Sur le détail, très technique, les hôteliers indépendants, mais aussi les chaînes comme le Groupe Accor ou les Logis, reprochent surtout aux OTA d’imposer des clauses contractuelles parfois à la limite de la légalité, comme la parité tarifaire ou la tarification « forcée » des petits déjeuners, par exemple, une absence de transparence dans le classement des hôtels et une hausse abusive des taux de commissions.
Le bras de fer continue entre les hôteliers et les OTA. Avec deux objectifs immédiats pour l’UMIH, renégocier les commissions, jugées « excessives et opaques », et modifier leur mode de calcul en le basant désormais sur le prix HT.
Pour peser de tout son poids dans la balance, l’UMIH lance donc une pétition afin de montrer clairement aux OTA l’unanimité des hôteliers : www.frontunicontrelescommissionsexcessivessurlenet.fr
Pour le moment, même s’ils ont accepté de rencontrer les représentants de l’hôtellerie, Expedia et Google ont plutôt botté en touche.
Expedia a été le plus sec des deux puisque l’américain a carrément dit non, au moins sur la question du calcul de la commission, très attaché bien sûr au TTC comme référence de base.
Jeudi 14 novembre 2013, ce sera le tour de Booking.com… et Laurent Duc, le président de la branche hôtellerie de l’UMIH, espère bien convaincre ce major de rééquilibrer leurs relations commerciales.
« Nous avons besoin des OTA, mais avec des commission qui vont de 15 à 25 % et plus, nous ne pouvons pas les laisser mettre en danger nos entreprises. » explique-t-il, en prédisant un plan social « invisible » si aucun remède gagnant/gagnant n’était trouvé rapidement à cette question.
Pour peser de tout son poids dans la balance, l’UMIH lance donc une pétition afin de montrer clairement aux OTA l’unanimité des hôteliers : www.frontunicontrelescommissionsexcessivessurlenet.fr
Pour le moment, même s’ils ont accepté de rencontrer les représentants de l’hôtellerie, Expedia et Google ont plutôt botté en touche.
Expedia a été le plus sec des deux puisque l’américain a carrément dit non, au moins sur la question du calcul de la commission, très attaché bien sûr au TTC comme référence de base.
Jeudi 14 novembre 2013, ce sera le tour de Booking.com… et Laurent Duc, le président de la branche hôtellerie de l’UMIH, espère bien convaincre ce major de rééquilibrer leurs relations commerciales.
« Nous avons besoin des OTA, mais avec des commission qui vont de 15 à 25 % et plus, nous ne pouvons pas les laisser mettre en danger nos entreprises. » explique-t-il, en prédisant un plan social « invisible » si aucun remède gagnant/gagnant n’était trouvé rapidement à cette question.
150 000 licenciements en perspective
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En effet, l’UMIH prédit au moins 150 000 licenciements si le secteur ne parvient pas à préserver la maigre marge des 17 000 entreprises hôtelières françaises.
Un pronostic d’autant plus crédible et inquiétant pour des hôteliers très atomisés qu’ils doivent ajouter à ce bras de fer, le poids financier de la nouvelle classification et, surtout, la hausse de la TVA prévue pour 2014.
Sur le détail, très technique, les hôteliers indépendants, mais aussi les chaînes comme le Groupe Accor ou les Logis, reprochent surtout aux OTA d’imposer des clauses contractuelles parfois à la limite de la légalité, comme la parité tarifaire ou la tarification « forcée » des petits déjeuners, par exemple, une absence de transparence dans le classement des hôtels et une hausse abusive des taux de commissions.
« Les commissions on doublé en 10 ans », s’insurgent Laurent Duc, « Et pourtant nos taux de remplissage n’ont pas véritablement augmenté ! »
Un pronostic d’autant plus crédible et inquiétant pour des hôteliers très atomisés qu’ils doivent ajouter à ce bras de fer, le poids financier de la nouvelle classification et, surtout, la hausse de la TVA prévue pour 2014.
Sur le détail, très technique, les hôteliers indépendants, mais aussi les chaînes comme le Groupe Accor ou les Logis, reprochent surtout aux OTA d’imposer des clauses contractuelles parfois à la limite de la légalité, comme la parité tarifaire ou la tarification « forcée » des petits déjeuners, par exemple, une absence de transparence dans le classement des hôtels et une hausse abusive des taux de commissions.
« Les commissions on doublé en 10 ans », s’insurgent Laurent Duc, « Et pourtant nos taux de remplissage n’ont pas véritablement augmenté ! »
L’autorité de la concurrence a été saisie
Conscient que le marché dicte les prix, le Président des hôteliers de l’UMIH se prépare à un combat de longue haleine, point par point, pour obtenir gain de cause.
« On est déjà intervenu au niveau européen, avec un argumentaire très détaillé ; on a aussi saisi les autorités françaises de la concurrence », confie-t-il « mais c’est en rassemblant le plus grand nombre d’établissements qu’on peut espérer peser sur les OTA. »
Dans l’idéal, ce rassemblement devrait à terme s’étendre au reste de l’Europe où le problème se pose souvent, notamment en Allemagne ou en Espagne.
En attendant, avec un taux de commission deux fois moindre, les agences de voyages font figure de distributeurs raisonnables… C’est l’UMIH qui le dit.
Comme quoi, tout le monde ne tape pas sur elles.
« On est déjà intervenu au niveau européen, avec un argumentaire très détaillé ; on a aussi saisi les autorités françaises de la concurrence », confie-t-il « mais c’est en rassemblant le plus grand nombre d’établissements qu’on peut espérer peser sur les OTA. »
Dans l’idéal, ce rassemblement devrait à terme s’étendre au reste de l’Europe où le problème se pose souvent, notamment en Allemagne ou en Espagne.
En attendant, avec un taux de commission deux fois moindre, les agences de voyages font figure de distributeurs raisonnables… C’est l’UMIH qui le dit.
Comme quoi, tout le monde ne tape pas sur elles.