Pour 2013 le marché allemand pourrait passer devant le marché français à Djerba - © creativio_pic - Fotolia.com
Le Dar Djerba, pris en location gérance par le groupe TUI pour Marmara, devrait rouvrir mi-novembre 2013. Les travaux de rénovation et d’assainissement vont bon train, dit-on là-bas.
En réalité, tout Djerba et sa voisine continentale Zarzis, se préparent au mieux pour leur saison Automne-Hiver.
En dépit de la frilosité du marché français, l’été 2013 a été satisfaisant pour les voyagistes en place. Il fut plus difficile pour ceux qui cherchaient à acheter de façon « opportune », sans engagement préalable.
Les difficultés risquent d’aller croissant pour les opérateurs français avec le développement du marché allemand qui achète tôt et n’a pas le bradage en religion.
En réalité, tout Djerba et sa voisine continentale Zarzis, se préparent au mieux pour leur saison Automne-Hiver.
En dépit de la frilosité du marché français, l’été 2013 a été satisfaisant pour les voyagistes en place. Il fut plus difficile pour ceux qui cherchaient à acheter de façon « opportune », sans engagement préalable.
Les difficultés risquent d’aller croissant pour les opérateurs français avec le développement du marché allemand qui achète tôt et n’a pas le bradage en religion.
Les Allemands proches de la pôle position à Djerba
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L’île de Djerba, destination à part entière, vit sa vie touristique et tranquille à l’écart des remous politiques du pays.
En 2012, elle a accueilli 1 million de touristes représentant 7 millions de nuitées, dont 40 % de Français. Pour mémoire, en 2010, avant la révolution et la crise économique, Djerba avait totalisé 8 325 133 nuitées.
"En 2013, la France risque fort de perdre sa première place des marchés émetteurs européens au profit de l’Allemagne". C’est le constat de Faouzi Basly. Commissaire au Tourisme de la Région. Il surveille de près le trafic touristique de Djerba et de sa région.
A la question posée sur l’ouverture annoncée puis retardée du Dar Jerba/Marmara, il répond : "Le locataire TUI injecte de l’argent. Les travaux sont en bonne voie. Ils devraient être achevés mi-novembre".
En 2012, elle a accueilli 1 million de touristes représentant 7 millions de nuitées, dont 40 % de Français. Pour mémoire, en 2010, avant la révolution et la crise économique, Djerba avait totalisé 8 325 133 nuitées.
"En 2013, la France risque fort de perdre sa première place des marchés émetteurs européens au profit de l’Allemagne". C’est le constat de Faouzi Basly. Commissaire au Tourisme de la Région. Il surveille de près le trafic touristique de Djerba et de sa région.
A la question posée sur l’ouverture annoncée puis retardée du Dar Jerba/Marmara, il répond : "Le locataire TUI injecte de l’argent. Les travaux sont en bonne voie. Ils devraient être achevés mi-novembre".
Le complexe « Dar » surdimensionné pour le marché français ?
Un complexe touristique tel que le Dar Djerba ne peut laisser indifférent et le marché français et les autorités tunisiennes. Il représente la plus importante capacité hôtelière du pays, l’une des plus importantes de tout le Bassin Méditerranéen.
Ses 3 200 chambres réparties sur 4 unités (classées 3 ou 4 étoiles normes locales), sont pieds dans l’eau en bordure d’une plage privative longue de 1,500 kilomètre. L’ensemble peut accueillir jusqu’à 7 000 vacanciers.
Chacune de ces unités dispose de sa propre autonomie avec son équipe de direction, son restaurant, ses bars, ses piscines (8 pour tout le complexe). Deux d’entre elles possèdent un espace « bien être ». L’un a son spa et l’autre son centre de thalassothérapie.
En dépit de cette capacité, les clients y trouvent leurs marques. L’hiver, 2 des 4 unités ferment.
Le complexe accueillait bon an mal an près 100 000 clients français, soit 10 % du trafic « club de vacances » émis sur le marché français à destination de la Tunisie.
