Claude Blanc, le co-président de Travel&Co peut se réjouir de la performance de ses deux marques B2B : Australie Tours et Alma Latina. DR-JDL
TourMag.com : Quel bilan tirez vous de l'année écoulée pour vos deux marques B2B : Australie Tours et Alma Latina ?
Claude Blanc : Nous avons battu un record historique en dépassant la barre des 15 millions d'euros de chiffre d'affaires. Une hausse de 7%.
Malgré un environnement défavorable, ces deux marques ont eu plus de succès que Terres de Charmes et Iles du Monde, en direct. Ce qui prouve bien que le marché des agences de voyage reste dynamique à condition de lui apporter les produits et le service qui correspondent à leurs attentes.
TourMag.com : Comment expliquez-vous de tels chiffres dans un environnement économique qui reste défavorable ?
Claude Blanc : Nous comblons un véritable besoin sur des destinations complexes à vendre. Car au delà de leur expertise, nos conseillers voyages sont très réactifs et disponibles immédiatement.
Certes, nous ne sommes pas les moins chers du marché car nous n'avons ni stocks, ni engagements.
En revanche, nous apportons une véritable valeur ajoutée dans les voyages sur-mesure, qui constituent la majorité de nos ventes.
Au final, notre panier moyen est assez élevé : environ 3000 euros pour l'Amérique du Sud et 4000 euros pour l'Australie et l'Océanie,
Claude Blanc : Nous avons battu un record historique en dépassant la barre des 15 millions d'euros de chiffre d'affaires. Une hausse de 7%.
Malgré un environnement défavorable, ces deux marques ont eu plus de succès que Terres de Charmes et Iles du Monde, en direct. Ce qui prouve bien que le marché des agences de voyage reste dynamique à condition de lui apporter les produits et le service qui correspondent à leurs attentes.
TourMag.com : Comment expliquez-vous de tels chiffres dans un environnement économique qui reste défavorable ?
Claude Blanc : Nous comblons un véritable besoin sur des destinations complexes à vendre. Car au delà de leur expertise, nos conseillers voyages sont très réactifs et disponibles immédiatement.
Certes, nous ne sommes pas les moins chers du marché car nous n'avons ni stocks, ni engagements.
En revanche, nous apportons une véritable valeur ajoutée dans les voyages sur-mesure, qui constituent la majorité de nos ventes.
Au final, notre panier moyen est assez élevé : environ 3000 euros pour l'Amérique du Sud et 4000 euros pour l'Australie et l'Océanie,
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TourMag.com : Quelle marque a été la plus performante ?
Claude Blanc : Il s'agit d'Alma Latina, avec une progression de 58% en 2013. Le continent sud-américain a été particulièrement visible l'année dernière, notamment l'Argentine grâce au Dakar ou le Brésil avec la coupe du monde. Mais ces pays restent compliqués à vendre pour les agences de voyages. Elles font donc appel à nous, à notre expertise et nos conseils.
TourMag.com : Et concernant votre production sur Australie Tours ?
Claude Blanc : Ces destinations ont eu plus de mal et notre chiffre d'affaires accuse un recul de 14%. Sur l'Australie, le taux de change défavorable nous a pénalisé au premier semestre.
Sans compter la desserte aérienne onéreuse et le manque de disponibilités. Au final, ces séjours reviennent vite chers, car il est difficile de partir moins de deux semaines. Notre produit d'appel pour un GIR de 15 jours en Australie débute à 3400 euros.
Mais nous allons animer les ventes tout au long de l'année auprès des agences. Elles devraient notamment se positionner sur le marché des working holidays, qui séduit 25 000 Français par an.
Nous proposons d'ailleurs toute une gamme de tarifs spéciaux et de packages très attractifs concernant l'hébergement.
TourMag.com : De quelle manière votre groupe résiste face au développement de la désintermédiation ?
Claude Blanc : Bien entendu, nous nous sentons menacés. Que ce soient par le développement des plateformes comme Evaneos, des sites de réceptifs qui vendent en direct ou par les portails qui s'adressent aux agences. Mais c'est une évolution inéluctable, impossible à contrer. Nous devons donc être encore plus réactifs, avoir accès au stocks de nos fournisseurs afin d'obtenir les meilleurs tarifs.
Fort heureusement pour l'instant, les agences nous restent fidèles. Après plus de trente ans d'existence, nous avons noué des relations de confiance avec elles. En cas de soucis, elles savent qu'elles peuvent compter sur nous dans n'importe quelle situation.
Claude Blanc : Il s'agit d'Alma Latina, avec une progression de 58% en 2013. Le continent sud-américain a été particulièrement visible l'année dernière, notamment l'Argentine grâce au Dakar ou le Brésil avec la coupe du monde. Mais ces pays restent compliqués à vendre pour les agences de voyages. Elles font donc appel à nous, à notre expertise et nos conseils.
TourMag.com : Et concernant votre production sur Australie Tours ?
Claude Blanc : Ces destinations ont eu plus de mal et notre chiffre d'affaires accuse un recul de 14%. Sur l'Australie, le taux de change défavorable nous a pénalisé au premier semestre.
Sans compter la desserte aérienne onéreuse et le manque de disponibilités. Au final, ces séjours reviennent vite chers, car il est difficile de partir moins de deux semaines. Notre produit d'appel pour un GIR de 15 jours en Australie débute à 3400 euros.
Mais nous allons animer les ventes tout au long de l'année auprès des agences. Elles devraient notamment se positionner sur le marché des working holidays, qui séduit 25 000 Français par an.
Nous proposons d'ailleurs toute une gamme de tarifs spéciaux et de packages très attractifs concernant l'hébergement.
TourMag.com : De quelle manière votre groupe résiste face au développement de la désintermédiation ?
Claude Blanc : Bien entendu, nous nous sentons menacés. Que ce soient par le développement des plateformes comme Evaneos, des sites de réceptifs qui vendent en direct ou par les portails qui s'adressent aux agences. Mais c'est une évolution inéluctable, impossible à contrer. Nous devons donc être encore plus réactifs, avoir accès au stocks de nos fournisseurs afin d'obtenir les meilleurs tarifs.
Fort heureusement pour l'instant, les agences nous restent fidèles. Après plus de trente ans d'existence, nous avons noué des relations de confiance avec elles. En cas de soucis, elles savent qu'elles peuvent compter sur nous dans n'importe quelle situation.