Karine Mazet (Viaxoft) : "L’IA est déjà présente dans certains algorithmes de recommandations auprès des voyageurs" - DR
Comment marche l'intelligence artificielle ?
Pour bien comprendre cette approche technologique, il faut expliquer l’approche méthodologique :
- L’informatique classique se base sur l’étude des nombres afin d’élaborer la donnée.
- Avec l’informatique cognitive, c’est un pas de plus : on passe de la donnée à la connaissance.
Comment passer de la donnée à la connaissance ?
L’informatique cognitive s’appuie sur un moteur apprenant qui s’enrichit en permanence. Elle repose sur l’étude des réponses apportées qui sont le fruit d’un dialogue avec l’utilisateur. Ce questionnement et cet assemblage des profils permettent d’être en mesure d’apporter "les réponses les plus probables".
Pour bien comprendre cette approche technologique, il faut expliquer l’approche méthodologique :
- L’informatique classique se base sur l’étude des nombres afin d’élaborer la donnée.
- Avec l’informatique cognitive, c’est un pas de plus : on passe de la donnée à la connaissance.
Comment passer de la donnée à la connaissance ?
L’informatique cognitive s’appuie sur un moteur apprenant qui s’enrichit en permanence. Elle repose sur l’étude des réponses apportées qui sont le fruit d’un dialogue avec l’utilisateur. Ce questionnement et cet assemblage des profils permettent d’être en mesure d’apporter "les réponses les plus probables".
L’intelligence artificielle ou l’IA
Autres articles
-
Tourisme : Quels sont les enjeux juridiques de l'IA ?
-
Bilan carbone, "à la carte", IA : ViaXoft fait le plein de nouveautés [ABO]
-
EDV : tout savoir sur le futur assistant des pros du voyage pimpé à l'IA !
-
IA générative : comment transformer l’expérience client ?
-
IA : l’art du prompt présenté aux opérateurs de voyage ! 🔑
Les réponses les plus probables
Tout repose sur ce concept : les réponses les plus probables. On est donc bien passé de l’étude des nombres à une projection probabilisée, issue d’interactions successives. Et là : bingo.
- Comme ces interactions successives se font avec les utilisateurs, on a la garantie d’être parfaitement en phase avec les attentes des consommateurs et d’anticiper sur leurs souhaits.
- Comme les réponses s’affinent au fur et à mesure des questions, on a la garantie d’améliorer en continu la pertinence et la qualité de la relation client.
L’IA n’est pourtant pas si jeune puisqu’on en trouve les premières publications juste avant la Seconde Guerre mondiale.
Mais l’évolution exponentielle de la puissance des machines et des données pouvant être récoltées (Big Data) ont constitué un véritable booster pour cette technologie.
Que l’on parle de Machine Learning, avec des algorithmes de prédiction ou de classement, ou de langage naturel, l’IA est déjà bien présente dans notre quotidien. Ce n’est pas le champion du monde de jeu de GO qui nous contredira, après sa défaite contre AlphaGO, programme basé sur l’IA de Google.
Tout repose sur ce concept : les réponses les plus probables. On est donc bien passé de l’étude des nombres à une projection probabilisée, issue d’interactions successives. Et là : bingo.
- Comme ces interactions successives se font avec les utilisateurs, on a la garantie d’être parfaitement en phase avec les attentes des consommateurs et d’anticiper sur leurs souhaits.
- Comme les réponses s’affinent au fur et à mesure des questions, on a la garantie d’améliorer en continu la pertinence et la qualité de la relation client.
L’IA n’est pourtant pas si jeune puisqu’on en trouve les premières publications juste avant la Seconde Guerre mondiale.
Mais l’évolution exponentielle de la puissance des machines et des données pouvant être récoltées (Big Data) ont constitué un véritable booster pour cette technologie.
Que l’on parle de Machine Learning, avec des algorithmes de prédiction ou de classement, ou de langage naturel, l’IA est déjà bien présente dans notre quotidien. Ce n’est pas le champion du monde de jeu de GO qui nous contredira, après sa défaite contre AlphaGO, programme basé sur l’IA de Google.