Il était aussi le plus important employeur de Djerba. En haute saison, tous services et hôtels confondus, il totalisait 850 salariés.
Nous parlons au passé car la question se pose aujourd’hui : le Club Marmara Dar Djerba n’est-il pas surdimensionné pour le seul marché français qui chute alors que d’autres marchés européens progressent de façon spectaculaire ?
Une telle capacité semble aujourd’hui difficile à gérer pour un seul opérateur français, major ou pas.
Marmara sous l’autorité de l’équipe Vighier reprenait en 2004 le complexe Dar Djerba pour une première location gérance de 6 ans. Le contrat avait été reconduit en 2010 pour une nouvelle période de 6 ans. L’histoire ne dit pas s’il ira à son terme.
Ses 3 200 chambres réparties sur 4 unités (classées 3 ou 4 étoiles normes locales), sont pieds dans l’eau en bordure d’une plage privative longue de 1,500 kilomètre. L’ensemble peut accueillir jusqu’à 7 000 vacanciers.
Chacune de ces unités dispose de sa propre autonomie avec son équipe de direction, son restaurant, ses bars, ses piscines (8 pour tout le complexe). Deux d’entre elles possèdent un espace « bien être ». L’un a son spa et l’autre son centre de thalassothérapie.
En dépit de cette capacité, les clients y trouvent leurs marques. L’hiver, 2 des 4 unités ferment.
Le complexe accueillait bon an mal an près 100 000 clients français, soit 10 % du trafic « club de vacances » émis sur le marché français à destination de la Tunisie.
Il était aussi le plus important employeur de Djerba. En haute saison, tous services et hôtels confondus, il totalisait 850 salariés.
Nous parlons au passé car la question se pose aujourd’hui : le Club Marmara Dar Djerba n’est-il pas surdimensionné pour le seul marché français qui chute alors que d’autres marchés européens progressent de façon spectaculaire ?
Une telle capacité semble aujourd’hui difficile à gérer pour un seul opérateur français, major ou pas.
Marmara sous l’autorité de l’équipe Vighier reprenait en 2004 le complexe Dar Djerba pour une première location gérance de 6 ans. Le contrat avait été reconduit en 2010 pour une nouvelle période de 6 ans. L’histoire ne dit pas s’il ira à son terme.
En bestsellers : les hotels-clubs labellisés
A Djerba, les opérateurs français « majors » misent sur leur label.
TUI, locataire pour Marmara du complexe Dar a, depuis 2011, un contrat avec l’hôtel Palm Beach du Groupe Loukil. Siigné en 2011, année de la révolution, il était dédié à un Club Nouvelles Frontières. En 2012, TUI met fin aux clubs NF et lance les clubs « Cosy ». Le Palm Beach devient un « Cosy ».
Cette année 2013, sous l’enseigne Club Marmara/Palm Beach, l’hôtel semble avoir trouvé sa vitesse de croisière.
"Nous avons signé un contrat de 7 ans avec TUI. Il court donc jusqu’en 2018. La première année, année de la révolution, fut catastrophique. La deuxième, très moyenne avec le Club « Cosy ». Cette troisième saison que nous faisons avec TUI commence à porter ses fruits.
Sur l’année nous avons un remplissage de 82,2 %. Nous avons certainement profité d’un report de clientèle du DAR… S’adosser à un tour-operator unique est un choix stratégique. Le problème du moment est que n’avons aucune vision sur l’hiver", déclare Karim Loukil.
TUI est par ailleurs propriétaire du Magic Life « Penelope », un club de bonne réputation à clientèle plutôt germanique.
Look a son Lookéa, Fram son Framissima, Thomas Cook son Eldorador…
TUI, locataire pour Marmara du complexe Dar a, depuis 2011, un contrat avec l’hôtel Palm Beach du Groupe Loukil. Siigné en 2011, année de la révolution, il était dédié à un Club Nouvelles Frontières. En 2012, TUI met fin aux clubs NF et lance les clubs « Cosy ». Le Palm Beach devient un « Cosy ».
