Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat en charge du tourisme et Georges Rudas, président de l’Institut français du tourisme au salon IFTM Top Resa le 2 octobre 2019. - CL
Initié par le Premier ministre au sein du Comité Interministériel, le projet de plateforme numérique dédiée à l’emploi dans l’industrie du tourisme se précise.
« Il y a un enjeu de RH particulièrement important », a rappelé Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, mercredi 2 octobre 2019, lors du salon IFTM Top Resa.
Un commentaire confirmé par les chiffres : « Deux millions d’emplois directs et indirects dans l’industrie du tourisme. 150 000 postes non pourvus dans ce secteur », avance Georges Rudas, président de l’Institut Français du Tourisme (IFT).
Pour rappel, le secteur du tourisme en France représente 168 Md€ et 7,2% du PIB. Dans cet ensemble du tourisme, les activités des HCR pèsent 2/3 des emplois (hors saisons)
« Il y a un enjeu de RH particulièrement important », a rappelé Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, mercredi 2 octobre 2019, lors du salon IFTM Top Resa.
Un commentaire confirmé par les chiffres : « Deux millions d’emplois directs et indirects dans l’industrie du tourisme. 150 000 postes non pourvus dans ce secteur », avance Georges Rudas, président de l’Institut Français du Tourisme (IFT).
Pour rappel, le secteur du tourisme en France représente 168 Md€ et 7,2% du PIB. Dans cet ensemble du tourisme, les activités des HCR pèsent 2/3 des emplois (hors saisons)
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C’est à l’IFT, que le Comité interministériel a confié le soin de créer cette plateforme.
L’objectif ? Rapprocher l’offre et la demande, promouvoir et attirer vers les métiers du tourisme et bien sûr fidéliser.
Manque d’attractivité, méconnaissance des métiers, des possibilités d’évolution de carrière, la liste des freins au recrutement dans l’industrie est bien connue. « Il y a un gros travail à faire sur l’information, la communication, la valorisation du secteur », affirme le secrétaire d’Etat.
Autre ambition à travers la plateforme, venir compléter l’offre de services existants en matière d’information et d’orientation professionnelle au sein du secteur du Tourisme.
« Il existe beaucoup de sites d’emplois, mais on ne s’y retrouve pas, selon Georges Rudas. On ne canalise pas les demandes. On ne valorise pas les métiers du tourisme, les passerelles, les mobilités. Le secteur du tourisme est tellement large. Il faut mettre en avant la transversalité, il faut attirer les talents. »
Dédié à tous, salariés, demandeurs d’emploi, employeurs, étudiants, l’outil devrait faciliter les échanges et fidéliser les collaborateurs.
Le projet devrait voir le jour au second semestre 2020.
L’objectif ? Rapprocher l’offre et la demande, promouvoir et attirer vers les métiers du tourisme et bien sûr fidéliser.
Manque d’attractivité, méconnaissance des métiers, des possibilités d’évolution de carrière, la liste des freins au recrutement dans l’industrie est bien connue. « Il y a un gros travail à faire sur l’information, la communication, la valorisation du secteur », affirme le secrétaire d’Etat.
Autre ambition à travers la plateforme, venir compléter l’offre de services existants en matière d’information et d’orientation professionnelle au sein du secteur du Tourisme.
« Il existe beaucoup de sites d’emplois, mais on ne s’y retrouve pas, selon Georges Rudas. On ne canalise pas les demandes. On ne valorise pas les métiers du tourisme, les passerelles, les mobilités. Le secteur du tourisme est tellement large. Il faut mettre en avant la transversalité, il faut attirer les talents. »
Dédié à tous, salariés, demandeurs d’emploi, employeurs, étudiants, l’outil devrait faciliter les échanges et fidéliser les collaborateurs.
Le projet devrait voir le jour au second semestre 2020.