Le tourisme est l’une des solutions incontournables de l’économie tunisienne - Photo J.D.L.
Toute la Tunisie est sous le choc.
L’avocat Chokri Belaid, l'un des symboles des partis de gauche s’opposant au parti islamiste Ennahda au pouvoir a été abattu de plusieurs balles mercredi 6 février 2013 au matin en sortant de chez lui.
Acte isolé, politique, terroriste ? Acte venu de l’intérieur ou d’ailleurs pour déstabiliser un pays qui s’engage dans un difficile apprentissage démocratique ?
Le pays tout entier s’interroge. Surtout ne pas tomber dans le piège de la provocation.
"C’est un acte criminel contre toute la Tunisie. Notre devoir, Gouvernement et Peuple, est de faire preuve de sagesse sans tomber dans un piège criminel qui vise à plonger le pays dans le désordre", a dit en substance Hamadi Jebali, chef du Gouvernement issu du parti islamiste Ennahda interrogé par une radio tunisienne.
Deux ans après la chute de Ben Ali, la Tunisie vit des heures difficiles. Les partis politiques se déchirent, les extrémistes commettent des exactions en toute impunité et le peuple enrage.
Le peuple n’est plus en attente de lendemains qui chantent. Ne lui parlez plus de « printemps » et de « jasmin ». Le peuple demande du travail. Le peuple veut se nourrir, s’habiller, se défaire d’un quotidien anxiogène.
L’avocat Chokri Belaid, l'un des symboles des partis de gauche s’opposant au parti islamiste Ennahda au pouvoir a été abattu de plusieurs balles mercredi 6 février 2013 au matin en sortant de chez lui.
Acte isolé, politique, terroriste ? Acte venu de l’intérieur ou d’ailleurs pour déstabiliser un pays qui s’engage dans un difficile apprentissage démocratique ?
Le pays tout entier s’interroge. Surtout ne pas tomber dans le piège de la provocation.
"C’est un acte criminel contre toute la Tunisie. Notre devoir, Gouvernement et Peuple, est de faire preuve de sagesse sans tomber dans un piège criminel qui vise à plonger le pays dans le désordre", a dit en substance Hamadi Jebali, chef du Gouvernement issu du parti islamiste Ennahda interrogé par une radio tunisienne.
Deux ans après la chute de Ben Ali, la Tunisie vit des heures difficiles. Les partis politiques se déchirent, les extrémistes commettent des exactions en toute impunité et le peuple enrage.
Le peuple n’est plus en attente de lendemains qui chantent. Ne lui parlez plus de « printemps » et de « jasmin ». Le peuple demande du travail. Le peuple veut se nourrir, s’habiller, se défaire d’un quotidien anxiogène.
Le tourisme, solution pour l'économie tunisienne
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Et le tourisme dans tout cela direz-vous ?
Le tourisme n’est pas le problème. Il est même l’une des solutions incontournables de l’économie tunisienne.
"La Tunisie n’a pas les moyens de se priver de ce secteur qui est le fruit d’investissements colossaux. Créé il y a plus de 50 ans, le tourisme tunisien est un outil de travail rare en Méditerranée et il serait utopique d’imaginer une Tunisie en auto-suffisance.
Le pays n’a pas de solution de rechange et quand bien même elle en aurait une, cela prendrait des années", dit Hakim Tounsi.
Le directeur général du TO Authentique, spécialise de la Tunisie reste prudent.
Sur l’assassinat de ce matin il ne veut pas faire de commentaire ou tirer de conclusions hâtives. Va-t-il néanmoins prendre des mesures particulières pour ses clients ?
"A l’heure où je vous parle il n’y a pas de raison de prendre des mesures particulières. Tout va dépendre de l’évolution de la situation.
Nous restons prudents et professionnels, en contact avec nos correspondants pour anticiper et à l’écoute de nos autorités de tutelles à commencer par le Quai d’Orsay."
Le tourisme n’est pas le problème. Il est même l’une des solutions incontournables de l’économie tunisienne.
"La Tunisie n’a pas les moyens de se priver de ce secteur qui est le fruit d’investissements colossaux. Créé il y a plus de 50 ans, le tourisme tunisien est un outil de travail rare en Méditerranée et il serait utopique d’imaginer une Tunisie en auto-suffisance.
Le pays n’a pas de solution de rechange et quand bien même elle en aurait une, cela prendrait des années", dit Hakim Tounsi.
Le directeur général du TO Authentique, spécialise de la Tunisie reste prudent.
Sur l’assassinat de ce matin il ne veut pas faire de commentaire ou tirer de conclusions hâtives. Va-t-il néanmoins prendre des mesures particulières pour ses clients ?
"A l’heure où je vous parle il n’y a pas de raison de prendre des mesures particulières. Tout va dépendre de l’évolution de la situation.
Nous restons prudents et professionnels, en contact avec nos correspondants pour anticiper et à l’écoute de nos autorités de tutelles à commencer par le Quai d’Orsay."