Cette année 2013, sous l’enseigne Club Marmara/Palm Beach, l’hôtel semble avoir trouvé sa vitesse de croisière.
"Nous avons signé un contrat de 7 ans avec TUI. Il court donc jusqu’en 2018. La première année, année de la révolution, fut catastrophique. La deuxième, très moyenne avec le Club « Cosy ». Cette troisième saison que nous faisons avec TUI commence à porter ses fruits.
Sur l’année nous avons un remplissage de 82,2 %. Nous avons certainement profité d’un report de clientèle du DAR… S’adosser à un tour-operator unique est un choix stratégique. Le problème du moment est que n’avons aucune vision sur l’hiver", déclare Karim Loukil.
TUI est par ailleurs propriétaire du Magic Life « Penelope », un club de bonne réputation à clientèle plutôt germanique.
Look a son Lookéa, Fram son Framissima, Thomas Cook son Eldorador…
Eldorador : Thomas Cook se désengage de la location
Thomas Cook France a toujours son Eldorador, l’Aladin, propriété du groupe hôtelier tunisien Seabel présidé par Mohamed Belajouza. Cet hôtel-club a toujours été bien classé au hit parade des vacances familiales.
Ce qui change, c’est la gestion. En raison de la chute du marché français le « major » européen se désengage.
"L’Aladin était labellisé Eldorador depuis 1992. Thomas Cook ne veut plus le louer. Nous avions pourtant baisser le prix de la location. D’un commun accord alors que le contrat courait jusqu’à fin 2015, nous reprenons la gestion totale de notre hôtel.
Thomas Cook continuera à avoir l’exclusivité de l’Aladin sur le marché français en disposant d’un contingent important de chambres. Il disposera d’une signalétique « Eldorador » et de prestations spécifiques. Le reste nous le commercialisons sur d’autres marchés."
Rym Ben Fadhel, directrice générale adjointe du groupe qui possède plusieurs hôtels se tourne vers l’Allemagne, la Belgique, la Russie et le Royaume-Uni.
"Les britanniques ne sont pas encore d’importants clients sur Djerba par manque de liaisons aériennes. Je suis convaincue que le moment venu ils prendront une part importante de la capacité hôtelière de l’île", explique-t-elle.
FRAM a son Framissima à Djerba. Depuis 1996 le TO a la gestion du Golf Beach, un 4 étoiles bien rôdé qui ne relâche rien de son entretien et de sa mise à niveau. Les chambres viennent d’être rénovées.
Dès son ouverture, voici 17 ans, cet établissement développait en hiver les séjours longue durée pour la clientèle des séniors. Sa vocation de « Framissima » - c’est-à-dire programmé pour une clientèle exclusivement française - risque, dans le contexte annuel, d'en fragiliser la gestion.
La Tunisie de FRAM semble cependant reprendre des couleurs. "Elle est toujours dans le cœur de nos clients. En croissance positive, elle devrait faire partie du podium de nos meilleures destinations pour la saison 2013/2014", déclare le porte-parole de la nouvelle communication de FRAM .
Ce qui change, c’est la gestion. En raison de la chute du marché français le « major » européen se désengage.
"L’Aladin était labellisé Eldorador depuis 1992. Thomas Cook ne veut plus le louer. Nous avions pourtant baisser le prix de la location. D’un commun accord alors que le contrat courait jusqu’à fin 2015, nous reprenons la gestion totale de notre hôtel.
Thomas Cook continuera à avoir l’exclusivité de l’Aladin sur le marché français en disposant d’un contingent important de chambres. Il disposera d’une signalétique « Eldorador » et de prestations spécifiques. Le reste nous le commercialisons sur d’autres marchés."
Rym Ben Fadhel, directrice générale adjointe du groupe qui possède plusieurs hôtels se tourne vers l’Allemagne, la Belgique, la Russie et le Royaume-Uni.
