Le couple et leur fille séjournaient au Maritim Crystals Beach Hotel, selon la presse locale - DR : Crystals Beach Hotels
Le lagon de Belle-Mare, sur l'Île Maurice a été le théâtre d'un drame, lundi 23 février 2015.
Deux touristes français, âgés d'une quarantaine d'années, partis faire du snorkelling (plongée avec palmes, masque et tuba) ont été mortellement blessés par un speed boat.
"Nous sommes consternés et attristés par cet accident tragique", a déclaré Xavier-Luc Duval, Premier Ministre Adjoint, Ministre du Tourisme et des Communications Extérieures de l'Île Maurice.
Maurice est connue comme l’une des destinations les plus sûres au monde, pour la sécurité dont jouissent les touristes. Nous allons tout mettre en œuvre pour qu’elle le demeure. La police a démarré une enquête complète qui permettra de situer les responsabilités.”
Un homme en particulier, est visé par cette enquête, selon Le Mauricien. Il s'agit du principal suspect, Curtis Rezena, placé en détention mais qui clame son innocence.
Ce jour-là, le skipper de 48 ans, transportait un autre couple de Français, qui "ont confirmé la version du skipper et soutiennent que leur bateau n’est pas passé à l’endroit où a eu lieu l’accident", selon le site Defi Media.
Autre élément troublant de ce fait divers, les enquêteurs du Scene of Crime Office (SOCO) "ont sollicité l’aval du State Law Office (SLO) en vue de situer la responsabilité de l’hôtel Crystal Beach (dans lequel séjournait le couple, ndlr) dans cet accident", révèle Le Mauricien.
Selon le journal local, l'établissement ne disposait pas de l'autorisation requise pour proposer des sorties plongée en apnée à ses clients.
"Des sanctions sont à prévoir pour cet hôtel situé sur la côte est, avec dans un premier temps une contravention servie à l’établissement pour ce délit".
Deux touristes français, âgés d'une quarantaine d'années, partis faire du snorkelling (plongée avec palmes, masque et tuba) ont été mortellement blessés par un speed boat.
"Nous sommes consternés et attristés par cet accident tragique", a déclaré Xavier-Luc Duval, Premier Ministre Adjoint, Ministre du Tourisme et des Communications Extérieures de l'Île Maurice.
Maurice est connue comme l’une des destinations les plus sûres au monde, pour la sécurité dont jouissent les touristes. Nous allons tout mettre en œuvre pour qu’elle le demeure. La police a démarré une enquête complète qui permettra de situer les responsabilités.”
Un homme en particulier, est visé par cette enquête, selon Le Mauricien. Il s'agit du principal suspect, Curtis Rezena, placé en détention mais qui clame son innocence.
Ce jour-là, le skipper de 48 ans, transportait un autre couple de Français, qui "ont confirmé la version du skipper et soutiennent que leur bateau n’est pas passé à l’endroit où a eu lieu l’accident", selon le site Defi Media.
Autre élément troublant de ce fait divers, les enquêteurs du Scene of Crime Office (SOCO) "ont sollicité l’aval du State Law Office (SLO) en vue de situer la responsabilité de l’hôtel Crystal Beach (dans lequel séjournait le couple, ndlr) dans cet accident", révèle Le Mauricien.
Selon le journal local, l'établissement ne disposait pas de l'autorisation requise pour proposer des sorties plongée en apnée à ses clients.
"Des sanctions sont à prévoir pour cet hôtel situé sur la côte est, avec dans un premier temps une contravention servie à l’établissement pour ce délit".
Qui est responsable dans cette affaire ?
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Malgré nos recherches, nous ne sommes pas parvenus à déterminer si les victimes avaient acheté leur séjour sur l'île auprès d'une agence de voyages.
Si tel est le cas, la question de la responsabilité du vendeur se pose.
Tout dépendra de la manière dont le couple a réservé l'activité de snorkelling qui lui a été fatale, nous explique Me Emmanuelle Llop (Equinoxe Avocats), avocate au Barreau de Paris, spécialisée dans le tourisme.
"Si le séjour et l'excursion ont été vendus par une agence de voyages, les poursuites et les mises en cause des responsabilités se dirigeront logiquement vers l'agence", explique-t-elle.
Le point de vente pourrait alors être jugé responsable de l'accident par négligence dans le choix et dans le contrôle du prestataire.
"Pour ce type d'accident avec décès, la famille, les héritiers et les ayant-droits des victimes peuvent demander des dommages et intérêts pour réparer le préjudice qu'ils ont subi « par ricochet »", poursuit Me Llop.
Elle ajoute que ce type de cas est généralement pris en charge par les assureurs. "Par ailleurs, dans le cas où il s'agirait de la vente d'un séjour produit par un tour-opérateur, l'agence pourrait appeler ce dernier en garantie", ajoute Me Llop.
En revanche, dans le cas où les voyageurs auraient acheté leur séjour en agence mais qu'ils auraient ensuite réservé la prestation une fois sur place auprès de leur hôtel ou d'un prestataire, la réponse est moins évidente.
Il faudrait alors déterminer si l'agence a directement ou indirectement fait la promotion de l'activité ou du prestataire pour établir un lien et la considérer comme responsable.
Si les touristes ont décidé d'acheter l'activité sur place, sans lien avec l'agence, alors il s'agit de leur initiative personnelle et l'agence ne peut être inquiétée.
Si tel est le cas, la question de la responsabilité du vendeur se pose.
Tout dépendra de la manière dont le couple a réservé l'activité de snorkelling qui lui a été fatale, nous explique Me Emmanuelle Llop (Equinoxe Avocats), avocate au Barreau de Paris, spécialisée dans le tourisme.
"Si le séjour et l'excursion ont été vendus par une agence de voyages, les poursuites et les mises en cause des responsabilités se dirigeront logiquement vers l'agence", explique-t-elle.
Le point de vente pourrait alors être jugé responsable de l'accident par négligence dans le choix et dans le contrôle du prestataire.
"Pour ce type d'accident avec décès, la famille, les héritiers et les ayant-droits des victimes peuvent demander des dommages et intérêts pour réparer le préjudice qu'ils ont subi « par ricochet »", poursuit Me Llop.
Elle ajoute que ce type de cas est généralement pris en charge par les assureurs. "Par ailleurs, dans le cas où il s'agirait de la vente d'un séjour produit par un tour-opérateur, l'agence pourrait appeler ce dernier en garantie", ajoute Me Llop.
En revanche, dans le cas où les voyageurs auraient acheté leur séjour en agence mais qu'ils auraient ensuite réservé la prestation une fois sur place auprès de leur hôtel ou d'un prestataire, la réponse est moins évidente.
Il faudrait alors déterminer si l'agence a directement ou indirectement fait la promotion de l'activité ou du prestataire pour établir un lien et la considérer comme responsable.
Si les touristes ont décidé d'acheter l'activité sur place, sans lien avec l'agence, alors il s'agit de leur initiative personnelle et l'agence ne peut être inquiétée.