Tunisair a dévoilé, le 30 septembre 2013, les résultats de son exercice fiscal 2012-2013.
La compagnie enregistre une perte de 125,8 millions de dinars tunisiens (environ 56 millions d’euros), selon Businessnews.com.tn. pour 3,8 millions de passagers transportés (contre 3,18 en 2011-2012).
Selon le journal tunisien, le PDG de la compagnie, Rabeh Jrad "a expliqué la lourdeur des charges d'exploitation par plusieurs facteurs, dont la hausse des dépenses des carburants de 23,9%, l'augmentation des frais du personnel de l'ordre de 7,9%, la hausse des redevances aéronautiques de 23%".
Il a également énoncé plusieurs mesures dans le cadre "d'un plan de sauvetage" de la compagnie, telles que "la mise en place d'une nouvelle stratégie commerciale par le développement du trafic avec la Libye," le gel des règlements dus à l'OACA et à la SNDP", ou encore "le gel des recrutements et une incitation au départ anticipé à la retraite".
La compagnie enregistre une perte de 125,8 millions de dinars tunisiens (environ 56 millions d’euros), selon Businessnews.com.tn. pour 3,8 millions de passagers transportés (contre 3,18 en 2011-2012).
Selon le journal tunisien, le PDG de la compagnie, Rabeh Jrad "a expliqué la lourdeur des charges d'exploitation par plusieurs facteurs, dont la hausse des dépenses des carburants de 23,9%, l'augmentation des frais du personnel de l'ordre de 7,9%, la hausse des redevances aéronautiques de 23%".
Il a également énoncé plusieurs mesures dans le cadre "d'un plan de sauvetage" de la compagnie, telles que "la mise en place d'une nouvelle stratégie commerciale par le développement du trafic avec la Libye," le gel des règlements dus à l'OACA et à la SNDP", ou encore "le gel des recrutements et une incitation au départ anticipé à la retraite".
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Malgré la mise en place de ces mesures, les commissaires aux comptes de la compagnie ont pointé du doigt la mauvaise gestion et les affaires de corruption qui affectent Tunisair actuellement.
Selon Air Journal, le PDG de de la compagnie, auditionné le 5 septembre 2013 par la Commission de la réforme administrative et de la lutte contre la corruption à l’Assemblée nationale constituante (ANC), "a reconnu la difficile situation que traverse actuellement la compagnie tunisienne.
Selon lui, les problèmes de corruption datent de la période du Président Ben Ali (billets gratuits, recrutements pléthoriques, avantages accordés aux responsables, notamment ceux proches de la famille du Président déchu, achats de pièces de rechange non-justifiées, etc.) et Tunisair continue à en payer le prix aujourd’hui".
Selon Air Journal, le PDG de de la compagnie, auditionné le 5 septembre 2013 par la Commission de la réforme administrative et de la lutte contre la corruption à l’Assemblée nationale constituante (ANC), "a reconnu la difficile situation que traverse actuellement la compagnie tunisienne.
Selon lui, les problèmes de corruption datent de la période du Président Ben Ali (billets gratuits, recrutements pléthoriques, avantages accordés aux responsables, notamment ceux proches de la famille du Président déchu, achats de pièces de rechange non-justifiées, etc.) et Tunisair continue à en payer le prix aujourd’hui".