"Les britanniques ne sont pas encore d’importants clients sur Djerba par manque de liaisons aériennes. Je suis convaincue que le moment venu ils prendront une part importante de la capacité hôtelière de l’île", explique-t-elle.
FRAM a son Framissima à Djerba. Depuis 1996 le TO a la gestion du Golf Beach, un 4 étoiles bien rôdé qui ne relâche rien de son entretien et de sa mise à niveau. Les chambres viennent d’être rénovées.
Dès son ouverture, voici 17 ans, cet établissement développait en hiver les séjours longue durée pour la clientèle des séniors. Sa vocation de « Framissima » - c’est-à-dire programmé pour une clientèle exclusivement française - risque, dans le contexte annuel, d'en fragiliser la gestion.
La Tunisie de FRAM semble cependant reprendre des couleurs. "Elle est toujours dans le cœur de nos clients. En croissance positive, elle devrait faire partie du podium de nos meilleures destinations pour la saison 2013/2014", déclare le porte-parole de la nouvelle communication de FRAM .
« A Djerba ils se sentent chez eux »
Le Groupe hôtelier Sangho, créé et présidé par Hosni Djemmali, est présent à Djerba depuis 2002 . Il est également implanté à Zarzis et à Tataouine dans le grand sud tunisien. Cet hôtel de 212 chambres, pieds dans l’eau cultive un état d’esprit « village » et une formule familiale qui plaît.
Depuis son appartenance au Groupe Sangho cet établissement a évité de porter une étiquette "franco-franÇaise". Il travaille avec tous les marchés, sans restriction. Son animation est multilingue.
"Aujourd’hui cette politique est devenue primordiale. Avec la crise économique qui touche l’Europe nous ne pouvons plus nous baser sur un seul marché. Nous adaptons notre offre en fonction des vacances scolaires dont les dates diffèrent en fonction des pays.
En hiver, les Français sont majoritaires. Ils viennent en longs séjours. Certains restent deux et même trois mois. A Djerba, ils se sentent chez eux en toute sécurité", dit Wissem Chakour directeur du Sangho Village de Djerba.
Depuis son appartenance au Groupe Sangho cet établissement a évité de porter une étiquette "franco-franÇaise". Il travaille avec tous les marchés, sans restriction. Son animation est multilingue.
"Aujourd’hui cette politique est devenue primordiale. Avec la crise économique qui touche l’Europe nous ne pouvons plus nous baser sur un seul marché. Nous adaptons notre offre en fonction des vacances scolaires dont les dates diffèrent en fonction des pays.
En hiver, les Français sont majoritaires. Ils viennent en longs séjours. Certains restent deux et même trois mois. A Djerba, ils se sentent chez eux en toute sécurité", dit Wissem Chakour directeur du Sangho Village de Djerba.
Djerba, depuis 1954
Djerba est une destination pionnière du tourisme balnéaire méditerranéen. Sa vocation est née au début des années 1960. Le Club Méditerranée, avait prévu son succès en ouvrant dès 1954 l’un de ses tous premiers villages, Djerba dite « la Fidèle ».
Son véritable coup d’envoi fut donné en 1970 avec la mise en exploitation de son aéroport international.
Le marché français a de tous temps été le premier marché de l’île avec des taux supérieurs à ceux de continent.
Djerba, près de 50 ans de métier et d’expérience en matière de tourisme balnéaire, n’est pas pour autant « bétonnée » comme certaines stations des côtes méditerranéennes.
Le plan d’aménagement hôtelier se concentre sur 23 kilomètres de littoral (sur un total de 150). Cette zone dédiée au tourisme est située en bordure des plus belles plages de l’île, au nord-est côté « grand large ».
Une vingtaine d’hôtels (sur 140) est dotée d’un centre de thalassothérapie intégré. Tous proposent des soins balnéaires, thermaux (l’île possède plusieurs sources thermales) et autres spas.
