Les manifestants se sont regroupés immédiatement et ont incendié le district de la sécurité nationale à El Kamel, le local de la police de la circulation situé à quelques encablures et la recette des finances dont les équipements ont été totalement détruits.
Près de 10 personnes arrêtées au poste de police ont failli périr au cours de ces incidents mais ont finalement pu être sauvées grâce à l'intervention de plusieurs manifestants.
Le correspondant de la TAP a indiqué que face au déchaînement des jeunes manifestants, les agents de la sécurité nationale ont procédé à des tirs de sommation et lancé des bombes lacrymogènes afin de disperser les manifestants.
Le centre-ville s'est ainsi transformé en un champ de bataille ou le bruit des tirs a été entendu pendant plus de deux heures.
Une source médicale au service d'urgence de l'hôpital régional du Kef a précisé que cet établissement a reçu 12 blessés et 30 manifestants souffrant d'asphyxie.
Les manifestants ont essayé de se diriger vers la prison civile du Kef mais en ont été empêchés par les unités de l'armée nationale.
Un climat de peur et d'attente règne actuellement dans la ville en raison du manque de sécurité, les citoyens ayant peur des conséquences de l'absence des forces de la sécurité nationale sur la situation générale dans la ville.
La ville a également enregistré samedi des actes de pillage qui se sont poursuivis tard dans la nuit et ont notamment touché l'administration du district de la garde nationale ainsi que des voitures administratives et particulières.
Près de 10 personnes arrêtées au poste de police ont failli périr au cours de ces incidents mais ont finalement pu être sauvées grâce à l'intervention de plusieurs manifestants.
Le correspondant de la TAP a indiqué que face au déchaînement des jeunes manifestants, les agents de la sécurité nationale ont procédé à des tirs de sommation et lancé des bombes lacrymogènes afin de disperser les manifestants.
Le centre-ville s'est ainsi transformé en un champ de bataille ou le bruit des tirs a été entendu pendant plus de deux heures.
Une source médicale au service d'urgence de l'hôpital régional du Kef a précisé que cet établissement a reçu 12 blessés et 30 manifestants souffrant d'asphyxie.
Les manifestants ont essayé de se diriger vers la prison civile du Kef mais en ont été empêchés par les unités de l'armée nationale.
Un climat de peur et d'attente règne actuellement dans la ville en raison du manque de sécurité, les citoyens ayant peur des conséquences de l'absence des forces de la sécurité nationale sur la situation générale dans la ville.
La ville a également enregistré samedi des actes de pillage qui se sont poursuivis tard dans la nuit et ont notamment touché l'administration du district de la garde nationale ainsi que des voitures administratives et particulières.