Mehdi Houas, Ministre de transition du Tourisme et du Commerce de Tunisie - qui devrait quitter son poste avec l'arrivée d'un nouveau gouvernement - et Hamadi Jebali, Secrétaire Général du parti Ennahdha et futur Premier Ministre de Tunisie entouré par François-Xavier de Boüard et Jean-Pierre Mas co-présidents du réseau AS Voyages.
Le message est reçu. Les mots ont un sens Sans faire de procès d’intention les pros du tourisme tunisien attendent la nomination du prochain ministre du tourisme « immédiatement opérationnel » qui mettra de belles paroles en pratique.
Conscient, sans doute, de l’impact négatif que ce mot « islamisme » véhicule sur les marchés européens émetteurs de tourisme, Hamadi Jebali a tenu à rassurer l’auditoire et son intervention en a surpris plus d‘un en déclarant : « Ennahdha n’est pas un parti religieux, je vous le confirme c’est un parti civil démocratique » .
Lui, l’opposant de Ben Ali qui a passé pour ses idées 16 ans dans les prisons, il a parlé Droits de l’Homme, transition démocratique et pacifique vers la modernité. Devant 650 professionnels du tourisme français, tous secteurs confondus, il a parlé « métier » en insistant sur l’importance que représente la France pour le tourisme tunisien.
Il a parlé diversification des produits touristique, qualité de services… Il a même lancé des objectifs : multiplier par 2 le nombre de nuitées et atteindre les 10 millions de touristes dans les 3 ans ! En cela il réduisait même d’une année les objectifs fixés par Mehdi Houas, ministre de transition du tourisme.
Succédant à la tribune au secrétaire général du parti Ennahdha et futur Premier Ministre de son pays, Mehdi Houas a lui aussi rassuré l’auditoire comme il le fait depuis sa prise de fonction voici près de 10 mois.
Conscient, sans doute, de l’impact négatif que ce mot « islamisme » véhicule sur les marchés européens émetteurs de tourisme, Hamadi Jebali a tenu à rassurer l’auditoire et son intervention en a surpris plus d‘un en déclarant : « Ennahdha n’est pas un parti religieux, je vous le confirme c’est un parti civil démocratique » .
Lui, l’opposant de Ben Ali qui a passé pour ses idées 16 ans dans les prisons, il a parlé Droits de l’Homme, transition démocratique et pacifique vers la modernité. Devant 650 professionnels du tourisme français, tous secteurs confondus, il a parlé « métier » en insistant sur l’importance que représente la France pour le tourisme tunisien.
Il a parlé diversification des produits touristique, qualité de services… Il a même lancé des objectifs : multiplier par 2 le nombre de nuitées et atteindre les 10 millions de touristes dans les 3 ans ! En cela il réduisait même d’une année les objectifs fixés par Mehdi Houas, ministre de transition du tourisme.
Succédant à la tribune au secrétaire général du parti Ennahdha et futur Premier Ministre de son pays, Mehdi Houas a lui aussi rassuré l’auditoire comme il le fait depuis sa prise de fonction voici près de 10 mois.
4,5 millions de touriste sans incident avec une révolution et la guerre chez le voisin
Autres articles
-
Visa, passeport : tout savoir sur les formalités qui changent en 2025 !
-
Voyage en Tunisie : préparez-vous, les formalités changent dès le 1er janvier 2025
-
Tourisme Tunisie : le marché français en hausse de 4,6%
-
Ahmed Bettaieb (FTAV) : "La Tunisie revient en force sur les marchés européens"
-
Tunisie : le Cap Bon, la presqu’île de la vigne, du blé et de l’oranger
En préambule il a rappelé que la Tunisie était un pays musulman depuis… 14 siècles puis il a ajouté : « Nous ressemblons de plus en plus aux sociétés européennes avec une majorité qui décide et des minorités qui s’expriment dans le dialogue et la concertation. La révolution tunisienne a apporté de la fierté au peuple tunisien ».
L’avis du « moderniste » qu’il est au vu des résultats des élections du 23 octobre dernier ?
« Il faut accepter le vote libre et démocratique du peuple tunisien sans faire de procès d’intention à celui qui a gagné. La démocratie c‘est le respect des engagements pris avant de passer aux urnes ».
Quid de cette sécurité des biens et des personnes qui, au-delà de la stabilité politique est le sésame de tout développement touristique d‘un pays ?
« En 2011 la Tunisie a reçu 4,5 millions de visiteurs sans un incident alors qu’elle vivait sa révolution et que son voisin la Libye était en guerre ».
De retour en France les participants du congrès AS Voyages apporteront leur témoignage sur ce pays qui vient de vivre une année historique. Arriveront-ils à relancer la destination ? A les entendre durant leur congrès, à Monastir, ils paraissaient confiants tout en gardant une pointe de scepticisme.
Durant ce week-end ensoleillé nous avons vu à Sousse et à Monastir des rues propres et balayées, des jardins soignés, des marchands sans acheteurs, des hôtels sans clients. Nous avons croisé des hommes et des femmes heureux de retrouver en toute convivialité des visiteurs étrangers.
« Une convivialité qui nous ressemble et qui nous rassemble » a joliment déclaré Slim Zghal propriétaire de l'hôtel Royal Thalassa qui nous recevait de Monastir qui accueillait le congrès.
L’avis du « moderniste » qu’il est au vu des résultats des élections du 23 octobre dernier ?
« Il faut accepter le vote libre et démocratique du peuple tunisien sans faire de procès d’intention à celui qui a gagné. La démocratie c‘est le respect des engagements pris avant de passer aux urnes ».
Quid de cette sécurité des biens et des personnes qui, au-delà de la stabilité politique est le sésame de tout développement touristique d‘un pays ?
« En 2011 la Tunisie a reçu 4,5 millions de visiteurs sans un incident alors qu’elle vivait sa révolution et que son voisin la Libye était en guerre ».
De retour en France les participants du congrès AS Voyages apporteront leur témoignage sur ce pays qui vient de vivre une année historique. Arriveront-ils à relancer la destination ? A les entendre durant leur congrès, à Monastir, ils paraissaient confiants tout en gardant une pointe de scepticisme.
Durant ce week-end ensoleillé nous avons vu à Sousse et à Monastir des rues propres et balayées, des jardins soignés, des marchands sans acheteurs, des hôtels sans clients. Nous avons croisé des hommes et des femmes heureux de retrouver en toute convivialité des visiteurs étrangers.
« Une convivialité qui nous ressemble et qui nous rassemble » a joliment déclaré Slim Zghal propriétaire de l'hôtel Royal Thalassa qui nous recevait de Monastir qui accueillait le congrès.