Djerba n’est pas totalement une île puisque reliée au continent par une route à fleur d’eau qui suit à quelques mètres près une antique chaussée romaine longue de 7 kilomètres.
L’autre station balnéaire du sud tunisien, Zarzis et son oasis maritime se situe à une cinquantaine de kilomètres de Houmt Souk, la petite « capitale » insulaire .
Son véritable coup d’envoi fut donné en 1970 avec la mise en exploitation de son aéroport international.
Le marché français a de tous temps été le premier marché de l’île avec des taux supérieurs à ceux de continent.
Djerba, près de 50 ans de métier et d’expérience en matière de tourisme balnéaire, n’est pas pour autant « bétonnée » comme certaines stations des côtes méditerranéennes.
Le plan d’aménagement hôtelier se concentre sur 23 kilomètres de littoral (sur un total de 150). Cette zone dédiée au tourisme est située en bordure des plus belles plages de l’île, au nord-est côté « grand large ».
Une vingtaine d’hôtels (sur 140) est dotée d’un centre de thalassothérapie intégré. Tous proposent des soins balnéaires, thermaux (l’île possède plusieurs sources thermales) et autres spas.
Djerba n’est pas totalement une île puisque reliée au continent par une route à fleur d’eau qui suit à quelques mètres près une antique chaussée romaine longue de 7 kilomètres.
L’autre station balnéaire du sud tunisien, Zarzis et son oasis maritime se situe à une cinquantaine de kilomètres de Houmt Souk, la petite « capitale » insulaire .
Djerba, le 9e site tunisien au Patrimoine de l’Humanité ?
Dans leur cahier des charges, les hôtels doivent respecter l’architecture traditionnelle aux formes arrondies inspirée des « menzels » les habitations locales. Ils ne doivent pas dépasser la hauteur des palmiers.
Tous ne sont pas « pieds dans l’eau ». Certains sont en 3e, voire en 4e zone. Cet éloignement de la plage de sable et de la « grande bleue », risque de déception voire de mécontentement de certains clients est compensé par l’aménagement de jardins verdoyants et fleuris et de vastes piscines.
D’une superficie de 514 km2 (grande comme 5 fois Paris intramuros ou la Principauté d’Andorre), Djerba a son golf (3 parcours de 9 trous) et un patrimoine culturel encore méconnu du grand public.
Ses richesses historiques, archéologiques et naturelles pourraient la placer au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Le gouvernement tunisien vient d’en renouveler officiellement la demande. Elle figure d’ores et déjà sur la liste « indicative ».
Un tel classement lui donnerait un statut de sauvegarde et de développement durable qu’elle mérite depuis 50 ans.
(8 sites culturels tunisiens figurent au Patrimoine de l’Humanité : Carthage, El Jem, la cité punique de Kerkouane et sa nécropole, Kairouan, Dougga, les médinas de Tunis et de Sousse ainsi que le site naturel du parc national d’Ichkeul).
Tous ne sont pas « pieds dans l’eau ». Certains sont en 3e, voire en 4e zone. Cet éloignement de la plage de sable et de la « grande bleue », risque de déception voire de mécontentement de certains clients est compensé par l’aménagement de jardins verdoyants et fleuris et de vastes piscines.
D’une superficie de 514 km2 (grande comme 5 fois Paris intramuros ou la Principauté d’Andorre), Djerba a son golf (3 parcours de 9 trous) et un patrimoine culturel encore méconnu du grand public.
Ses richesses historiques, archéologiques et naturelles pourraient la placer au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Le gouvernement tunisien vient d’en renouveler officiellement la demande. Elle figure d’ores et déjà sur la liste « indicative ».
Un tel classement lui donnerait un statut de sauvegarde et de développement durable qu’elle mérite depuis 50 ans.
(8 sites culturels tunisiens figurent au Patrimoine de l’Humanité : Carthage, El Jem, la cité punique de Kerkouane et sa nécropole, Kairouan, Dougga, les médinas de Tunis et de Sousse ainsi que le site naturel du parc national d’Ichkeul).