crédits L. Maisant
Le groupe Transat France est à vendre.
Cette annonce faite mardi 12 janvier 2016 a surpris toute la profession. Lors de la présentation des résultats et de la production été, Patrice Caradec, le PDG France a donné quelques explications.
La maison mère de Transat au Canada veut désormais se concentrer sur son développement aux Etats-Unis, où elle est encore peu présente.
« Les Américains voyagent à des périodes complémentaires à celle des Canadiens, contrairement au marché français. Plutôt que d'être marginalisé au sein du groupe qui veut s'orienter sur un autre segment, mieux vaut prendre son indépendance et s'adosser à un nouvel actionnaire», explique-t-il.
Il assure que cette décision n'a aucun lien avec l'année difficile que vient de traverser le tour-opérateur. « Notre bilan financier est sain nous n'avons pas de dettes. Malgré le contexte actuel, nous gagnons encore des parts de marché », assure Patrice Caradec.
Si de nombreux nombreux investisseurs seraient intéressés par le dossier, tant en France qu'à l'étranger, aucune négociation concrète n'a encore débutée.
Cette annonce faite mardi 12 janvier 2016 a surpris toute la profession. Lors de la présentation des résultats et de la production été, Patrice Caradec, le PDG France a donné quelques explications.
La maison mère de Transat au Canada veut désormais se concentrer sur son développement aux Etats-Unis, où elle est encore peu présente.
« Les Américains voyagent à des périodes complémentaires à celle des Canadiens, contrairement au marché français. Plutôt que d'être marginalisé au sein du groupe qui veut s'orienter sur un autre segment, mieux vaut prendre son indépendance et s'adosser à un nouvel actionnaire», explique-t-il.
Il assure que cette décision n'a aucun lien avec l'année difficile que vient de traverser le tour-opérateur. « Notre bilan financier est sain nous n'avons pas de dettes. Malgré le contexte actuel, nous gagnons encore des parts de marché », assure Patrice Caradec.
Si de nombreux nombreux investisseurs seraient intéressés par le dossier, tant en France qu'à l'étranger, aucune négociation concrète n'a encore débutée.
L'équipe française aurait un projet de reprise
Mais Patrice Caradec semble déjà avoir une petite idée derrière la tête.
« L'équipe dirigeante en France veut s'impliquer personnellement dans le projet reprise » a-t-il déclaré.
A mot couvert, le PDG paraît déjà sur les rails pour reprendre l'entreprise, peut-être avec l'appui de Jean-Marc Eustache, le co-fondateur et PDG de Transat A.T.
Reste à savoir quelle forme prendra leur proposition. Vont-il suivre le modèle de Kuoni via un MBO* ? (*Management Buy-Out)
Pour séduire de futurs investisseurs, Patrice Caradec insiste sur l'excellente santé financière du groupe, malgré l'année 2015 assez difficile.
Le chiffre d'affaires clôturé le 31 octobre dernier, est en baisse de 2% pour 441 millions d'euros. Le nombre de clients recule également, avec 375 000 passagers (-1,5%).
Le panier moyen est également en baisse à 1176 euros contre 1185 euros l'an passé.
Par conséquent, le résultat financier du groupe affiche une petite perte de 190 000 euros contre 8,5 millions de profit en 2014. Notons que la compagnie Air Transat entrait dans le périmètre de la filiale France en 2014.
« L'équipe dirigeante en France veut s'impliquer personnellement dans le projet reprise » a-t-il déclaré.
A mot couvert, le PDG paraît déjà sur les rails pour reprendre l'entreprise, peut-être avec l'appui de Jean-Marc Eustache, le co-fondateur et PDG de Transat A.T.
Reste à savoir quelle forme prendra leur proposition. Vont-il suivre le modèle de Kuoni via un MBO* ? (*Management Buy-Out)
Pour séduire de futurs investisseurs, Patrice Caradec insiste sur l'excellente santé financière du groupe, malgré l'année 2015 assez difficile.
Le chiffre d'affaires clôturé le 31 octobre dernier, est en baisse de 2% pour 441 millions d'euros. Le nombre de clients recule également, avec 375 000 passagers (-1,5%).
Le panier moyen est également en baisse à 1176 euros contre 1185 euros l'an passé.
Par conséquent, le résultat financier du groupe affiche une petite perte de 190 000 euros contre 8,5 millions de profit en 2014. Notons que la compagnie Air Transat entrait dans le périmètre de la filiale France en 2014.