Le potentiel
« La combinaison des technologies Einstein et Watson éclairera encore davantage les entreprises et contribuera à la réussite de nos clients », déclare Marc Benioff, CEO de Salesforce.
La promesse est belle. Venant du dirigeant d’une des toutes premières entreprises technologiques au niveau mondial, on se devait d’aller y regarder d’un peu plus près.
Quels vont être les impacts dans le monde du tourisme ? Difficile aujourd’hui de répondre avec certitude, mais une chose est sûre, l’IA est également déjà bien présente dans le tourisme.
Nous avons posé la question à Karine Mazet de la société Viaxoft.
La promesse est belle. Venant du dirigeant d’une des toutes premières entreprises technologiques au niveau mondial, on se devait d’aller y regarder d’un peu plus près.
Quels vont être les impacts dans le monde du tourisme ? Difficile aujourd’hui de répondre avec certitude, mais une chose est sûre, l’IA est également déjà bien présente dans le tourisme.
Nous avons posé la question à Karine Mazet de la société Viaxoft.
Interview de Karine Mazet de la société Viaxoft
i-tourisme : L’intelligence artificielle (IA) est-elle déjà en marche dans le secteur du tourisme ?
Karine Mazet : L’IA est déjà présente dans certains algorithmes de recommandations auprès des voyageurs. En effet, de par leur quantité, les avis laissés par les touristes brouillent la vision des voyageurs et ne les aident guère à choisir.
L’IA permet dans ce cas d’extraire les données qui sont les plus pertinentes pour les voyageurs en mettant en avant les points qui les intéressent vraiment. C’est encore plus spectaculaire avec les assistants personnels.
i-tourisme : C’est-à-dire ?
Karine Mazet : Le principe des assistants personnels est d’exploiter le langage naturel pour aider les voyageurs, notamment d’affaires, lors de leur voyage. Par exemple des applications comme Sam ou Destygo, vont leur permettre d’accéder aux services de l’agence 24/24, 7/7, pour modifier une réservation, commander un taxi ou télécharger un voucher.
i-tourisme : Et chez vous ?
Karine Mazet : Chez Viaxoft, notre solution de cache aérien utilise l’IA pour prédire à quel moment tel ou tel trajet doit être rafraîchi, pour faire économiser des requêtes inutiles vers les GDS à nos clients.
i-tourisme : A votre avis, quel est l’avenir de l’IA pour le secteur du tourisme ?
Karine Mazet : Personne ne peut le prédire encore avec précision. Mais je vais vous donner mon sentiment, je dirais que nous ne connaissons qu’une infime partie de ce que l’IA va impacter… ou plutôt emporter.
Karine Mazet : L’IA est déjà présente dans certains algorithmes de recommandations auprès des voyageurs. En effet, de par leur quantité, les avis laissés par les touristes brouillent la vision des voyageurs et ne les aident guère à choisir.
L’IA permet dans ce cas d’extraire les données qui sont les plus pertinentes pour les voyageurs en mettant en avant les points qui les intéressent vraiment. C’est encore plus spectaculaire avec les assistants personnels.
i-tourisme : C’est-à-dire ?
Karine Mazet : Le principe des assistants personnels est d’exploiter le langage naturel pour aider les voyageurs, notamment d’affaires, lors de leur voyage. Par exemple des applications comme Sam ou Destygo, vont leur permettre d’accéder aux services de l’agence 24/24, 7/7, pour modifier une réservation, commander un taxi ou télécharger un voucher.
i-tourisme : Et chez vous ?
Karine Mazet : Chez Viaxoft, notre solution de cache aérien utilise l’IA pour prédire à quel moment tel ou tel trajet doit être rafraîchi, pour faire économiser des requêtes inutiles vers les GDS à nos clients.
i-tourisme : A votre avis, quel est l’avenir de l’IA pour le secteur du tourisme ?
Karine Mazet : Personne ne peut le prédire encore avec précision. Mais je vais vous donner mon sentiment, je dirais que nous ne connaissons qu’une infime partie de ce que l’IA va impacter… ou plutôt emporter.