A Tunis, entourant le ministre Mehdi Houas, Anne Yannick (Club Med), Patrice Caradec (Look), Florian Vighier (Marmara), Antoine Cachin (Fram), L. Guérin (Transavia et FNAM), R.-. Chikli (CETO), G. Colson (SNAV) et G. Delaruelle (NF)
Il est 20h00 avenue Bourguiba à Tunis. La plus belle avenue de Tunisie vit à son rythme, tranquille. Il n’y a pas foule mais nous sommes en janvier.
En cette saison on rentre plus tôt à la maison. De nombreux jeunes gens s’attardent pourtant et discutent, installés à la terrasse des cafés.
Ce serait une soirée comme une autre avec ses petits métiers, ses vendeurs de cigarettes et de journaux.
Une soirée banale sans ces quelques tags explicites et les barbelés devant le Ministère de l’Intérieur.
Ils rappellent que voici trois semaines, sur cette même avenue, ces mêmes jeunes gens ont renversé le pouvoir en place au péril de leur vie.
Pendant que les représentants de la presse française sont gentiment priés de faire une petite balade dans Tunis, au Ministère du Tourisme les Autorités tunisiennes et les TO français qui ont fait le déplacement discutent à huis clos.
Côté TO c’est du lourd : Marmara, Fram, Thomas Cook, Nouvelles Frontières, Look, Voyamar, Thalasso n°1, tous membres du CETO doivent représenter près de 80 % des voyages à forfait tunisiens vendus sur le marché français.
En cette saison on rentre plus tôt à la maison. De nombreux jeunes gens s’attardent pourtant et discutent, installés à la terrasse des cafés.
Ce serait une soirée comme une autre avec ses petits métiers, ses vendeurs de cigarettes et de journaux.
Une soirée banale sans ces quelques tags explicites et les barbelés devant le Ministère de l’Intérieur.
Ils rappellent que voici trois semaines, sur cette même avenue, ces mêmes jeunes gens ont renversé le pouvoir en place au péril de leur vie.
Pendant que les représentants de la presse française sont gentiment priés de faire une petite balade dans Tunis, au Ministère du Tourisme les Autorités tunisiennes et les TO français qui ont fait le déplacement discutent à huis clos.
Côté TO c’est du lourd : Marmara, Fram, Thomas Cook, Nouvelles Frontières, Look, Voyamar, Thalasso n°1, tous membres du CETO doivent représenter près de 80 % des voyages à forfait tunisiens vendus sur le marché français.
« Travailler ensemble sans casser les prix »
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Des quelques commentaires captés à la sortie de cette réunion et en attendant la conférence de presse de ce matin avec Mehdi Houas, nouveau ministre du tourisme et du Commerce de Tunisie, il ressort cette idée force côté hôteliers et réceptifs tunisiens : « Ne pas céder à la tentation de brader les prix ».
Des prix déjà bien bas surtout en basse saison avec un package moyen qui n’atteint pas les 100 euros la semaine en 1/2pension.
Ce que proposent les hôteliers tunisiens c’est en donner plus pour le même prix.
« C’est notre intérêt commun, tour-opérateurs et hôteliers, de travailler ensemble sans casser les prix » a déclaré Mohamed Belajouza, président de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie.
Du point de vue des tour-opérateurs les avis semblent partager. Certains, à l’instar de Thomas Cook n’en démordent pas : pour eux, la relance ne passera que par un prix d’appel bas et des promotions spectaculaires limitées dans le temps.
D’autres sont beaucoup plus nuancés. Arriveront-ils à parler d’une même voix ?
Bradage ou pas, pour les membres du CETO le coup d’envoi de la relance se fera avec la fin du couvre feu - actuellement de minuit à 4 heures de matin - et le feu vert du Quai d’Orsay.
Nous en saurons davantage à l’issue d’une deuxième conférence qui se déroule ce matin au siège du Tourisme à Tunis.
Des prix déjà bien bas surtout en basse saison avec un package moyen qui n’atteint pas les 100 euros la semaine en 1/2pension.
Ce que proposent les hôteliers tunisiens c’est en donner plus pour le même prix.
« C’est notre intérêt commun, tour-opérateurs et hôteliers, de travailler ensemble sans casser les prix » a déclaré Mohamed Belajouza, président de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie.
Du point de vue des tour-opérateurs les avis semblent partager. Certains, à l’instar de Thomas Cook n’en démordent pas : pour eux, la relance ne passera que par un prix d’appel bas et des promotions spectaculaires limitées dans le temps.
D’autres sont beaucoup plus nuancés. Arriveront-ils à parler d’une même voix ?
Bradage ou pas, pour les membres du CETO le coup d’envoi de la relance se fera avec la fin du couvre feu - actuellement de minuit à 4 heures de matin - et le feu vert du Quai d’Orsay.
Nous en saurons davantage à l’issue d’une deuxième conférence qui se déroule ce matin au siège du Tourisme à Tunis.