Des premières tendances de réservation très positives
Cette légère perte d'activité, Patrice Caradec l'explique par la migration technologique particulièrement laborieuse subie par Vacances Transat l'an passé. « Cela nous a fait perdre de la visibilité sur les plateformes de réservations. Nous avons perdu environ 20 000 passagers ».
Il déplore également une compression des marges, due aux sur-capacités en Europe du sud. « Tous les tour-opérateurs s'y sont précipités. Nous avons consenti des efforts sur nos marges pour conserver nos clients », poursuit Patrice Caradec.
Citons également la hausse du dollar, qui a pénalisé les Etats-Unis, le Mexique et le Canada. Hausse qu'il a été difficile de répercuter en totalité sur les clients.
Le tour-opérateur peine également à optimiser le remplissage des circuits accompagnés. Les bus qui transportaient autrefois 30 à 35 passagers ne se remplissent plus qu'à 25-30 personnes aujourd'hui. « La manière de consommer des clients a changé. Il faut adapter nos achats et la façon de fabriquer des circuits », remarque Patrice Caradec.
Il se réjouit en revanche du succès des Lookéa, qui progressent de 5% en terme de passagers. Il va donc poursuivre le développement de ces clubs, avec l'ouverture de 4 à 5 établissements tous les ans, pour atteindre 70 unités d'ici 2020.
Il déplore également une compression des marges, due aux sur-capacités en Europe du sud. « Tous les tour-opérateurs s'y sont précipités. Nous avons consenti des efforts sur nos marges pour conserver nos clients », poursuit Patrice Caradec.
Citons également la hausse du dollar, qui a pénalisé les Etats-Unis, le Mexique et le Canada. Hausse qu'il a été difficile de répercuter en totalité sur les clients.
Le tour-opérateur peine également à optimiser le remplissage des circuits accompagnés. Les bus qui transportaient autrefois 30 à 35 passagers ne se remplissent plus qu'à 25-30 personnes aujourd'hui. « La manière de consommer des clients a changé. Il faut adapter nos achats et la façon de fabriquer des circuits », remarque Patrice Caradec.
Il se réjouit en revanche du succès des Lookéa, qui progressent de 5% en terme de passagers. Il va donc poursuivre le développement de ces clubs, avec l'ouverture de 4 à 5 établissements tous les ans, pour atteindre 70 unités d'ici 2020.
45% du chiffre d'affaires a déjà été engrangé, contre 42% l'an passé
Notons enfin la bonne performance de son outil Wide Search pour mieux vendre les îles et l'Océan Indien.
Une région qui a séduit 1000 passagers pour 2 millions d'euros de chiffre d'affaires, sur un objectif de 3000 à 4000 clients. Une belle performance à souligner dans un marché ou les capacités sont plus rares, face à une hausse de la demande des asiatiques.
Pour 2016, l'équipe de Transat est plutôt optimiste au regard des premières tendances de vente.
Les individuels sont en progression de 19%, soit neuf point de plus que les prévisions. Les groupes, qui étaient déjà en hausse de 4% l'an passé, sont à nouveau en croissance de 5%. A date, 45% du chiffre d'affaires a déjà été engrangé, contre 42% l'an passé.
«Après une année perturbée, nous retrouvons des parts de marché et comptons faire une belle croissance grâce à nos nombreuses nouveautés », conclut Patrice Caradec.
De quoi rendre la mariée encore plus séduisante pour ses prochaines fiançailles.
Une région qui a séduit 1000 passagers pour 2 millions d'euros de chiffre d'affaires, sur un objectif de 3000 à 4000 clients. Une belle performance à souligner dans un marché ou les capacités sont plus rares, face à une hausse de la demande des asiatiques.
Pour 2016, l'équipe de Transat est plutôt optimiste au regard des premières tendances de vente.
Les individuels sont en progression de 19%, soit neuf point de plus que les prévisions. Les groupes, qui étaient déjà en hausse de 4% l'an passé, sont à nouveau en croissance de 5%. A date, 45% du chiffre d'affaires a déjà été engrangé, contre 42% l'an passé.
«Après une année perturbée, nous retrouvons des parts de marché et comptons faire une belle croissance grâce à nos nombreuses nouveautés », conclut Patrice Caradec.
De quoi rendre la mariée encore plus séduisante pour ses prochaines fiançailles.