L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) vient de révéler qu’elle travaille à un ensemble de règlements devant encadrer d'ici à 2021 le transport spatial © Romolo Tavani - Fotolia.com
L’agence spatiale russe Roscosmos revient dans la course en présentant son premier projet privé d’envoi de touristes dans l’espace.
Ce projet, développé par la société KosmoKurs, s’appuierait sur une fusée réutilisable, destinée aux vols de tourisme spatial, et, selon son CEO Pavel Pushkin, « pourrait envoyer des touristes à une altitude de 200 kilomètres au-dessus de la terre ».
Le premier voyage, de 15 minutes, est prévu dans quatre ans et coûterait, par personne, aux alentours de 200.000 à 250.000 dollars.
Un groupe de 6 personnes par voyage pourrait passer 5-6 minutes à une gravité zéro dans une capsule manœuvrée par un seul pilote.
Ce projet, développé par la société KosmoKurs, s’appuierait sur une fusée réutilisable, destinée aux vols de tourisme spatial, et, selon son CEO Pavel Pushkin, « pourrait envoyer des touristes à une altitude de 200 kilomètres au-dessus de la terre ».
Le premier voyage, de 15 minutes, est prévu dans quatre ans et coûterait, par personne, aux alentours de 200.000 à 250.000 dollars.
Un groupe de 6 personnes par voyage pourrait passer 5-6 minutes à une gravité zéro dans une capsule manœuvrée par un seul pilote.
- L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) vient de révéler qu’elle travaille à un ensemble de règlements devant encadrer d'ici à 2021 le transport spatial. Olumuyiwa Benard Aliu, président du Conseil de l'OACI a indiqué dans un communiqué : « L'OACI reconnaît que les vols suborbitaux et spatiaux vont encourager de nouveaux marchés pour le tourisme et le transport ».
Elle reconnait être également « très enthousiaste de voir que le rêve des vols spatiaux normalisés devient maintenant une réalité tangible. »
Ces annonces se sont concrétisées la troisième semaine de mars, par une conférence organisée à Abu Dhabi par l'OACI et le Bureau des affaires spatiales des Nations Unies (UNOOSA) sur le thème du ‘’développement technologique et commercial des voyages dans l'espace’’. Il s'agit de la deuxième réunion du genre à être organisée par l'ONU, après celle de Montréal en 2015.
Il est en effet plus que temps que les Etats s'activent sur le sujet, sinon il y a de forte chance que la législation américaine devienne la norme. Rappelons, que les Etats-Unis disposent déjà d’une loi pour encourager les vols suborbitaux.
- Pour être encore plus concret et pragmatique, relevons que pour ses futures combinaisons de vol, Virgin Galactic vient de confirmer qu’elle a fait appel à la firme Adidas.
La marque aux trois bandes a confié au designer japonais Yohji Yamamoto, la création de combinaisons baptisées Y3, qui seront portées aussi bien par les pilotes et les astronautes que par les passagers.
Les prototypes de ces tenues, dévoilés sur les pistes du Spaceport de Virgin Galactic au Nouveau-Mexique, doivent permettre aux équipages « de se déplacer librement à bord et de gérer la station », a expliqué Lawrence Midwood, senior designer de Y-3.
Elle reconnait être également « très enthousiaste de voir que le rêve des vols spatiaux normalisés devient maintenant une réalité tangible. »
Ces annonces se sont concrétisées la troisième semaine de mars, par une conférence organisée à Abu Dhabi par l'OACI et le Bureau des affaires spatiales des Nations Unies (UNOOSA) sur le thème du ‘’développement technologique et commercial des voyages dans l'espace’’. Il s'agit de la deuxième réunion du genre à être organisée par l'ONU, après celle de Montréal en 2015.
Il est en effet plus que temps que les Etats s'activent sur le sujet, sinon il y a de forte chance que la législation américaine devienne la norme. Rappelons, que les Etats-Unis disposent déjà d’une loi pour encourager les vols suborbitaux.
- Pour être encore plus concret et pragmatique, relevons que pour ses futures combinaisons de vol, Virgin Galactic vient de confirmer qu’elle a fait appel à la firme Adidas.
La marque aux trois bandes a confié au designer japonais Yohji Yamamoto, la création de combinaisons baptisées Y3, qui seront portées aussi bien par les pilotes et les astronautes que par les passagers.
Les prototypes de ces tenues, dévoilés sur les pistes du Spaceport de Virgin Galactic au Nouveau-Mexique, doivent permettre aux équipages « de se déplacer librement à bord et de gérer la station », a expliqué Lawrence Midwood, senior designer de Y-3.
L'ISS futur grand hôtel spacial ?
- Mi-mars, lors d'une réunion du Congrès américain consacrée au développement de la NASA, il a été proposé de transformer en grand hôtel spatial la Station Spatiale Internationale (ISS) à la fin de son utilisation en 2024.
Cette proposition a été faite par l'astronaute Eileen Collins. Selon elle « si l'on réussit à créer une société privée chargée de gérer la station et de la transformer en hôtel, il y a un grand nombre de touristes et de personnes aisées qui ne refuseraient pas de partir dans l’espace et de passer un moment dans la station.».
Pour conclure, sur l’un des aspects inédit du tourisme spatial, rappelons qu’il y a quelques jours, le quinquagénaire Scott Kelly, a atterri après 340 jours passés à l’intérieur de la station spatiale internationale. Il aura fait 5 440 fois le tour de la terre à une altitude variant entre 330 et 420 km, assistant à un lever et un coucher de soleil tous les 3/4 d'heure…
Depuis qu'il est revenu, Scott a le visage beaucoup plus rond qu'à son départ, mais surtout il a grandi ! Il a gagné un peu plus de 5cm, mais aussi, il est devenu un tout petit peu plus jeune que son frère jumeau : 10 millièmes de seconde pour être précis.
Mais qu’on se rassure, il devrait reprendre dans les tous prochains mois sa taille une fois réadapté à notre environnement terrestre et au poids de la gravité qui va comprimer sa colonne vertébrale.
Cette proposition a été faite par l'astronaute Eileen Collins. Selon elle « si l'on réussit à créer une société privée chargée de gérer la station et de la transformer en hôtel, il y a un grand nombre de touristes et de personnes aisées qui ne refuseraient pas de partir dans l’espace et de passer un moment dans la station.».
Pour conclure, sur l’un des aspects inédit du tourisme spatial, rappelons qu’il y a quelques jours, le quinquagénaire Scott Kelly, a atterri après 340 jours passés à l’intérieur de la station spatiale internationale. Il aura fait 5 440 fois le tour de la terre à une altitude variant entre 330 et 420 km, assistant à un lever et un coucher de soleil tous les 3/4 d'heure…
Depuis qu'il est revenu, Scott a le visage beaucoup plus rond qu'à son départ, mais surtout il a grandi ! Il a gagné un peu plus de 5cm, mais aussi, il est devenu un tout petit peu plus jeune que son frère jumeau : 10 millièmes de seconde pour être précis.
Mais qu’on se rassure, il devrait reprendre dans les tous prochains mois sa taille une fois réadapté à notre environnement terrestre et au poids de la gravité qui va comprimer sa colonne vertébrale.
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un de spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un de spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.