Les équipes de Tourinter sont d’autant plus inquiètes, que la direction financière de Tourinter avait l’habitude de respecter les délais de paiement aux fournisseurs, ce qui était loin d’être le cas pour les autres marques du groupe...
Une perte de chiffre d’affaires quotidien estimée entre 300 000 et 500 000 euros par jour de grève : voilà ce que risque le groupe TUI France avec l’arrêt total du travail par les employés de Tourinter/Aventuria, agences comprises.
Pour les Lyonnais, le plan social de TUI France qui va toucher aussi les équipes de la seule activité bénéficiaire du groupe est pure injustice.
Une situation d’autant plus insupportable que Pascal de Izaguirre, le Pdg du groupe n’aurait pas respecté la parole donnée en septembre dernier, sur la sauvegarde de l’intégralité des emplois de Tourinter/Aventuria.
Les quinze emplois à disparaître (sur près de 150 au total) portent sur l’ensemble du service comptable, un poste au service marketing, un poste au service commercial, la direction des ressources humaines, et à terme, trois postes au service réservation, pourtant réputé comme l‘un des plus performants du marché.
Pour les Lyonnais, le plan social de TUI France qui va toucher aussi les équipes de la seule activité bénéficiaire du groupe est pure injustice.
Une situation d’autant plus insupportable que Pascal de Izaguirre, le Pdg du groupe n’aurait pas respecté la parole donnée en septembre dernier, sur la sauvegarde de l’intégralité des emplois de Tourinter/Aventuria.
Les quinze emplois à disparaître (sur près de 150 au total) portent sur l’ensemble du service comptable, un poste au service marketing, un poste au service commercial, la direction des ressources humaines, et à terme, trois postes au service réservation, pourtant réputé comme l‘un des plus performants du marché.
« Maintenant, tout le monde perd de l’argent et tout le monde doit en pâtir »
Autres articles
-
TUI France : Romain Rortais nommé directeur produits TUI Sélection
-
TUI France : trois nouveaux Clubs Lookea ouvrent cet hiver
-
Odyssée Nouvelles Frontières : "Nous voulions marquer les esprits"
-
TUI : Nouvelles Frontières va refaire ses gammes en 2024
-
Christophe Fuss (TUI France) : "nous allons renforcer nos engagements hôteliers"
Encore plus incompréhensible, le prochain licenciement de la directrice financière de Tourinter, qui a pourtant montré son savoir-faire, en dénichant des arriérés sur les frais bancaires de Nouvelles Frontières et de Marmara.
Ce qui aurait fait rentrer récemment de précieuses liquidités dans les comptes du groupe…
Les équipes de Tourinter sont d’autant plus inquiètes, que la direction financière de Tourinter avait l’habitude de respecter les délais de paiement aux fournisseurs, ce qui était loin d’être le cas pour les autres marques du groupe.
Or, chez le TO, le respect des fournisseurs était une garantie de respect du service aux clients. C’est donc l’image de marque du producteur qui risque d’être affectée par la centralisation de la comptabilité à Paris.
« On comprend maintenant pourquoi Pascal de Izaguirre, les comités d’entreprise mais aussi les syndicats étaient si pressés de faire la fusion.
Maintenant, tout le monde perd de l’argent et tout le monde doit en pâtir », analyse un employé de Tourinter, dépité.
Une manœuvre d’autant plus habile qu’un représentant syndical parisien devant l’ampleur du plan social proche des 500 emplois supprimés, aurait laissé entendre que « maintenant, c’est chacun pour sa peau ».
Le passage de la directrice des ressources humaines du groupe à Lyon mardi ne devrait pas beaucoup influencer sur la détermination des grévistes qui en appellent désormais à Londres pour statuer sur leur cause.
Ce qui aurait fait rentrer récemment de précieuses liquidités dans les comptes du groupe…
Les équipes de Tourinter sont d’autant plus inquiètes, que la direction financière de Tourinter avait l’habitude de respecter les délais de paiement aux fournisseurs, ce qui était loin d’être le cas pour les autres marques du groupe.
Or, chez le TO, le respect des fournisseurs était une garantie de respect du service aux clients. C’est donc l’image de marque du producteur qui risque d’être affectée par la centralisation de la comptabilité à Paris.
« On comprend maintenant pourquoi Pascal de Izaguirre, les comités d’entreprise mais aussi les syndicats étaient si pressés de faire la fusion.
Maintenant, tout le monde perd de l’argent et tout le monde doit en pâtir », analyse un employé de Tourinter, dépité.
Une manœuvre d’autant plus habile qu’un représentant syndical parisien devant l’ampleur du plan social proche des 500 emplois supprimés, aurait laissé entendre que « maintenant, c’est chacun pour sa peau ».
Le passage de la directrice des ressources humaines du groupe à Lyon mardi ne devrait pas beaucoup influencer sur la détermination des grévistes qui en appellent désormais à Londres pour statuer sur leur cause.
Dans un communiqué, Tourinter donne des précisions sur la grève qui démarrera ce lundi.
"Les sociétés Lyonnaises sont dans une santé économique éclatante et dépositaires d’un savoir faire reconnu acquis depuis plus de 30 ans.
Le mouvement social entend dénoncer la suppression de 15 postes dans nos entreprises et s’élever contre ce que nous pensons être une menace sur la pérennité de nos emplois à Lyon.
La grève débutera à 09h00 demain lundi 06/02/2012 devant les locaux du siège Lyonnais au 42 rue de l’université 69007 Lyon. Les salariés s’y réuniront afin d’exprimer leur indignation."
"Les sociétés Lyonnaises sont dans une santé économique éclatante et dépositaires d’un savoir faire reconnu acquis depuis plus de 30 ans.
Le mouvement social entend dénoncer la suppression de 15 postes dans nos entreprises et s’élever contre ce que nous pensons être une menace sur la pérennité de nos emplois à Lyon.
La grève débutera à 09h00 demain lundi 06/02/2012 devant les locaux du siège Lyonnais au 42 rue de l’université 69007 Lyon. Les salariés s’y réuniront afin d’exprimer leur indignation."