Seul bémol à la bonne nouvelle, la zone Europe sera la seule à demeurer déficitaire
Au cours de son assemblée générale qui vient de se tenir à Berlin, l’IATA a revu fortement à la hausse ses prévisions de résultats sur l’année 2010 pour les 230 compagnies membres.
En effet, l’association s’attend désormais à un retour aux bénéfices de l’ordre de 2,5 milliards de dollars. Seul bémol à la bonne nouvelle, la zone Europe sera la seule à demeurer déficitaire.
Alors que les compagnies américaines devraient engranger un résultat de 1,9 milliards et la zone Asie Pacifique de 2,2 milliards, l’Europe restera dans un rouge profond avec une perte estimée à 2,8 milliards de dollars.
Pourquoi une telle différence avec les autres régions du monde ? Giovanni Bisignani, le directeur général de l’IATA met en avant la lenteur avec laquelle les différentes économies européennes sortent de la crise - ce qui a une influence directe sur la reprise du trafic passagers. Les niveaux de trafic sont toujours en dessous de ce qu’ils étaient en 2007 et 2008.
En effet, l’association s’attend désormais à un retour aux bénéfices de l’ordre de 2,5 milliards de dollars. Seul bémol à la bonne nouvelle, la zone Europe sera la seule à demeurer déficitaire.
Alors que les compagnies américaines devraient engranger un résultat de 1,9 milliards et la zone Asie Pacifique de 2,2 milliards, l’Europe restera dans un rouge profond avec une perte estimée à 2,8 milliards de dollars.
Pourquoi une telle différence avec les autres régions du monde ? Giovanni Bisignani, le directeur général de l’IATA met en avant la lenteur avec laquelle les différentes économies européennes sortent de la crise - ce qui a une influence directe sur la reprise du trafic passagers. Les niveaux de trafic sont toujours en dessous de ce qu’ils étaient en 2007 et 2008.
D’autres raisons freinent le retour aux bénéfices
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Mais il y a d’autres raisons qui freinent le retour aux bénéfices des compagnies européennes.
Le volcan islandais a par exemple représenté un manque à gagner estimé à près d’un milliard et demi d’euros dont la plus grande partie a été supportée par les compagnies européennes.
Le directeur général de l’IATA a également évoqué à la tribune les mouvements sociaux qui entravent la bonne marche de certaines compagnies.
British Airways, par exemple. Même si la compagnie a réussi à transporter plus de 70% de ses passagers pendant la dernière série de grève, le conflit n’a pas été résolu et le syndicat Unite des PNC évoque déjà une reprise du mouvement à partir de la mi-juillet. De quoi effrayer les clients potentiels…
Le volcan islandais a par exemple représenté un manque à gagner estimé à près d’un milliard et demi d’euros dont la plus grande partie a été supportée par les compagnies européennes.
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Une nouvelle vague de rapprochements et de rachats ?
Chez Air France-KLM, c’est plutôt la couverture pétrole qui continue de poser problème. Pour Pierre-Henri Gourgeon, le directeur général, l’objectif pour l’exercice en cours est de « retrouver l’équilibre d’exploitation, hors impact de la couverture pétrole ».
Iberia se débat avec le problème posé par l’exploitation du court courrier en concurrence directe avec les low cost.
Elle prévoit d’ailleurs de créer sa propre compagnie low cost pour le marché intérieur. Cette compagnie dont le lancement est prévu en septembre pourrait, à son tour, déclencher des mouvements sociaux…
Cet amoncellement de problèmes provoquera-t-il une nouvelle vague de rapprochements et de rachats ? Giovanni Bisignani prévoit qu’à l’horizon 2050, il ne restera plus qu’une douzaine de groupes mondiaux dans le transport aérien commercial. De quoi faire réfléchir…
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