fram sont les Canaries, la République Dominicaine, la Tunisie, la Crète, la Grèce, le Mexique, les Baléares, la France, la Tanzanie et Zanzibar, Rhodes...
"La France reste pour FRAM un segment important depuis la crise Covid et s'inscrit désormais complétement dans notre production. Ainsi, nous proposons plus de 20 possibilités de séjours en France sous nos labels Framissima, Club Jumbo, FRAM Camping Club, FRAM Résidence Club et Camping", souligne le directeur commercial FRAM.
Chez Boomerang, le Top des ventes se concentre sur l’Espagne, le Maroc, Maurice, la Grèce, la Rep Dom, la Thaïlande et le Mexique. Le TO lance de nouveaux Clubs dans les destinations déjà existantes et développe des clubs à Chypre, en Albanie, sur l’île de Kos et dans les Emirats.
Un panier moyen plus élevé
Et dans son sillon, cette envie de voyager entraine une augmentation du panier moyen. Si elle est en partie structurelle, elle répond également à une hausse des exigences des voyageurs.
« Les clients recherchent de la qualité. Nous vendons de plus en plus de clubs haut de gamme », remarque le DG d’Héliades.
« Elle est surtout dû à une augmentation de la durée de séjour. 40% des séjours durent plus de 7 nuits », explique le PDG de Thalasso n°1/Ôvoyages, qui observe également un retour à l'anticipation avec des réservations effectuées 4 à 6 mois à l'avance.
« Pendant deux ans, les clients ont peu voyagé. Nous avons une clientèle senior, assez aisée. Le panier moyen est en hausse de 20% », observe Aurélien Aufort.
Un constat partagé par Olivia Calvin : « Des clients qui n’ont pas pu voyager depuis x années, s’autorisent à dépenser plus. Toutes destinations confondues, notre panier moyen est à 2 200 euros par personne contre 1 850 euros auparavant. Il est encore plus élevé, aux alentours des 3 800 euros par personne en Amérique latine ou Afrique. »
Autre tendance : « Nous avons beaucoup de demandes sur du luxe ou du haut de gamme et des petits prix, du fait de l’inflation. Le voyage « moyen » est celui que l’on vend le moins aujourd’hui », analyse Olivia Calvin.
« Les clients recherchent de la qualité. Nous vendons de plus en plus de clubs haut de gamme », remarque le DG d’Héliades.
« Elle est surtout dû à une augmentation de la durée de séjour. 40% des séjours durent plus de 7 nuits », explique le PDG de Thalasso n°1/Ôvoyages, qui observe également un retour à l'anticipation avec des réservations effectuées 4 à 6 mois à l'avance.
« Pendant deux ans, les clients ont peu voyagé. Nous avons une clientèle senior, assez aisée. Le panier moyen est en hausse de 20% », observe Aurélien Aufort.
Un constat partagé par Olivia Calvin : « Des clients qui n’ont pas pu voyager depuis x années, s’autorisent à dépenser plus. Toutes destinations confondues, notre panier moyen est à 2 200 euros par personne contre 1 850 euros auparavant. Il est encore plus élevé, aux alentours des 3 800 euros par personne en Amérique latine ou Afrique. »
Autre tendance : « Nous avons beaucoup de demandes sur du luxe ou du haut de gamme et des petits prix, du fait de l’inflation. Le voyage « moyen » est celui que l’on vend le moins aujourd’hui », analyse Olivia Calvin.
Les annulations de vols et les grèves planent sur 2023
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L’inflation, les difficultés sur l’aérien, ou encore les mouvements sociaux que pourrait entraîner la réforme des retraites pourraient freiner l’élan de ce début d’année.
« C’est notre quotidien », balaie Olivia Calvin. « Ce qui est le plus compliqué à gérer pour nous, c’est l’annulation des vols. Ça perturbe notre travail. »
« Nous avons des craintes par rapport à l’aérien. Aujourd’hui, la part de flex étant importante dans nos productions, nous sommes très dépendants des ouvertures et des fermetures de lignes des compagnies aériennes, des grèves… C’est très chronophage à gérer », confirme Nicolas Ivaldi, DG d’Héliades.
« Il faut s’adapter à chaque marché et avoir une formule Hybride sur les propositions de Vols (Flex ou Blocs siège, voire de l’affrètement lorsque nécessaire). De plus, les compagnies vont revenir à des capacités au moins équivalentes à 2019 », reste optimiste Philippe Sangouard, à la tête de Boomerang.
Espérons que la bonne dynamique des ventes ne sera pas, une nouvelle fois, entravée.
« C’est notre quotidien », balaie Olivia Calvin. « Ce qui est le plus compliqué à gérer pour nous, c’est l’annulation des vols. Ça perturbe notre travail. »
« Nous avons des craintes par rapport à l’aérien. Aujourd’hui, la part de flex étant importante dans nos productions, nous sommes très dépendants des ouvertures et des fermetures de lignes des compagnies aériennes, des grèves… C’est très chronophage à gérer », confirme Nicolas Ivaldi, DG d’Héliades.
« Il faut s’adapter à chaque marché et avoir une formule Hybride sur les propositions de Vols (Flex ou Blocs siège, voire de l’affrètement lorsque nécessaire). De plus, les compagnies vont revenir à des capacités au moins équivalentes à 2019 », reste optimiste Philippe Sangouard, à la tête de Boomerang.
Espérons que la bonne dynamique des ventes ne sera pas, une nouvelle fois, entravée.